Et en plus, y a l’odeur…
Ah ! Les fragrances du
petit matin ! La douce senteur de la peau de l’être aimé encore nimbé de
sommeil et enroulé dans les draps (sauf s’il s’est envoyé une double ration de
cassoulet la veille au soir)… La vivifiante odeur citronnée du savon sous la
douche pour tenter de relever les paupières en plomb de deux tonnes pièce… Les
caressantes effluves du café tombant goutte à goutte dans la tasse pour vous brûler
l’œsophage en l’avalant en quatrième vitesse… L’inimitable exhalaison du pain
frais honteusement beurré qui craque sous la dent et dont le quignon vous fait
saigner la gencive…
Et puis vous avez le remugle
vomitif du mec qu’on vous file sous les narines à neuf heures du matin, dans
une salle confinée et dont les capteurs olfactifs de vos narines détectent qu’il
a zappé la case douche depuis au bas mot huit jours et tout traitement
hygiénique depuis la fin du système monétaire des anciens francs…
Oh punaise le fumet de ce
détenu qui embaume les couloirs à vingt mètres à la ronde avec ce cocktail
inédit de transpiration macérée sous les bras, de pisse infusée avec un doigt
de résultat de branlette, de défécation mal essuyée, et plus généralement de
crasse incrustée qu’en le faisant bouillir, on obtiendrait du Canigou pour huit
jours…
Le genre de cradingue
crapoteux qui fait passer Zaz pour une hystérique de la propreté…
Et impossible de plaider en
apnée, pour des raisons techniques trop longues à vous expliquer ici, c’est
hors de question…
Je ne veux pas m’étendre sur
les conditions de détention, parce que généralement faut surtout pas laisser
tomber les savonnettes, mais là, on m’avait gâté dès le matin…
Tout comme le Gouvernement nous
gâte en ce moment, vraisemblablement parce que les soldes pointent leur nez et
qu’ils se sentent dans l’obligation de se surpasser dans leurs conneries…
D’ailleurs, je l’entendais
en exclusivité juste avant neuf heures à la radio, avant qu’on ne me file le
pif dans le sac à crasse, la manifestation de demain était interdite par le
Sinistre de l’Intérieur… En ressortant de la prison (oui, après m’être fait
introduire en prison, j’en connais qui attendaient que je la ponde, celle-là)
deux heures et demi plus tard, la manifestation aurait bel et bien lieu…
A moins d’une faille
spatio-temporelle dans laquelle je me serais imprudemment laissé glisser,
comment expliquer ce retournement de situation aussi fulgurant des incapables
qui nous gouvernent ? Généralement, les sbires à Pépère laissent s’écouler
un ou deux jours avant de retourner la veste de l’exécutif… Là, même pas trois
plombes ! Les coutures ont dû craquer aux entournures !
Le pire, c’est que ça n’arrive
même plus à nous surprendre, ce cafouillage gouvernemental typiquement
franco-socialiste…
Et pas question de s’exiler
au Royaume-Uni, actuellement en proie à des tensions particulièrement
exacerbées, genre Rocco Siffredi sous perfusion de Viagra concentré… Brexit
pour pas Brexit ? Soumettez-moi à la torture dite du phonographe (audition
à pleins tubes en 78 tours rayé de l’intégrale des œuvres de Christophe Maé
interprété par Christophe Willem imitant Zaz) si cela vous provoque un
frémissement dans le slip, mais je serai bien incapable de vous répondre. Le
suspense est total… Ce n’est pas pour rien que les meilleurs maîtres du suspens
mondial sont nourris à la jelly et au rôti bouilli sauce menthe-oignon frit…
En France, le suspens n’est
déjà pus de mise pour la Présidentielle 2017 dans le camp du culbuto sudoripare
trempeur de croissants… Flamby apparait irrémédiablement distancié dans les
intentions de vote, et automatiquement éliminé au premier tour, quelle que soit
la configuration choisie, de Sarko à Fillon en passant par Bruno Le Maire, c’est
vous dire la branlée qui s’annonce…
Et pourtant, malgré tout ça,
le porcinet à cravate de traviole reste le favori des sympathisants socialistes
pour la primaire à gauche… On en a vu des cinglés, des ravagés du bulbe, mais à
ce point, rarement !
Sinon, un petit mot de Le
Rot de Foutebale, avec ces révélations couteuses sur les femmes des connasses en
short. La prise en charge des légitimes des Bleus coute 15.000 euros par match…
Il y a bien une solution plus économique, les faire prendre tout court par des
gigolos…
Et parce qu’il faut bien se
marrer malgré tout, je vous recommande les confidences télévisées de Serge Aurier
qui est revenu sur le fameux « fiotte » qui avait dû élargir le trou
de Laurent Blanc. « C'était dans la rigolade. C'est un mot placé qui n'a
pas de vraie importance » avoue la connasse en short… Ben voyons, alors c’est
dans la rigolade sans vraie importance si je te traite de p’tite bite ramollie
et de tête de nœud putréscente…
Allez, cessons là, et
signons la paix des braves… Voire l’armistice, en souvenir de l’infâmante
signature de la capitulation française face à l’Allemagne nazie le 22 juin
1940. Comble de l’humiliation, la grande gitane autrichienne avec la mèche
avait fait ressortir du formol le wagon dans lequel les schleux avaient signé l’armistice
de 1918. Nunc est bibendum…
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