mardi 24 novembre 2015

Brèves du 24 novembre 2015

« Des au revoir qui disent adieu
« Avec des larmes dans les yeux
« Quand l'un ne prend rien qu'un aller
« L'autre un ticket de quai… »

J’en étais certain ! Et pourtant, pour faire craquer le vernis, il a fallu employer des litres de dissolvant méga-corrosif, racler des heures avec des racloirs en kevlar renforcé, mais nous y sommes arrivés à force de ténacité et de persévérance… Nous avons percé Ségolène Royal…

Oui, enfin… je suis amateur d’antiquités branlantes, mais je n’irai pas pousser le vice jusqu’à tambouriner de vieilles toupies qui menacent ruine dès le premier coup de boutoir.  Adieu donc Régine, Line Renaud, Henry Chapier et consorts !

Si nous perçâmes la Dingo du Poitou ce n’est pas sous l’angle du vrillage d’andouillette durcie dans le canal à frissons ou du « Bonjour mademoiselle, au revoir madame », non ! Nous perçâmes Ségolène à jour… Nous la décroutâmes de cette couche de scories durcies de la virago évaporée un peu inconséquente et ramollo du bulbe pour mettre à jour la chrysalide romantique et vaguement tarte-molle de l’ex-First Cocue Lady…

Notre Dame de la Bravitude possède un cœur de midinette mièvre qui se ruine un slip à écouter du Kendji dans sa chambre en dévorant des chamallow ! Evidemment, ça a de quoi surprendre, mais elle est comme ça, Ségo… Elle tente par tous les moyens de recréer l’ambiance doucereuse de la chanson « Ticket de quai », interprétée par une mignarde Annie Philippe toute en nichons et fausses notes en 1966…

Prenant le prétexte des attentats de vendredi treize, la Ministre de l’Ecologie veut imposer des portiques de sécurité dans les gares pour les trains internationaux… Ce qui en creux signifie que les usagers des trains régionaux peuvent bien se faire sauter avec un kamikaze, elle n’en a rien à secouer. Et au surplus, Notre Drame de Charente-Poitou veut le retour de ce que Patrick Cohen a appelé les anciens tickets de quai…

Romantique à donf, la Ségo ! La greluche qui voit partir son grand amour éternel de trois jours et demi avec son ticket chiffonné, le garçon-coiffeur qui après s’être fait éponger le bigoudi à béchamel par une hystérique de la Place des Vosges, repart vers son Berry natal… Que de situations dramatiques et si puissamment romantiques… Ah oui ! Revenons vers ces historiettes sucrées qui fleurissaient à l’époque de nos grands-parents !

Revenons à l’époque de la grande cruche complètement idiote, en apparence qui ne faisait au mieux que servir de parure à l’Homme, come back à l’époque de la plante verte faite femme ! Quoique… de nos jours, l’évolution irréversible de la femme est incontestable, et la femelle actuelle arrive à comprendre des choses que certains hommes, pourtant nettement plus fortement neuronés…

J’en veux pour preuve l’amie de Jawad, le neuneu de première bourre qu’on nous a propulsé sur les écrans le jour de l’attaque de Saint Denis, le benêt professionnel qui ne sait rien, n’a rien vu et n’a rien compris… Eh bien, la copine à Concon 1er pense qu’il était au courant de la qualité des locataires de son logement… Naaaaaaaaaaaaan ! Sans déconner ?

Sans déconner, c’est certainement aussi l’exclamation qui vous viendra à l’esprit en apprenant que le patron de la pizzeria « Casa nostra » où se sont fait flinguer dix-huit personnes aurait vendu la vidéo de l’attaque, enregistrée par les caméras de surveillance, 50.000 euros… Dégueulasse de se faire du blé sur le dos des morts, tout simplement…

Oui, c’est dégueulasse de se faire du blé sur le dos des morts, ou en tout cas d’essayer d’en faire… Mireille de Saint-Bénézet, dite dans le métier la gueularde d’Avignon ou encore Mireille Mathieu, certainement à court de liquidités pour la rénovation de sa perruque modèle Playmobil créé par les Carita en 1866, tente de renflouer les caisse en exhumant des archives un duo enregistré à l’occasion des fêtes de fin d’année 1979 avec Tino Rossi, un « Petit papa Noël » ayant servi à l’illustration d’une émission télé.

Comme si on n’avait pas assez de tracas comme ça en ce moment, il fallait bien y ajouter les hurlements de sirène d’alerte de l’autre momie…

Des sirènes qui auraient pu annoncer l’imminence d’un souci à l’avion russe qui s’est fait dégommer façon chasse aux canards à la frontière turque par des rebelles syriens, dans une région où apparemment il n’y avait aucune position anti-Bachar… Comme par un fait exprès, juste au moment où Pépère nous fait sa semaine de VRP à la Maison Blanche et au Kremlin…

Quand j’ai vu la dépêche AFP tomber sur le téléscripteur, j’avoue que mes arpions se sont crispés dans mes godasses en voyant les noms de Nadine Morano et de Karim Benzéma en vedette… Une connasse en short qui a le mollard facile et une poissonnière qui a la connerie encore plus aisée, ça n’allait pas donner naissance à une nouvelle Pléiade… Eh bien, ça me déchire quelque peu le fondement, mais je dois avouer que la proposition de la blonde hystérique n’est pas si bête : elle demande à ce que Benzéma ne joue plus jamais en équipe de France suite au crachat… Vu la haute estime dans laquelle il tient notre pays, Karim doit s’en contrecogner la merguez…

Et Marfiolle Touteraide me direz-vous ? Voici beau temps que je ne vous avais plus entretenu du lapinou sous acide dans les phares du Berliet… Vous la croyiez calmée de ses conneries réformatrices, de ses paquets de clopes neutres, ses tiers-payants qui calent au quart de tout ? Que ennni ! La voila qui autorise le traitement préventif du sida, le PrEP… Un traitement à prendre en prévision de rapports à risque… Bravo pour la sensibilisation des jeunes intéressés par un coulissage d’andouillette sans cellophane… Tu me démontes la rondelle sans capote ? pas grave, je prends le PrEP… Ah le PrEP, c’est du propre…

Et le 24 novembre 1979, Sheila atteignait la tête du Hit-parade français avec sa chansons « Spacer », sortie un mois auparavant. Ah oui, je sais, Sheila et numéro un, ça peut choquer, mais il fut une époque où la petite fille de français moyen, reconvertie depuis pour la pub vivante pour les bâtonnets de poisson pané du Captain Iglo, vendait des disques… Eh oui, elle chantait en anglais avec beaucoup de dévotion et des shorts moulants… De quoi acheter un ticket de quai pour pouvoir lui filer le train… 

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