Only the very best…
Rien que le meilleur du
meilleur, la crème de la crème, la fine fleur du trié sur le volet…
Ah, cette version anglaise
de Starmania a eu le mérite de nous régaler de cette chanson interprétée par
Peter Kingsberry, qui a filé les poils au garde-à-vous à des régiments d’auditeurs…
Only the very best… Pour
faire une chronique digne de ce nom, il vous faut des ingrédients choisis, des
mets de premier ordre, des composants raffinés… Virons donc tous les maelstroms
informes et réchauffés, issus de la grande distribution pour ne conserver que
le fin du fin…
Je vais donc vous parler de
moi !
Si, si, ça va vous
passionner à un point tel que vous ne verrez pas passer les deux prochaines
heures et demi…
Mais non vous n’allez pas
vous faire suer, même si les températures que nous ressentons dans le Sud
inclineraient franchement à une humidité des aisselles nettement supérieure à
la moyenne…
D’autant que vos dessous de
bras détrempés vont sécher, avec le mistral soutenu qui soufflait le vendredi
de mars où je décidais de faire mon apparition, un mois et demi avant le terme
prévu, sur la bonne ville aux sept collines…
Entouré ses soins attentifs
et de l’amour de mes parents, j’entrais tranquillement dans la grande ronde de
la vie… Et je me pointais en catastrophe et en nage à la Cour d’Appel de Montpellier
cet après-midi, ravi de me taper cent cinquante bornes pour une signature qui
me permettrait d’engranger le maigre subside de l’Etat qu’on appelle en
rigolant aigrement rémunération…
Bien m’en prît puisque le
débat se dirigea directement sur les méandres de cette saloperie de putain de
bordel de merde de pompe à cul qu’on appelle plus sobrement le RPVA (réseau
privé virtuel des avocats) qui aurait délivré les messages au petit bonheur la
chance…
Et une fois entré dans le
vif du sujet (non, ce n’est pas une cochonnerie, puisque les audiences sont
publiques), l’alarme incendie qui se déclenche ! Evacuation immédiate,
poireautage sous le soleil sans une once d’ombre dans un rayon de huit cent
mètres (en robe, vous ne pouvez pas vous imaginer le panard intégral si vous
kiffez les saunas), avant de nous réintégrer sans plus d’explications qu’au
départ…
Remarquez, il vaut mieux
aucune explication que des explications vaseuses qui sentent la vaseline
intellectuelle à pleine nez… Du genre de celles que les syndicalistes de
Sud-Rail nous pondent pour justifier leur reconduite de la grève, qui emmerde
tout le monde, et laisse marmoréen le Gouvernement…
Je ne pensais pas qu’il
était possible de trouver encore plus con, encore plus borné, encore plus obtus,
bas du galure qu’un syndicaliste CGT… Eh bien je dois l’avouer et faire mon mea
culpa avec contrition aux orties fraîches ointes de décoction de chenille et
port de la cilice tellement serré que je risque de ressembler à une andouillette
sous vide : les militants CGT sont cons, mais ceux de Sud-Rail les
dominent de bien trois têtes !
Ces ahuris congénitaux
terminés à la pisse dans un coup de rein malheureux et bercés dans des couloirs
trop étroits se contrefoutent de créer la panique chez des usagers déjà
éprouvés par les inondations, de donner une image déplorable de la France avant
le début de la coupe d’Europe de foutebale. Eux ne cherchent qu’à emmerder le
pouvoir pour préserver leur minable pré carré potentiellement mis à mal par la
Loi Travail.
Ils sont tellement balourds
dans leur détestation crasse de la figure patronale qu’ils en arriveraient
presque à me faire donner raison au Chorizo Bouillant de Matignon qui anone que
cette grève est désormais incompréhensible… Un accord préservant vaille que pourra
leurs privilèges leur est offert sur un plateau comme la caboche de
Jean-Baptiste à Salomé, et ils nous font la fine bouche… On leur offrirait une
piscine olympique de champagne millésimé, ils refuseraient de s’y tremper les
petons sous prétexte qu’il n’y a pas assez de bulles…
Des piscines de bibine
pétillante, il pourra s’en payer pour se tremper à l’envi… La Société Générale
vient d’être condamnée à payer à Jérôme Kerviel la somme de 450.000 euros de
dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Décidément,
Jéjé coute cher à la Générale… Mais bon, après les quasi-cinq milliards, c’est
presque un pourboire…
Ce n’est pas un pourboire,
mais un gros chèque au porteur (ou un chèque au slovaque si vous préférez les
charmes des pays de l’est) pour me trouver dimanche soir dernier dans cette
soirée privée de Stockholm où des chanceux purent voir, de manière fugace
certes, les quatre composantes du quatuor infernal suédois réunies ! ABBA
enfin ensemble sur une scène comme les quatre doigts de la main de Mickey !
Et en plus, ils ont gratifié l’assistance d’une chanson, une première depuis
leur séparation en 1982, où ils avaient bien juré de ne plus se retrouver… Il
ne faut jamais dire fontaine… En français, comme en suédois…
Je ne sais pas comme elle a
dû hurler, prier et implorer pendant les trois jours qu’ont duré son supplice.
Une femme de 29 ans est restée bloquée, la jambe cassée au bord d’une cascade iséroise
où elle faisait du canyonning avec un compagnon disparu. Dire qu’il y en a qui paieraient
pour trois jours tranquille en montagne…
Et pour quelques temps
peinard sans le Chorizo catalan, Flamby ferait n’importe quoi… Même songer à
supprimer la fonction de premier sinistre… C’est vous dire à quel point le
lugubre pétillant matignonnesque lui porte sur les nerfs…
Et dans l’interminable série
« remonte la soutane, on gagnera deux centimètres », une nouvelle
affaire de soupçon de viol par un ecclésiastique… Sauf que là, on serait
presque soulagés d’apprendre que le cureton a tambouriné une paroissienne
gersoise septuagénaire. Un curé hétéro ? Diable ! Le Père Edouard,
calotin béninois d’une cinquantaine d’années, aurait dû recevoir la Grand Croix
de Saint Eustache pour ne pas avoir déflorer le couloir à prouts des enfants de
chœur du diocèse…
Et le 7 juin 1967 sort sur
les écrans américains « El Dorado » d’Howard Hawks, film de deux
plombes bien sonnées qui n’est qu’une resucée de « Rio Bravo », du même
réalisateur, dont il reprend le scénario puisqu’on y retrouve notamment
certaines scènes-clefs, quoique légèrement modifiées. Cependant, « El
Dorado » dépasse le simple remake et présente une nouvelle version des
personnages et une intrigue plus complexe. Attention aux céphalées spontanées !
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