mardi 10 novembre 2015

Brèves du 10 Novembre 2015

« Il est mort,
« Il est mort, le Bescherelle
« Quand il a parlé,
« Il est mort de honte
« Ribéry, Benzéma,
« C’est pareil… »

Le Bescherelle est mort, Bernard Pivot est sous perfusion, et les belles lettres françaises ne se sentent plus très bien… Les quotidiens coups de boutoir des présentateurs de télé qui après le désormais classique « Médêmezéméssieu bonswar » enchaînent les liaisons dangereuses et les néologismes cavaliers faisaient vaciller les fondements classiques et littéraires de notre syntaxe.

Mais sans vouloir être plus rigoriste qu’un poussiéreux sémiologue, on finissait par s’adapter à des petits viols gentillets de notre grammaire (et de notre grand-mère si l’on n’était pas regardant sur la famille…)…

Mais ce qu’on s’est pris dans la gueule aujourd’hui ressemble plus à la rencontre soudaine d’un passager sans ceinture de sécurité avec le pare-brise à soixante-dix à l’heure que la caresse gouleyante d’une main suavement enduite de pommade odorante qui vous flatte voluptueusement les pommettes dans la chaleur ouatée d’un salon de massage (qu’il soit ou non à finition manuelle et paiement en liquide)…

En effet, Benzéma a parlé… Ah évidemment, ça produit sur l’auditoire à peu près le même effet que lorsque Christophe Maé s’aventure à chanter en live du NTM, ou lorsque Zaz fait un duo avec Manu Moire qui se dit que finalement, il fait vraiment bien de déguster de la saucisse plutôt que de la moule…

Benzéma a parlé… D’accord, c’est à peu de chose près la même chose que lorsque Gilbert Montagné veut peindre, ça part certainement d’un bon sentiment, mais le résultat est généralement imbitable… Et Benzéma, la merguez pensante du foot français, qui cause à Valbuena, l’échantillon de connasse en short, sans savoir qu’il est écouté, ça atteint évidemment des sommets à côté desquels l’Everest, le K2 et l’Aconcagua sont de ridicules collinettes pour tapettes du dimanche…

Allez, vous êtes prêts ? Ceinture attachée, casques avec visière anti-projection vissés sur la cafetière ? Zou, je balance la sauce… Gaffe ! C’est du brutal, du qui tâche…

« Faut que tu vas voir le mec. Je te donne ma parole que y a pas d’autre copie »… Evidemment, après un truc pareil, le silence qui suit du Benzéma, in ze texte, c’est encore du Benzéma… Autant dire de la connerie intégrale… Par contre, j’aimerai assez avoir la version de l’avocat de Karim Benzéma, lui qui jurait sur sa carte professionnelle que la merguez pensante des connasses en short était parfaitement étranger au chantage…

Tout de même, on aimerait bien la voir, cette sextape… Pour que l’échantillon fasse dans son froc à ce point, c’est soit qu’il biaise sa femme comme un manche, soit qu’il a un micropénis (en rapport avec le reste, quoi), soit qu’il est monté comme un Rocco, et qu’il n’a pas envie de se taper des wagons de supportrices en chaleur…

On fait ses choux gras de cette déclaration grammaticalement catastrophique, en se gargarisant de l‘inculture quasi-intégrale des foutebaleurs, alors que nous avons pléthore de futilités aujourd’hui…

Même si ce sont désormais des viandes froides, et qu’ils peuvent attendre, évacuons les décès d’André Glucksmann, le nouveau philosophe antitotalitaire qui avait piqué la perruque à Mireille Mathieu et qui a plié son parapluie à 78 ans, et d’Helmut Schmidt, ancien chancelier allemand entre 1974 et 1982, fumeur invétéré et grand européen qui a tenu jusqu’à 96 ans en restant dans le débat politique jusqu’à ces dernières semaines (alors que son grand copain VGE est mort depuis des lustres).

Petite mort judiciaire également pour Dieudonné, qui vient de se faire boiter par la CEDH qui a estimé que le fait d’applaudir sur scène un négationniste notoire ne ressortissait pas de la liberté d’expression mais était une démonstration de haine et d’antisémitisme. Les quenelles ont définitivement un goût de vase, ces jours-ci…

Un goût de vase qui n’est pas pour plaire au Pétillant, qui a fait arrêter un homme qui lui avait fait une de ces quenelles lors de son déplacement à Moisans… Bravo Manu ! Alors que votre Gouvernement de bras cassés n’a pas procédé à une seule arrestation suite au saccage de la ville, vous faites interpeller un pauvre mec qui en avait marre de cette impunité… Bel exemple… Je reviens, je vais vomir…

Ça m’évitera de dégueuler des insanités sur les pompes de la Joconde, l’imbuvable Zlatan qui vient de recevoir le dixième ballon d’or de sa carrière… Dites, c’est parce que les autres sont vraiment encore plus nuls que des foutebaleurs français, ou parce que le serbe arrose plus que de raison les jurés ?

Question gros sous, TF1 vient de racheter Newen, la société qui produit « Plus belle la vie », sur France 3… D’où les inquiétudes des fans de la merd.. de la série. Inquiétudes, infondées… C’est tellement nul que c’est au niveau des émissions de la première chaine… Donc, aucun intérêt à la supprimer !

Gros sous toujours, avec Manu Macaron, l’amateur de vieilles toupies, qui propose le salaire au mérite… Il cherche vraiment à ce que Pépère chope un infarctus, ou quoi ? Bon, au moins, on aura définitivement la preuve que Manu est de droite…

Plus triste, le fan de Star Wars, atteint d’un cancer rare est décédé dans son sommeil, à l’âge de 32 ans, cinq jours après avoir vu une version non finalisée de Star Wars 7, son dernier souhait… Que la force soit avec lui…

Quelle force doit être avec elle… Elle, c’est la pyramide de Chéops, sont on a décelé une anomalie de température entre deux blocs voisins sur la façade est, une différence de six degrés inexplicable… Ou alors, on a oublié d’éteindre le chauffage avant de sortir…

Que la force soit avec eux… ils en auront bien besoin ! Un quatuor de jeunes entre seize et vingt-quatre ans, en provenance d’Aulnay-Sous-Bois, a soumis une chanson à France 2 en vue de représenter la France à l’Eurovision 2016… Coup de com’ de la chaîne, ou enfumage… Allez savoir…

Et le 10 novembre 1960, Edith Piaf enregistre « Non, je ne regrette rien », chanson où l’interprète se souvient de son passé, du bien comme du mal et affirme, en faisant table rase du passé, à propos de ses souvenirs, de ses amours, de ses chagrins, de ses plaisirs : « Non, rien de rien, rien je ne regrette rien », avant de conclure : « car ma vie, car mes joies, aujourd'hui, ça commence avec toi »… Ah, c’est pas du Louane, ça ! 

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