« Le jour d’après »…
Si votre culture cinématographique
est aussi limitée que les capacités intellectuelles d’un candidat d’une
émission de téléréalité façon « Les Ch’tis à Mykonos » ou les « Concons
à Cancun », c’est-à-dire proche de l’électroencéphalogramme plat, vous n’aurez
pas plus de réaction à l’énoncé de ce titre que n’en aurait un comateux profond
à l’écoute du dernier Christophe Maé.
Je ferai donc œuvre de salut
public en vous indiquant qu’il s’agit du titre d’un film catastrophe, qui en
est réellement une, datant d’une dizaine d’années et que j’ai le bonheur de ne
pas avoir subi au cinéma.
Et le jour d’après, on va le
vivre très prochainement…. Et même dès demain matin, vous aurez les conduits
auditifs remplis de la boue nauséabonde du flot de commentaires laudatifs,
lénifiants et généralement faux-culs de l’ensemble de la flotte journaliste qui
court de Zemmour à Apathie en passant par Naulleau et Patrick Cohen et Léa
Salamé, c’est vous dire si l’on y trouve à boire, à manger et à vomir.
Ce sera la surenchère de
qualificatifs pompeux et pompants, de formules toutes faites ni faites ni à
faire, et de commentaires aussi vides et insignifiants que la boite crânienne
de la shampouineuse téléphoniste…
J’avais bien juré pourtant
de ne pas vous en causer, ou alors, à l’extrême tangente, histoire de faire
genre et le mec qui s’intéresse à l’actualité de son pays, mais ls intérêts
supérieurs de la France sont en jeu…
Ce soir, je plains
sincèrement les parisiens qui vont devoir se fader le concert d’ouverture de l’Euro
2016, enfin, supporter les nuisances sonores créées par David Guetta, un
concert supposant qu’il y ait de la musique… Et demain, on va lui passer la
brosse à reluire dans les coins… Parce que Guetta, ça sonne français, et que c’est
une des rares choses qu’on arrive encore à exporter avec difficulté…
Et demain… demain… le jour d’après…
Ce sera le premier match, la première rencontre des vingt-deux connasses en
short, les quatre-vingt-dix premières minutes d’enfer télévisé avec les
commentaires vociférés de commentateurs sous perfusion de cocaïne, anabolisants
et euphorisants concentrés qui trouveraient du génie à un clebs qui poserait sa
pêche sur un trottoir…
Par pitié, ne nous explosez
pas les tympans de vos billevesées habituelles, et n’oubliez pas que nous
pouvons risquer l’attentat à tout moment… Désolé de devoir jouer les Cassandre
mais les impératifs futiles de l’actualité l’avaient quelque peu effacé, entre les
âneries de Flamby, les inondations et le costard à mille deux cent boules et
aux œufs de Manu Macaron, le détartreur de vieux radiateurs refroidis, on avait
zappé que la France était toujours la cible des enturbannés…
Nos voisins ne l’ont pas
oublié, eux, et l’allemand Boateng, de l’équipe allemande, refuse que sa
famille vienne au stade, par peur pour leur sécurité. Fichtre, ils ont donc des
connasses en short équipées toutes options, cerveau inclus, outre-Rhin ?
Ou alors sont-ce les nôtres qui sont définitivement cons comme des brêles ?
Si je me résous à ne point
vous causer baballe dans la lucarne, maillots lycras trempés de sueur et de
traces de gazon et savonnettes qui chutent dans les douches, je suis contraint
à vous entretenir des grèves, même si les connasses en short et les connards syndiqués
de la CGT, c’est à peu de choses près la même ébullition crânienne, gel
coiffant en sus pour les cailleras de la baballe…
On sentait que ça le
démangeait au moins autant qu’un eczéma purulent et génital, et qu’il ne se ferait
pas prier pour dégueuler son indignation méprisante à l’encontre des cheminots,
qui selon lui ne travaillent pas trente-cinq heures hebdomadaires. L’Ex s’est
vidé sur les ondes radio ce matin en martelant que cette grève était
scandaleuse (tu parles, surtout pour toi qui n’a jamais pris le train une fois
dans ta ie, si ce n’est celui de Carla).
