jeudi 9 juin 2016

Brèves du 09 Juin 2016

« Le jour d’après »…

Si votre culture cinématographique est aussi limitée que les capacités intellectuelles d’un candidat d’une émission de téléréalité façon « Les Ch’tis à Mykonos » ou les « Concons à Cancun », c’est-à-dire proche de l’électroencéphalogramme plat, vous n’aurez pas plus de réaction à l’énoncé de ce titre que n’en aurait un comateux profond à l’écoute du dernier Christophe Maé.

Je ferai donc œuvre de salut public en vous indiquant qu’il s’agit du titre d’un film catastrophe, qui en est réellement une, datant d’une dizaine d’années et que j’ai le bonheur de ne pas avoir subi au cinéma.

Et le jour d’après, on va le vivre très prochainement…. Et même dès demain matin, vous aurez les conduits auditifs remplis de la boue nauséabonde du flot de commentaires laudatifs, lénifiants et généralement faux-culs de l’ensemble de la flotte journaliste qui court de Zemmour à Apathie en passant par Naulleau et Patrick Cohen et Léa Salamé, c’est vous dire si l’on y trouve à boire, à manger et à vomir.

Ce sera la surenchère de qualificatifs pompeux et pompants, de formules toutes faites ni faites ni à faire, et de commentaires aussi vides et insignifiants que la boite crânienne de la shampouineuse téléphoniste…

J’avais bien juré pourtant de ne pas vous en causer, ou alors, à l’extrême tangente, histoire de faire genre et le mec qui s’intéresse à l’actualité de son pays, mais ls intérêts supérieurs de la France sont en jeu…

Ce soir, je plains sincèrement les parisiens qui vont devoir se fader le concert d’ouverture de l’Euro 2016, enfin, supporter les nuisances sonores créées par David Guetta, un concert supposant qu’il y ait de la musique… Et demain, on va lui passer la brosse à reluire dans les coins… Parce que Guetta, ça sonne français, et que c’est une des rares choses qu’on arrive encore à exporter avec difficulté…

Et demain… demain… le jour d’après… Ce sera le premier match, la première rencontre des vingt-deux connasses en short, les quatre-vingt-dix premières minutes d’enfer télévisé avec les commentaires vociférés de commentateurs sous perfusion de cocaïne, anabolisants et euphorisants concentrés qui trouveraient du génie à un clebs qui poserait sa pêche sur un trottoir…

Par pitié, ne nous explosez pas les tympans de vos billevesées habituelles, et n’oubliez pas que nous pouvons risquer l’attentat à tout moment… Désolé de devoir jouer les Cassandre mais les impératifs futiles de l’actualité l’avaient quelque peu effacé, entre les âneries de Flamby, les inondations et le costard à mille deux cent boules et aux œufs de Manu Macaron, le détartreur de vieux radiateurs refroidis, on avait zappé que la France était toujours la cible des enturbannés…

Nos voisins ne l’ont pas oublié, eux, et l’allemand Boateng, de l’équipe allemande, refuse que sa famille vienne au stade, par peur pour leur sécurité. Fichtre, ils ont donc des connasses en short équipées toutes options, cerveau inclus, outre-Rhin ? Ou alors sont-ce les nôtres qui sont définitivement cons comme des brêles ?

Si je me résous à ne point vous causer baballe dans la lucarne, maillots lycras trempés de sueur et de traces de gazon et savonnettes qui chutent dans les douches, je suis contraint à vous entretenir des grèves, même si les connasses en short et les connards syndiqués de la CGT, c’est à peu de choses près la même ébullition crânienne, gel coiffant en sus pour les cailleras de la baballe…

On sentait que ça le démangeait au moins autant qu’un eczéma purulent et génital, et qu’il ne se ferait pas prier pour dégueuler son indignation méprisante à l’encontre des cheminots, qui selon lui ne travaillent pas trente-cinq heures hebdomadaires. L’Ex s’est vidé sur les ondes radio ce matin en martelant que cette grève était scandaleuse (tu parles, surtout pour toi qui n’a jamais pris le train une fois dans ta ie, si ce n’est celui de Carla).

Ah mais pardon ! les conditions de travail des cheminots sont exténuantes, et l’on se demande même pourquoi ils n’ont pas obtenu les dix-huit semaines de congés payés et le douze heures mensuelles… Rendez-vous compte : pelleter le charbon dans la chaudière sans relâche pour faire grimper le TGV à quatre cent à l’heure, confectionner les sandwiches si prisés dans les wagons restaurants…

Non, vraiment, ces mouvements de grève ne sentent pas bons, et c’est vérifié à Paris où les éboueurs ont stoppé tout ramassage d’ordures. A un jour de l’ouverture de l’Euro,  avec les flots de touristes, les températures qui grimpent, ça va donner une image flatteuse de la capitale, ces amoncellements de sacs plastiques qui puent de la mort qui tue… A moins que les visiteurs ne prennent ça pour une expo d’art contemporain…

Non, vraiment, si ça continue, ça ne finira pas… Et il va falloir sérieusement songer à ranger les joujoux, se laver les mains et se ranger bien en rang pour y rentrer fissa… Telle une maîtresse d’école vieille France et rigide comme un bâton de craie, Notre Drame de la Bravitude a sonné la fin de la récré. La Dingo du Poitou a appelé à ce que « la pagaille cesse en France »… Bravo Ségo, avec de telles déclarations aussi fracassantes, l’Astérix de la CGT aura au bas fait dans son froc de trouille…

On ignore s’il a fait sous lui, ou si au contraire il s’est essuyé dans les rideaux, mais le cardinal Barbarin a été entendu durant dix heures sur de supposées affaires de touche-pipi et pousse-caca sur des scouts. Soit il y avait énormément de victimes et il a fallu prendre ça en détail, soit il leur a raconté la façon de faire et ça lui filé la gaule… Normal pour le primat des Gaules, non ?

Elle, ce n’est pas pour la gaule qu’elle l’a épousé… Cette jeune femme de 28 ans des Côtes d’Armor est jugée pour abus de faiblesse ; elle a épousé en avril 2015 un octogénaire placé sous tutelle et plus près du légume en conserve que du Rocca Siffredi en pilule bleue… Ce n’est évidemment pas pour son pognon qu’elle s’est faite enfilé la bague au doigt… à défaut d’autre chose… L’amour rend peut-être aveugle, souvent con… mais rarement désintéressé…

Pour finir sur des notes plus douces amères, il faut que vous sachiez, et pas seulement dans la colle, que la panne électrique nationale qui a paralysé le Kenya pendant quatre heures était dû à un singe dans un transformateur de la centrale hydroélectrique… Pour se réconforter d’avoir tout réparé, les techniciens ont dû se faire un bon singe grillé…

Peut-être pas de singe grillé mais plus vraisemblablement du dindon, de la moule, des cannelloni à la béchamel et des saucisses dans ce restaurant londonien où l’on peut manger complètement nu. Plus de 45.000 personnes sont sur liste d’attente pour aller manger dans le plus simple appareil au Buryadi. Autant vous dire que la queue ne cesse de s’allonger et de grossir…

Enfin, vous n’entendrez plus la voix caractéristique de Philippe Meyer sur les ondes de France Inter. Son émission décalée sur la chanson française « La prochaine fois je vous le chanterai » disparaît de la grille, et l’on comprend qu’on la gentiment poussé vers la sortie… Médiocrité, que de crimes on commet en ton nom !

Et le 9 juin 1934, appaerait pour la première fois dans le dessin animé « The wise little hen » un canard acariâtre et rouspéteur, vêtu d’une vareuse de marin. Donald Duck était né.

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