jeudi 16 juin 2016

Brèves du 16 Juin 2016

MO-BI-LI-SEZ-VOUS !

Que n’avons-nous entendu ce leitmotiv fatiguant les premiers week-ends de décembre sur la deuxième chaîne, au cours de ce marathon télévisé parfois cocasse, où un chanteur inconscient demandait que tout le monde se lève à des gamins cloués en fauteuil roulant !

Que n’avons-nous eu l’irrépressible envie difficilement réfrénée de maraver vilain la face de Playmobil façon Jivaro badigeonné à la terracota de cet échantillon de présentateur qui répétait cette antienne toutes les dix minutes ? Il était tellement bien réglé, qu’à la fin, on avait envie de lui demander l’heure, avec le « quatrième top »…

Il faut bien se l’avouer, les yeux dans les yeux à la Cahuzac, le Téléthon faisait partie de ces émission chiantissimes à regarder mais que l’on prenait un coupable plaisir à regarder tout de même, car il était bon de se rappeler le bon humanitaire d’un tel pensum télévisé.

On n’a jamais autant parlé de maladies orphelines depuis ce temps-là, et il est du meilleur aloi en société de lâcher en loucédé une larmichette sur ce pauv’ petit boutchou des Rouchignac-Lafortinère du troisième atteint du terrible mais méconnu Syndrome corollaire inversé réciproque de Zbigniewskovitch-Corfou rétroéclairé (alors que vous le traitez habituellement de « p’tit sac à bouse mongolien » quand vous apercevez sa truffe dans un rayon de cinquante mètres…

Comment ? Vous ne connaissez pas le Syndrome corollaire inversé réciproque de Zbigniewskovitch-Corfou ? Il faut dire que le catalogue des maladies orphelines est aujourd’hui aussi épais que le casier judicaire et la liste de mises en examen des Balkany… Certaines sont plutôt bégnignes comme l’Administrophobie aigue, aussi dénommée la Thévenoudphobie dans les milieux autorisés ; d’autres plus inquiétantes à l’instar de l’Eurovisionite qui consiste généralement à écouter à longueur de journée des bouses musicales gravées sur des 45-tours usés jusqu’à la nausée de vos voisins ; d’autres encore sont plus dangereuses et redoutables, telle la Maïque-brantose, dangereux cocktail d’icarophilie et syndrome « Aille-beulive-aille-canflaï ».

J’en ai presque été témoin ce matin, et arrivant sur les coups de midi et sur les chapeaux de roues vers la cathédrale Saint-Nazaire jouxtant notre futur ex-palais de justice, où une dame d’une soixantaine d’années venait de rater une marche de quarante-six mètres et de se péter une incisive sur les pavés du parvis… Il paraitrait qu’au moment fatal, elle aurait entonné « Plus près de toi Mon Dieu »…

N’empêche que voir en live le drap blanc à terre, ça fait une drôle d’impression…

Ah oui, mais vous me direz certainement que c’est la saison qui veut ça… Avec le temps pourri qu’y fait, et pis avec c’te cochonceté d’anticyclone des Açores quoi fait rien qu’à jouer le patin à glace de chez Cif aux quatre coins de l’heaxagone, c’est normal que les gens deviennent tous mabouls…

Pour certains, ils avaient déjà pris la dose dès leur plus jeune âge, et je ne parle pas d’enfants de chœur dans le diocèse lyonnais…

Les gens ont un pèt au casque sévère ! Sans parler des mamies qui déquillent des balcons cathédralesques biterrois pour le plaisir de s’éclater, les hooligans avinés (pléonsasme) qui suivent Le Rot de foutebale sont aux places d’honneur avec leur vandalisme après bières systématique, et leur regrettable manie de jouer du couteau dans les fan zones à Lyon…, les anglais hystériques qui poignardent à mort des députées juste parce qu’elle ne pensaient pas comme eux, et les français qui montent en épingle trois vitres brisées…

Et là, je bats ma coulpe, je fais mon mea culpa (et si mon méat coule pas, mon slip restera propre) car je suis doublement tombé dans le panneau de la désinformation du Pépère’s Lonely Branquignols Connards Socialo Band : j’ai vitupéré contre les irresponsables qui ont dévasté l’hôpital pour enfants (malades étant un pléonasme, puisqu’on a rarement vu d’hosto pour mioches pétant la santé)… Alors que seules deux ou trois personnes auraient pété une dizaine de vitres… Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est socialo…

Les gens sont fêlés de la cafetière ! Ils se passionnent pour des connasses en short qui n’ont rien dedans et encore moins dans les jambes, et qui offrent des matches soporifiques, sponsorisés par Epeda Multispires…

Ils vont même jusqu’à une surenchère débile pour tenter de rameuter des voix… Sarko nous pond l’isolement carcéral pour les détenus islamistes (plus démago, tu agonises sévère) et NKM, le squelette sur pattes, est favorable à la PMA pour les couples de tarl.. pardon, de tapet…, oups ! de mariés pour tous (retranscription de sa daclaration, c’est vous dire si elle était convaincue…).

Et les journalistes sont tout autant ébréchés de la marmite lorsqu’ils vont se peler le nénuphar à tenter de nous interpeler sur les motivations de Larossi Abballa, l’enturbanné dézingueur de poulets. « Connaissait-il ses victimes ? » est la question à mille balles qui fleurit… Très honnêtement, et sans vouloir être vulgaire, on s’en pète les couilles avec une demi-patte de cloporte nain fossilisé enfarinée à la coloquinte sulfatée… Le résultat est hélas le même…

Et vous serez ravis d’apprendre que Cyrille Eldin sera à la rentrée aux manettes du Titanic télvisuel qu’est le Petit Journal de Canal +, pour rester dans la même veine de l’information inutile, incolore, et dont tout le monde se branle avec la même énergie que lors de la projection (c’est le cas de le dire) du dernier porno de chez Marc Dorcel.

Et en parlant de cinoche, Alfred Hitchcock balançait son quarante-septième long-métrage sur les toiles américaines le 16 juin 1960, un chef d’œuvre du thriller horrifique qui en a fait faire pipi sous eux à nombre d’entre nous, notamment avec une scène de douche cultissime : « Psychose » (toujours…) Ce qui confirme que ce n’est pas d’aujourd’hui que les gens ont une fêlure à la caboche…

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