Ah mais pardon ! les
conditions de travail des cheminots sont exténuantes, et l’on se demande même
pourquoi ils n’ont pas obtenu les dix-huit semaines de congés payés et le douze
heures mensuelles… Rendez-vous compte : pelleter le charbon dans la
chaudière sans relâche pour faire grimper le TGV à quatre cent à l’heure, confectionner
les sandwiches si prisés dans les wagons restaurants…
Non, vraiment, ces
mouvements de grève ne sentent pas bons, et c’est vérifié à Paris où les
éboueurs ont stoppé tout ramassage d’ordures. A un jour de l’ouverture de l’Euro, avec les flots de touristes, les températures
qui grimpent, ça va donner une image flatteuse de la capitale, ces
amoncellements de sacs plastiques qui puent de la mort qui tue… A moins que les
visiteurs ne prennent ça pour une expo d’art contemporain…
Non, vraiment, si ça
continue, ça ne finira pas… Et il va falloir sérieusement songer à ranger les
joujoux, se laver les mains et se ranger bien en rang pour y rentrer fissa…
Telle une maîtresse d’école vieille France et rigide comme un bâton de craie,
Notre Drame de la Bravitude a sonné la fin de la récré. La Dingo du Poitou a
appelé à ce que « la pagaille cesse en France »… Bravo Ségo, avec de
telles déclarations aussi fracassantes, l’Astérix de la CGT aura au bas fait
dans son froc de trouille…
On ignore s’il a fait sous
lui, ou si au contraire il s’est essuyé dans les rideaux, mais le cardinal
Barbarin a été entendu durant dix heures sur de supposées affaires de
touche-pipi et pousse-caca sur des scouts. Soit il y avait énormément de
victimes et il a fallu prendre ça en détail, soit il leur a raconté la façon de
faire et ça lui filé la gaule… Normal pour le primat des Gaules, non ?
Elle, ce n’est pas pour la
gaule qu’elle l’a épousé… Cette jeune femme de 28 ans des Côtes d’Armor est
jugée pour abus de faiblesse ; elle a épousé en avril 2015 un octogénaire
placé sous tutelle et plus près du légume en conserve que du Rocca Siffredi en
pilule bleue… Ce n’est évidemment pas pour son pognon qu’elle s’est faite
enfilé la bague au doigt… à défaut d’autre chose… L’amour rend peut-être
aveugle, souvent con… mais rarement désintéressé…
Pour finir sur des notes
plus douces amères, il faut que vous sachiez, et pas seulement dans la colle,
que la panne électrique nationale qui a paralysé le Kenya pendant quatre heures
était dû à un singe dans un transformateur de la centrale hydroélectrique… Pour
se réconforter d’avoir tout réparé, les techniciens ont dû se faire un bon
singe grillé…
Peut-être pas de singe
grillé mais plus vraisemblablement du dindon, de la moule, des cannelloni à la béchamel
et des saucisses dans ce restaurant londonien où l’on peut manger complètement
nu. Plus de 45.000 personnes sont sur liste d’attente pour aller manger dans le
plus simple appareil au Buryadi. Autant vous dire que la queue ne cesse de s’allonger
et de grossir…
Enfin, vous n’entendrez plus
la voix caractéristique de Philippe Meyer sur les ondes de France Inter. Son
émission décalée sur la chanson française « La prochaine fois je vous le
chanterai » disparaît de la grille, et l’on comprend qu’on la gentiment
poussé vers la sortie… Médiocrité, que de crimes on commet en ton nom !
Et le 9 juin 1934, appaerait
pour la première fois dans le dessin animé « The wise little hen » un
canard acariâtre et rouspéteur, vêtu d’une vareuse de marin. Donald Duck était
né.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire