mercredi 22 juin 2016

Brèves du 22 Juin 2016

Et en plus, y a l’odeur…

Ah ! Les fragrances du petit matin ! La douce senteur de la peau de l’être aimé encore nimbé de sommeil et enroulé dans les draps (sauf s’il s’est envoyé une double ration de cassoulet la veille au soir)… La vivifiante odeur citronnée du savon sous la douche pour tenter de relever les paupières en plomb de deux tonnes pièce… Les caressantes effluves du café tombant goutte à goutte dans la tasse pour vous brûler l’œsophage en l’avalant en quatrième vitesse… L’inimitable exhalaison du pain frais honteusement beurré qui craque sous la dent et dont le quignon vous fait saigner la gencive…

Et puis vous avez le remugle vomitif du mec qu’on vous file sous les narines à neuf heures du matin, dans une salle confinée et dont les capteurs olfactifs de vos narines détectent qu’il a zappé la case douche depuis au bas mot huit jours et tout traitement hygiénique depuis la fin du système monétaire des anciens francs…

Oh punaise le fumet de ce détenu qui embaume les couloirs à vingt mètres à la ronde avec ce cocktail inédit de transpiration macérée sous les bras, de pisse infusée avec un doigt de résultat de branlette, de défécation mal essuyée, et plus généralement de crasse incrustée qu’en le faisant bouillir, on obtiendrait du Canigou pour huit jours…

Le genre de cradingue crapoteux qui fait passer Zaz pour une hystérique de la propreté…

Et impossible de plaider en apnée, pour des raisons techniques trop longues à vous expliquer ici, c’est hors de question…

Je ne veux pas m’étendre sur les conditions de détention, parce que généralement faut surtout pas laisser tomber les savonnettes, mais là, on m’avait gâté dès le matin…

Tout comme le Gouvernement nous gâte en ce moment, vraisemblablement parce que les soldes pointent leur nez et qu’ils se sentent dans l’obligation de se surpasser dans leurs conneries…

D’ailleurs, je l’entendais en exclusivité juste avant neuf heures à la radio, avant qu’on ne me file le pif dans le sac à crasse, la manifestation de demain était interdite par le Sinistre de l’Intérieur… En ressortant de la prison (oui, après m’être fait introduire en prison, j’en connais qui attendaient que je la ponde, celle-là) deux heures et demi plus tard, la manifestation aurait bel et bien lieu…

A moins d’une faille spatio-temporelle dans laquelle je me serais imprudemment laissé glisser, comment expliquer ce retournement de situation aussi fulgurant des incapables qui nous gouvernent ? Généralement, les sbires à Pépère laissent s’écouler un ou deux jours avant de retourner la veste de l’exécutif… Là, même pas trois plombes ! Les coutures ont dû craquer aux entournures !

Le pire, c’est que ça n’arrive même plus à nous surprendre, ce cafouillage gouvernemental typiquement franco-socialiste…

Et pas question de s’exiler au Royaume-Uni, actuellement en proie à des tensions particulièrement exacerbées, genre Rocco Siffredi sous perfusion de Viagra concentré… Brexit pour pas Brexit ? Soumettez-moi à la torture dite du phonographe (audition à pleins tubes en 78 tours rayé de l’intégrale des œuvres de Christophe Maé interprété par Christophe Willem imitant Zaz) si cela vous provoque un frémissement dans le slip, mais je serai bien incapable de vous répondre. Le suspense est total… Ce n’est pas pour rien que les meilleurs maîtres du suspens mondial sont nourris à la jelly et au rôti bouilli sauce menthe-oignon frit…

En France, le suspens n’est déjà pus de mise pour la Présidentielle 2017 dans le camp du culbuto sudoripare trempeur de croissants… Flamby apparait irrémédiablement distancié dans les intentions de vote, et automatiquement éliminé au premier tour, quelle que soit la configuration choisie, de Sarko à Fillon en passant par Bruno Le Maire, c’est vous dire la branlée qui s’annonce…

Et pourtant, malgré tout ça, le porcinet à cravate de traviole reste le favori des sympathisants socialistes pour la primaire à gauche… On en a vu des cinglés, des ravagés du bulbe, mais à ce point, rarement !

Sinon, un petit mot de Le Rot de Foutebale, avec ces révélations couteuses sur les femmes des connasses en short. La prise en charge des légitimes des Bleus coute 15.000 euros par match… Il y a bien une solution plus économique, les faire prendre tout court par des gigolos…

Et parce qu’il faut bien se marrer malgré tout, je vous recommande les confidences télévisées de Serge Aurier qui est revenu sur le fameux « fiotte » qui avait dû élargir le trou de Laurent Blanc. « C'était dans la rigolade. C'est un mot placé qui n'a pas de vraie importance » avoue la connasse en short… Ben voyons, alors c’est dans la rigolade sans vraie importance si je te traite de p’tite bite ramollie et de tête de nœud putréscente…

Allez, cessons là, et signons la paix des braves… Voire l’armistice, en souvenir de l’infâmante signature de la capitulation française face à l’Allemagne nazie le 22 juin 1940. Comble de l’humiliation, la grande gitane autrichienne avec la mèche avait fait ressortir du formol le wagon dans lequel les schleux avaient signé l’armistice de 1918. Nunc est bibendum… 

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