lundi 30 novembre 2015

Brèves du 30 Novembre 2015

De vous à moi, je ne vous cache pas que certaines pratiques, ou la simple vue de certaines pratiques, me débectent à un point tel que je peux en venir à les éviter comme la peste, ou comme une Maréchal-Nouvoila-Le Pen…

Combien de brouteurs de salade enragés doivent leur conversion à un végétarisme plus ou moins strict à un reportage télé sur les abattoirs de la Villette ? Combien d’amateurs d’antiquités pré-égyptiennes doivent leur engouement pour les vieilles pierres et les momies décaties à la dernière tournée de Régine ? Combien de foreurs de couloirs à prouts doivent leur pédérastie galopante à la vision d’icones de la féminité triomphante telles que Jeanne Moreau, Amanda Lear ou Alice Sapritch ?

Et, suite aux évènements de ce weekend, nul doute que je vais désormais m’adonner à la pédophilie sur des mineures de douze ans aphones, tout en tirant la chasse d’eau plus que de raison, en balançant mes sacs de détritus en pleine garrigue et en aspergeant mon appart’ de désodorisant en bombe aérosol…

Et si ça ne suffit pas, je vais me racheter une vieille CX Diesel bien pourrie et faire le tour du périph’ à fond de train en fumant des Gitanes Maïs sans filtre…

Et je vous emmerde sévère, espèce de sous-merdes larvaires de raclures de résidus de bidet ! Bougres de crème d'emplâtre à la graisse de hérisson ! Fatmas de Prisunic à la sauce tartare ! Ecolos de mes deux !

Déjà que d’une manière générale, les écologistes avaient une tendance assez naturelle à me les brouter menu avec leurs considérations trouductesques sur les bienfaits des toilettes sèches sur la courante liquide, le choix cornélien de la paille de rafia ouzbèque ou du chanvre sub-saharien pour fourrer la paillasse où vous vous glanderez toute la nuit avec leur putain de chauffage à l’alcool de riz naturalisé coincé sur dix-sept, et ligne de conduite politique tellement rectiligne qu’on croirait une route de montagne…

Autant vous dire que les manifestations d’écolos radicaux qui ont émaillé l’ouverture de la COP21 m’ont foutu de mauvais poil… Ces sans-couilles n’ont rien trouvé de mieux pour riposter aux forces de l’ordre de saccager le mémorial de la Place de la République et de balancer bougies, souvenirs et divers objets déposés là en signe de deuil, de douleur ou de peine partagée suite aux attentats du vendredi treize…

Des bougies pour les cent trente morts, qui finissent comme projectiles contre les flics, lancées par des activistes petits branleurs à micropénis et cervelet de dinde sous-développée…

Ce n’est même pas minable, ce n’est même pas petit, mesquin, p’tite bite ou simplement dégueulasse… C’est en dessous de tout, et sachez pauvres connards verdâtres que je vous chie à la gueule une merde bien molle et pas du tout écologique…

Pour ce qui est de mes nouveaux penchants pédophiles, c’est sans doute en réaction au déprimant défilé de brontosaures que la deuxième chaîne nous a imposé samedi soir, en offrant plus de deux heures de promo à l’idole des jeunes, le tout mené de déambulateur de maître par Michel Drucker, toujours aussi « je ne lâcherai jamais la rampe »…

La Drucke débutait fort le léchage de santiags avec un duo de Jojo et Louane, qui n’en finit pas de mal chanter, à un point tel qu’elle va finir par ressembler à France Gall imitant Stone… On continuait dans la couche pas fraîche et le dentier qui fuit avec les Vieilles Canailles, trois cent douze ans à eux trois, Mitchell, Hallyday et Dutronc, complètement imbibé qu’on l’aurait presque confondu avec un baba au rhum…

Si l’on voulait bien être patient et attendre que les somnifères Souchon-Voulzy aient fini de se dissoudre dans leur tisane et le Stéradent de leur verre à dentier, on pouvait apercevoir quelques instants de jeunesse grâce à la mère Mika… Enfin, si l‘on était pas définitivement aveuglé par sa veste vomitive, croisement hasardeux de brandebourgs napoléoniens et de tentures chamarrées de la salle à manger de la tante Marthe…

Quoique pour la mire de l’ORTF, on pouvait compter sur Adèle pour vous refiler incontinent des envies de télé noir et blanc, et venir couiner en direct son si enjoué « Hello » qui a dû faire augmenter de manière exponentielle le taux de suicide par pendaison suite à l’ouverture du gaz de la cuisinière électrique…

Croyez-moi qu’après une telle purge télévisée, si vous avez encore la force de regarder Ruquier et son duo de perruches, c’est que vous êtes soit endormi, soit tétraplégique… Allez, rien de tel qu’une bonne partie de « Call of duty » pour vous remettre les idées en place… Profitez-en, car on risque de l’interdite, comme les autres jeux de guerre, à cause des répercussions que cela aurait pu avoir sur les attentats de Paris…

Et dire qu’on paie, grassement, des mecs pour venir pondre de telles inepties qui relèvent plus de la branlette intellectuelle avec essuyage dans les doubles-rideaux… Et en trente ans de jeux de Mario, vous pensez qu’on a pléthore de plombiers ?

Pléthore de chefs d’état venus bâfrer gratos aux frais de la Princesse, ça c’est certain… Avec l’ouverture de la COP21, on a eu droit à un défilé guère éco-responsable de gouvernants en 4x4 Diesel venus se gaver de petits fours pétogènes et se rincer la dalle de mousseux qu’ils iront pisser rapidos en tirant la chasse plus que de raison…

Pendant ce temps, le voyage pontifical avec l’arrêt sensible à la mosquée de Bangui, tout le monde s’en contrecogne le diaphragme avec un vilebrequin de Simca Aronde repeint en orange mordoré fluo… Une vieille en robe blanche qui se balade avec son sac qui prend feu, on s’en tape… Michou nous fait ça tous les weekends dans son cabaret…

Deux petites brèves pour finir, et même trois, puisque vous savez que nous sommes après l’avent, alors que samedi, nous étions avant l’apprêt (puisque j’ai repeint dimanche)… Avant l’avent, c’est après l’avant de l’avent, mais ce n’est pas forcément le pendant de l’apprêt de l’Avent, qu’on passe après l’avent de l’apprêt pour éviter que ce soit pendant l’après, et pendant pendant l’avent…

Sinon, rien que de très banal à Thonon les Bains, où un jeune voleur de voiture de quatorze ans est allé s’encastrer dans la baie vitrée d’une crèche, au moment du gouter des gniards… Que ne fait-on pas de nos jours pour traumatiser nos gamins par rapport à la malbouffe…

Enfin, terreur quotidienne chez ce couple gay de Calais qui vivrait dans un appartement hanté (alors que la disposition en L est nettement plus sympa)…  Objets déplacés, bruits bizarres… Trouillomètre à zéros chez les tafioles… Pourtant, tout le monde sait bien que chez les folles chaudasses du fion, ça ne fait que hanter et sortir…

Et le 30 novembre 1970, la première chaîne de l’ORTF débute la diffusion de ce qui était annoncé comme le plus long feuilleton de l’époque… Avec quatre-vingt-cinq épisodes de treize minutes, « Noële aux quatre vents » met en scène les mésaventures de Noële, une jeune fille romantique, qui apprend que son père n'est pas celui qu'elle croit mais un riche armateur grec, faisant suite à une diffusion radiophonique de 1965 à 1969. Comme quoi, à l’époque, on n’avait pas peur de proposer aux jeunes filles d’aller se faire voir chez les grecs…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire