« Pour éviter les
frais,
« Tout en suivant la
mode,
« Chez moi je prends le
frais,
« Le cul sur la commode… »
Je n’irai pas jusqu’à
affirmer que les plus expérimentés des lecteurs se souviennent, dans la mélasse
temporelle qui leur sert de mémoire, d’avoir acheté flambant neuf le 78-tours
de Jeanne Aubert gouaillant ce « Sur la commode » ; puisque ça
nous remonte le slip et le reste jusqu’en 1937… Tout de même…
En 1937, Line Renaud
s’épuisait déjà à descendre les marches du Casino de Paris, Alice Sapritch
était déjà sur la fin de sa carrière, et Tino Rossi se lançait à peine dans
l’industrie fructifère du trempage de culottes en masse…
En 1937, les émissions de
télévision étaient encore balbutiantes, mais déjà la Télévision Française
offrait deux fois trente minutes de programmes quotidiens… Et l’on pouvait déjà
y apercevoir Michel Drucker…
En 1937, c’était
l’Exposition Universelle de Paris, avec au Pavillon des Curiosités, la
naissance de Jean-Pierre Elkabbach, l’irremplaçable moitié du duo comique Elkabbach-Marchais,
symbole du giscardisme triomphant…
En 1937, on riait des
détournements comiques des grands airs du répertoire par le duo formé par
Charpini et Brancato, mélange détonnant de baryton toulousain et de folle
tordue androgyne et cocoteuse à souhait,
joli garçon, un peu coiffeur aux exquises grâces de bonbon fondant.
En
1937, on se détendait en écoutant sur le gramophone des succès insouciants et
gais tels que « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux » de Ray
Ventura, ou « Un jour mon prince viendra »… que fredonnait tous les
soirs Albert de Monaco au sauna du Gay-Tapant, sur les hauteurs de Monte-Carlo…
En
1937, on valsicotait à en prendre la tête tout en fumant comme des pompiers et
en éclusant des litres d’alcools plus ou moins fort, avant d’aller s’en faire
mettre un coup dans les miches, ou encrémer la frisée de Madame qui parfois
vous donnait tout d’elle-même… et même la chtouille…
On
s’amuse, on écoute de la musique, on fume, on baise, on profite de la vie… Tout
ce qu’adore Daesh, et sa cohorte de décérébrés qui vont même jusqu’à trouver le
rock « pervers »… Qu’on leur diffuse l’intégrale de Zaz en live, et
on verra qui est le plus pervers des deux…
Mais
ce refrain antique qui ouvrait cette chronique d’après-deuil national mérite
une remis à l’honneur et au goût du jour, et tous les français devraient avoir
le cul sur la commode, c’est-à-dire de défendre son bien, en étant figurément
assis dessus… Eh bien, nous avons tous le cul sur la France !
Et
croyez-nous, question picole, fumette, baisouille, et branlette intellectuelle
assis en terrasse… On est champions du monde !
C’est
curieux, mais j’ai du mal à relancer le moteur de ma pompe à conneries… Un peu
comme l’étalon priapique qui a du mal à bander aux côtés d’un boudin infâme… Un
peu comme l’adolescent boutonneux qui se tripote le macaroni à chantilly sous
pression face à un poster de Britney Spears en position gynécologique et qui
hésite entre recrépir l’ipad et retenir le torrent impétueux de sauce blanche
en pensant à sa prof de philo, celle qui à la tête de Frigide Barjot…
Et
pourtant… Je devrais suivre l’exemple de certains qui n’hésitent plus un seul
moment à ouvrir tout grand leur robinet à conneries… Même en plein deuil
national… Et là, je n’aime pas taper sur le plus petits que moi, mais Dieu sait
si mon 43 fillette me démange de botter longuement et intégralement la paire de
miches de Nicolas Sarkozy, qui se révèle encore plus infect qu’on ne l’avait de
prime abord imaginé…
L’agité
de l’épaule a estimé froidement que « trop de temps avait été perdu depuis
les attentats de janvier » par le Gouvernement… Mon pauvre nain… De
pathétique et vaguement risible en tes tentatives laborieuses de te refaire une
virginité politique, tu deviens une sous-merde cynique… Faudra-t-il te rappeler
les noubas avec Kadhafi que tu recevais en grande pompe, les emplois supprimés
dans la sécurité, et autres menues broutilles qui, agglomérées avec les
conneries de tes prédécesseurs et successeurs, nous conduisent au merdier
actuel ?
Un merdier actuel qui risque
de s’amplifier dans des proportions que l’on préfère presque ignorer, au vu de
l’assaut de Saint-Denis, ce matin… Mais, mais, mais… Dans quel monde
Vuitton ? pourrait se questionner notre chère Marie-B, qui j’espère est
ressortie indemne des attaques de vendredi dernier…Parce que pour trou du cul
qu’elle peut parfois être, cela ne justifie pas un autre trou de balle…
En parlant de trou de balle,
ça me fait penser à notre Président va-t’en guerre contre Dash, Super-Croix et
tous les autres lessiviers qui empêchent de nocer en rond, que l’on surnommait
Flamby… Après son discours au Congrès, où tout le monde s’est levé à la fin,
non pas pour se barrer, mais pour l’applaudir, il serait plus judicieux de le
surnommer désormais Danette…
Puisqu’on est dans la crème,
épaisse ou fluide, allégée ou bourrative, au chocolat ou à la vanille, fraîche
ou carrément rance, restons-y et consacrons quelques instants à la crème de la
chanson française intellectuelle, Shy’m et Zaz… La crasseuse en chef semble
avoir été épargnée par les attaques parisiennes puisqu’on l’entendait coasser
encore ce matin à la radio « Je suis en vie »… Zaz ne sera jamais
touchée par une attache de djihadiste, vue qu’elle est sale comme une truie…
Elle ne ressemble pas à une
truie (à part peut-être lorsqu’elle chante…), mais Shy’m vient de se prendre un
vent force 12 lors de son concert à Bercy, où elle a voulu jouer les vedettes
et se jeter dans son public… Sauf que les douze clampins difficilement amassés
au premier rang se sont écartés, laissant choir la chanteuse comme une merde bien
molle…
De la merde bien molle aux
goûts de chiottes, il n’y a qu’un pas que je franchis avec l’allégresse d’un
petit rat de l’opéra sous-alimenté. People, magazine d’actualité réputé pour
ses articles de fond qui raient régulièrement la cuvette des commodités au fond
du jardin, a élu David Beckham, tringleur tatoué de vieille gloire rock
anorexique, modèle pour moulebite hors de prix et accessoirement ancienne
connasse en short, l’homme le plus sexy de l’année 2015, succédant à Chris
Hemsworth, acteur australien qui s’est plus tapé de kangourous que de têtes d’affiches…
Ce qui confirme les goûts douteux du torche-cul hebdomadaire…
Et le 18 novembre 1928 sort
aux Etats-Unis la version sonorisée de « Steamboat Willie », un
dessin animé de Walt Disney, considéré comme la naissance officielle de Mickey
Mouse, qui depuis lors, n’a eu de cesse de nous emmener dans on univers, qu’il
garde ou non le cul sur la commode…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire