« Il est mort,
« Il est mort, le
Bescherelle
« Quand il a parlé,
« Il est mort de honte
« Ribéry, Benzéma,
« C’est pareil… »
Le Bescherelle est mort,
Bernard Pivot est sous perfusion, et les belles lettres françaises ne se
sentent plus très bien… Les quotidiens coups de boutoir des présentateurs de
télé qui après le désormais classique « Médêmezéméssieu bonswar »
enchaînent les liaisons dangereuses et les néologismes cavaliers faisaient
vaciller les fondements classiques et littéraires de notre syntaxe.
Mais sans vouloir être plus
rigoriste qu’un poussiéreux sémiologue, on finissait par s’adapter à des petits
viols gentillets de notre grammaire (et de notre grand-mère si l’on n’était pas
regardant sur la famille…)…
Mais ce qu’on s’est pris
dans la gueule aujourd’hui ressemble plus à la rencontre soudaine d’un passager
sans ceinture de sécurité avec le pare-brise à soixante-dix à l’heure que la
caresse gouleyante d’une main suavement enduite de pommade odorante qui vous
flatte voluptueusement les pommettes dans la chaleur ouatée d’un salon de massage
(qu’il soit ou non à finition manuelle et paiement en liquide)…
En effet, Benzéma a parlé…
Ah évidemment, ça produit sur l’auditoire à peu près le même effet que lorsque Christophe
Maé s’aventure à chanter en live du NTM, ou lorsque Zaz fait un duo avec Manu
Moire qui se dit que finalement, il fait vraiment bien de déguster de la
saucisse plutôt que de la moule…
Benzéma a parlé… D’accord, c’est
à peu de chose près la même chose que lorsque Gilbert Montagné veut peindre, ça
part certainement d’un bon sentiment, mais le résultat est généralement
imbitable… Et Benzéma, la merguez pensante du foot français, qui cause à
Valbuena, l’échantillon de connasse en short, sans savoir qu’il est écouté, ça
atteint évidemment des sommets à côté desquels l’Everest, le K2 et l’Aconcagua
sont de ridicules collinettes pour tapettes du dimanche…
Allez, vous êtes prêts ?
Ceinture attachée, casques avec visière anti-projection vissés sur la cafetière ?
Zou, je balance la sauce… Gaffe ! C’est du brutal, du qui tâche…
« Faut que tu vas voir
le mec. Je te donne ma parole que y a pas d’autre copie »… Evidemment,
après un truc pareil, le silence qui suit du Benzéma, in ze texte, c’est encore
du Benzéma… Autant dire de la connerie intégrale… Par contre, j’aimerai assez
avoir la version de l’avocat de Karim Benzéma, lui qui jurait sur sa carte
professionnelle que la merguez pensante des connasses en short était
parfaitement étranger au chantage…
Tout de même, on aimerait
bien la voir, cette sextape… Pour que l’échantillon fasse dans son froc à ce
point, c’est soit qu’il biaise sa femme comme un manche, soit qu’il a un
micropénis (en rapport avec le reste, quoi), soit qu’il est monté comme un
Rocco, et qu’il n’a pas envie de se taper des wagons de supportrices en chaleur…
On fait ses choux gras de
cette déclaration grammaticalement catastrophique, en se gargarisant de l‘inculture
quasi-intégrale des foutebaleurs, alors que nous avons pléthore de futilités
aujourd’hui…
Même si ce sont désormais
des viandes froides, et qu’ils peuvent attendre, évacuons les décès d’André
Glucksmann, le nouveau philosophe antitotalitaire qui avait piqué la perruque à
Mireille Mathieu et qui a plié son parapluie à 78 ans, et d’Helmut Schmidt,
ancien chancelier allemand entre 1974 et 1982, fumeur invétéré et grand
européen qui a tenu jusqu’à 96 ans en restant dans le débat politique jusqu’à
ces dernières semaines (alors que son grand copain VGE est mort depuis des
lustres).
Petite mort judiciaire
également pour Dieudonné, qui vient de se faire boiter par la CEDH qui a estimé
que le fait d’applaudir sur scène un négationniste notoire ne ressortissait pas
de la liberté d’expression mais était une démonstration de haine et d’antisémitisme.
Les quenelles ont définitivement un goût de vase, ces jours-ci…
Un goût de vase qui n’est
pas pour plaire au Pétillant, qui a fait arrêter un homme qui lui avait fait
une de ces quenelles lors de son déplacement à Moisans… Bravo Manu ! Alors
que votre Gouvernement de bras cassés n’a pas procédé à une seule arrestation
suite au saccage de la ville, vous faites interpeller un pauvre mec qui en
avait marre de cette impunité… Bel exemple… Je reviens, je vais vomir…
Ça m’évitera de dégueuler
des insanités sur les pompes de la Joconde, l’imbuvable Zlatan qui vient de
recevoir le dixième ballon d’or de sa carrière… Dites, c’est parce que les
autres sont vraiment encore plus nuls que des foutebaleurs français, ou parce
que le serbe arrose plus que de raison les jurés ?
Question gros sous, TF1
vient de racheter Newen, la société qui produit « Plus belle la vie »,
sur France 3… D’où les inquiétudes des fans de la merd.. de la série. Inquiétudes,
infondées… C’est tellement nul que c’est au niveau des émissions de la première
chaine… Donc, aucun intérêt à la supprimer !
Gros sous toujours, avec
Manu Macaron, l’amateur de vieilles toupies, qui propose le salaire au mérite…
Il cherche vraiment à ce que Pépère chope un infarctus, ou quoi ? Bon, au
moins, on aura définitivement la preuve que Manu est de droite…
Plus triste, le fan de Star
Wars, atteint d’un cancer rare est décédé dans son sommeil, à l’âge de 32 ans,
cinq jours après avoir vu une version non finalisée de Star Wars 7, son dernier
souhait… Que la force soit avec lui…
Quelle force doit être avec
elle… Elle, c’est la pyramide de Chéops, sont on a décelé une anomalie de température
entre deux blocs voisins sur la façade est, une différence de six degrés
inexplicable… Ou alors, on a oublié d’éteindre le chauffage avant de sortir…
Que la force soit avec eux…
ils en auront bien besoin ! Un quatuor de jeunes entre seize et
vingt-quatre ans, en provenance d’Aulnay-Sous-Bois, a soumis une chanson à France
2 en vue de représenter la France à l’Eurovision 2016… Coup de com’ de la chaîne,
ou enfumage… Allez savoir…
Et le 10 novembre 1960,
Edith Piaf enregistre « Non, je ne regrette rien », chanson où l’interprète
se souvient de son passé, du bien comme du mal et affirme, en faisant table
rase du passé, à propos de ses souvenirs, de ses amours, de ses chagrins, de
ses plaisirs : « Non, rien de rien, rien je ne regrette rien »,
avant de conclure : « car ma vie, car mes joies, aujourd'hui, ça
commence avec toi »… Ah, c’est pas du Louane, ça !

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire