vendredi 24 juin 2016

Brèves du 24 Juin 2016

« Tous les rêves sont permis, pourtant ce soir je te quitte
« Ton cœur a changé si vite que nos rêves sont finis
« Bye bye, I love you, love you
« C'était le plus bel été de ma vie, I love you, chéri
« Le cœur meurtri, je pars en laissant derrière moi
« Tant de peine, tant de jours, tant d'amour avec toi »

Visionnaire, Ireen Sheer, la candidate luxembourgeoise de l’Eurovision 1974, en défendant avec un charmant accent britannique ce primesautier « Bye bye I love you » ?

Voire ! Puisque la Perfide Albion semble vouloir tomber en désamour avec l’Europe, on sera bien obligés d’entonner un jour où l’autre le chant du départ et « Goodbye stranger »…

Mais je n’arrive pas à saisir l’hystérie collective qui s’est emparé des média depuis ce matin, où le coup de tonnerre du Brexit a retenti… On croirait qu’il y a eu une implosion de deux planètes dans le système solaire, et qu’un trou noir est en train d’avaler goulument la voie lactée…

Calmos les mecs ! Keep calm and fuck off Brexit !

Même si le coup est rude pour l’Union Européenne, il ne fut pas s’affoler en rapatriant votre vieille Bentley, vos actions chez Cadbury, vos vieux Burburys râpés, les deux Chesterfields et les containers de whisky que vous cachiez dans un petit garage londonien… Avant que la sortie effective du Royaume-Uni ne se fasse, il s’écoulera au bas mot deux ans. Autant dire que l’Union tout entière peut imploser ou que Daesh sans bouillir peut coloniser la moitié du continent avant que Londres ne plie bagage de l’Europe…

A bien y réfléchir… Que nous a apporté le Royaume-Uni depuis son intégration dans la CEE en 1972 ? Une politicienne poussiéreuse et focalisée sur le pognon (rappelez-vous les hystériques « I want my money back » de Miss Maggie) ; des hooligans embiérés pire que des policiers de quart dans un commissariat de quartier des Bouches-du-Rhône ; Jane Birkin, Samantha Fox et Susan Boyle, des chanteuses imbaisables ; des recettes de cuisine imbouffables à mi-chemin entre la DDT et la bouillie bordelaise ; des autobus à deux étages sans chauffeur au-dessus, des pbs qui ferment à 21 heures ; des bières assez alcoolisées pour être classées dans la catégorie des détergents semi-atomiques capables de relever une momie ; des princesses qui finissent en pudding à Paris ; et des pelletées de vacanciers qui virent crevette ébouillantée dès qu’ils passent dix minutes au soleil…

L’intégration britannique s’est faite à pas forcés, les british souhaitant férocement conserver leur livre sterling et ses divisions incompréhensibles de shillings et autres, leur imbitable système de poids et mesures, leur monarchie désuète… Bref, ils y étaient, sans en être (et pourtant, quand on sait le pourcentage de rosbifs qui en sont…)

Décidément, les anglais, ce n’est pas une nationalité, c’est un cas !

Un cas que l’Union Européenne a d’ores et déjà décidé de dénommer « K » car depuis ce matin, c’est réellement le cas « K ». Dégringolade façon saut à l’élastique sans élastique des bourses européennes, chûte vertigineuse de la livre revenue à son plus bas niveau depuis trente ans… Si ce n’était que cela, ce ne serait pas trop grave… Le pire, ce sont les myriades de commentaires, la plupart inutiles ou oiseux à souhait que les media et les politocards nous forcent à avaler…

Pour ne citer que le bouledogue blond, elle s’est empressée de réclamer un référendum national… Connaissant la légendaire témérité de Flamby, on peut l’attendre longtemps, à moins qu’il ne se soit laissé poussé les couilles depuis hier… Car la plus grande leçon pour les dirigeants européens, c’est de ne SURTOUT plus organiser de référendums !

Sinon, dans les miettes de l’actualité non consacrée au Brexit, on pourra noter que Michel Polnareff gagne son procès contre Cetelem qui avait mis en scène son sosie raté dans ses publicités télévisées… On attend le procès de Marilyn et de Michael…

Pour s’attaquer à la Police, il faut avoir des couilles au cul, et force est de constater que ce jeune homme rennais et complètement ivre en avait une belle paire puisqu’il a frappé un gendarme mardi soir lors de la Fête de la Musique, et tenté de prendre la fuite. Mais dans sa course, il a fini par s'empaler les testicules sur un portail. Méfiez-vous la prochaine fois que vous commanderez un Martini flip avec olive dans un bar de Rennes…

Tout feu tout flamme, ces ouvriers qui éliminent le nid de frelons au chalumeau et causent un incendie à la toiture de la salle des fêtes de Carpentras… On pourra se demander quelle mouche les a piqué…

C’est la même question qu’on pourrait poser aux genevois qui vont prochainement accueillir au centre-ville un café d’un genre spécial, puisqu’il propose de six heures à vingt heures, pour la somme de soixante euros un « café-pipe », réalisé de bouche de maître par une professionnelle de l’écrémage de macaroni à gervita… Une nouveauté qui semble-t-il aura du mal à être avalée…

Dur à avaler aussi que Michel Drucker, d’habitude si policé, si courtois, si gentil, se lâche aussi violemment au micro de Jean-Marc Morandini, avouant en direct sur Europe 1 que Thierry Ardisson attend depuis dix ans de se faire sucer sur le canapé rouge de son émission… Dix ans ? Il doit transporter ses bétonnières à purée dans un semi-remorque…

Alors qu’on s’émotionne encore des cinquante trous de balle d’Orlando, on apprend que le sulfateur fou aurait agi simplement par vengeance car il aurait été cent pour cent gay, selon un de ses anciens ravageurs de rondelle à Mars… Omar Mateen se détrempait le slip pour les latinos bronzés, mais se sentait rejeté, d’où le sentiment de vendetta qui se serait instillé en lui (en même temps que vingt centimètres de chair durcie…). Daesh doit être franchement emmerdé d’avoir revendiqué un attentat purement tafiole…

Et le 24 juin 2000 disparaissait l’acteur anglais David Tomlinson, internationalement connu pour son rôle grognon de Monsieur Banks dans « Mary Poppins » ; film au cours duquel on entend notamment le fameux « Juste un morceau de sucre qui aide la médecine à couler, ça vous rend la vie plus belle »… Visionnaire ? Bah, il suffit juste de faire sponsoriser le Brexit par le sucre Saint-Louis… 

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