De vous à moi, je ne vous
cache pas que certaines pratiques, ou la simple vue de certaines pratiques, me
débectent à un point tel que je peux en venir à les éviter comme la peste, ou
comme une Maréchal-Nouvoila-Le Pen…
Combien de brouteurs de
salade enragés doivent leur conversion à un végétarisme plus ou moins strict à
un reportage télé sur les abattoirs de la Villette ? Combien d’amateurs d’antiquités
pré-égyptiennes doivent leur engouement pour les vieilles pierres et les momies
décaties à la dernière tournée de Régine ? Combien de foreurs de couloirs
à prouts doivent leur pédérastie galopante à la vision d’icones de la féminité
triomphante telles que Jeanne Moreau, Amanda Lear ou Alice Sapritch ?
Et, suite aux évènements de
ce weekend, nul doute que je vais désormais m’adonner à la pédophilie sur des
mineures de douze ans aphones, tout en tirant la chasse d’eau plus que de
raison, en balançant mes sacs de détritus en pleine garrigue et en aspergeant
mon appart’ de désodorisant en bombe aérosol…
Et si ça ne suffit pas, je
vais me racheter une vieille CX Diesel bien pourrie et faire le tour du périph’
à fond de train en fumant des Gitanes Maïs sans filtre…
Et je vous emmerde sévère,
espèce de sous-merdes larvaires de raclures de résidus de bidet ! Bougres
de crème d'emplâtre à la graisse de hérisson !
Fatmas de Prisunic à la sauce tartare ! Ecolos de mes deux !
Déjà que d’une manière
générale, les écologistes avaient une tendance assez naturelle à me les brouter
menu avec leurs considérations trouductesques sur les bienfaits des toilettes
sèches sur la courante liquide, le choix cornélien de la paille de rafia
ouzbèque ou du chanvre sub-saharien pour fourrer la paillasse où vous vous
glanderez toute la nuit avec leur putain de chauffage à l’alcool de riz
naturalisé coincé sur dix-sept, et ligne de conduite politique tellement
rectiligne qu’on croirait une route de montagne…
Autant vous dire que les manifestations
d’écolos radicaux qui ont émaillé l’ouverture de la COP21 m’ont foutu de
mauvais poil… Ces sans-couilles n’ont rien trouvé de mieux pour riposter aux
forces de l’ordre de saccager le mémorial de la Place de la République et de
balancer bougies, souvenirs et divers objets déposés là en signe de deuil, de
douleur ou de peine partagée suite aux attentats du vendredi treize…
Des bougies pour les cent
trente morts, qui finissent comme projectiles contre les flics, lancées par des
activistes petits branleurs à micropénis et cervelet de dinde sous-développée…
Ce n’est même pas minable,
ce n’est même pas petit, mesquin, p’tite bite ou simplement dégueulasse… C’est
en dessous de tout, et sachez pauvres connards verdâtres que je vous chie à la
gueule une merde bien molle et pas du tout écologique…
Pour ce qui est de mes
nouveaux penchants pédophiles, c’est sans doute en réaction au déprimant défilé
de brontosaures que la deuxième chaîne nous a imposé samedi soir, en offrant
plus de deux heures de promo à l’idole des jeunes, le tout mené de déambulateur
de maître par Michel Drucker, toujours aussi « je ne lâcherai jamais la
rampe »…
La Drucke débutait fort le
léchage de santiags avec un duo de Jojo et Louane, qui n’en finit pas de mal
chanter, à un point tel qu’elle va finir par ressembler à France Gall imitant
Stone… On continuait dans la couche pas fraîche et le dentier qui fuit avec les
Vieilles Canailles, trois cent douze ans à eux trois, Mitchell, Hallyday et Dutronc,
complètement imbibé qu’on l’aurait presque confondu avec un baba au rhum…
Si l’on voulait bien être
patient et attendre que les somnifères Souchon-Voulzy aient fini de se
dissoudre dans leur tisane et le Stéradent de leur verre à dentier, on pouvait
apercevoir quelques instants de jeunesse grâce à la mère Mika… Enfin, si l‘on
était pas définitivement aveuglé par sa veste vomitive, croisement hasardeux de
brandebourgs napoléoniens et de tentures chamarrées de la salle à manger de la
tante Marthe…
Quoique pour la mire de l’ORTF,
on pouvait compter sur Adèle pour vous refiler incontinent des envies de télé
noir et blanc, et venir couiner en direct son si enjoué « Hello » qui
a dû faire augmenter de manière exponentielle le taux de suicide par pendaison
suite à l’ouverture du gaz de la cuisinière électrique…
Croyez-moi qu’après une
telle purge télévisée, si vous avez encore la force de regarder Ruquier et son
duo de perruches, c’est que vous êtes soit endormi, soit tétraplégique… Allez,
rien de tel qu’une bonne partie de « Call of duty » pour vous
remettre les idées en place… Profitez-en, car on risque de l’interdite, comme
les autres jeux de guerre, à cause des répercussions que cela aurait pu avoir
sur les attentats de Paris…
Et dire qu’on paie,
grassement, des mecs pour venir pondre de telles inepties qui relèvent plus de
la branlette intellectuelle avec essuyage dans les doubles-rideaux… Et en
trente ans de jeux de Mario, vous pensez qu’on a pléthore de plombiers ?
Pléthore de chefs d’état
venus bâfrer gratos aux frais de la Princesse, ça c’est certain… Avec l’ouverture
de la COP21, on a eu droit à un défilé guère éco-responsable de gouvernants en
4x4 Diesel venus se gaver de petits fours pétogènes et se rincer la dalle de mousseux
qu’ils iront pisser rapidos en tirant la chasse plus que de raison…
Pendant ce temps, le voyage
pontifical avec l’arrêt sensible à la mosquée de Bangui, tout le monde s’en
contrecogne le diaphragme avec un vilebrequin de Simca Aronde repeint en orange
mordoré fluo… Une vieille en robe blanche qui se balade avec son sac qui prend
feu, on s’en tape… Michou nous fait ça tous les weekends dans son cabaret…
Deux petites brèves pour
finir, et même trois, puisque vous savez que nous sommes après l’avent, alors
que samedi, nous étions avant l’apprêt (puisque j’ai repeint dimanche)… Avant l’avent,
c’est après l’avant de l’avent, mais ce n’est pas forcément le pendant de l’apprêt
de l’Avent, qu’on passe après l’avent de l’apprêt pour éviter que ce soit
pendant l’après, et pendant pendant l’avent…
Sinon, rien que de très
banal à Thonon les Bains, où un jeune voleur de voiture de quatorze ans est
allé s’encastrer dans la baie vitrée d’une crèche, au moment du gouter des
gniards… Que ne fait-on pas de nos jours pour traumatiser nos gamins par
rapport à la malbouffe…
Enfin, terreur quotidienne
chez ce couple gay de Calais qui vivrait dans un appartement hanté (alors que
la disposition en L est nettement plus sympa)… Objets déplacés, bruits bizarres…
Trouillomètre à zéros chez les tafioles… Pourtant, tout le monde sait bien que
chez les folles chaudasses du fion, ça ne fait que hanter et sortir…
Et le 30 novembre 1970, la
première chaîne de l’ORTF débute la diffusion de ce qui était annoncé comme le
plus long feuilleton de l’époque… Avec quatre-vingt-cinq épisodes de treize
minutes, « Noële aux quatre vents » met en scène les mésaventures de
Noële, une jeune fille romantique, qui apprend que son père n'est pas celui
qu'elle croit mais un riche armateur grec, faisant suite à une diffusion
radiophonique de 1965 à 1969. Comme quoi, à l’époque, on n’avait pas peur de
proposer aux jeunes filles d’aller se faire voir chez les grecs…
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