vendredi 31 mars 2017

Brèves du 31 mars 2017

Casses-burnes de tous pays, unissez-vous !

Oui, unissez-vous pour venir consciencieusement me péter les réserves ADN, me piétiner les burettes, me les briser menu, voire me les brouter jusqu’au noyau…

J’adore ça, me tartiner des gâte-sauces dès potron-minet qui viennent par la voie téléphonique ou de vive voix avec des relents de café-clope dans l’arrière-gorge vous entretenir pendant des trop longues minutes de l’état de leurs artères, de leur élastique de string ou de la propreté de leurs chaussettes…

J’en choperai presque une demi-molle quasi-exploitable buccalement parlant à me fader les états d’âme de la pauvre ménagère de cinquante ans qui après trente ans de mariage, et autant de kilos supplémentaires, se fait larguer par monsieur qui préfère lutiner de la starlette de vingt balais qui marche au pétrole lampant, les humeurs de la copropriétaire de résidence naturiste qui se trouve incommodée par l’odeur de la merguez du marocain du studio-cabine d’à-côté alors qu’elle se fait quotidiennement rôtir la moule au barbecue solaire en position gynécologique…

Mais point trop n’en faut !

Je veux bien servir de dégorgeoir aux humeurs trop amères de mes concitoyens, de décrottoir aux arrière-pensées dégueulasses de certains de mes contemporains ou de pompe à merde pour quelques fosses septiques engorgées que constituent quelques clients… Mais pas en même temps !

Hélas, l’étalement des vacances est inconnu aux gens de robe, et je ne vise pas les escaladeuses de braguette de la Rue Saint Denis qui elles se font une spécialité de s’étaler sur leur grabat, et depuis ce matin, je me les tartine les uns après les autres…

Du bonheur en barre, de la félicité en granulés solubles dans l’eau tiède, du petit-lait à l’ambroisie qui vous humecte le larynx d’une douce torpeur gustative enivrante…

Heureusement que j’avais pour m’amuser un peu cette inflexion de la respiration qui me conduisait périodiquement à tenter d’expulser Dieu sait quoi de mes petits poumons, évoquant alors sans honte l’éternelle Marguerite Gauthier, cette pouffiasse maniérée qui kiffait trop sa race une fleur de la famille des théacées…

J’avais ça, et j’avais aussi ces nouvelles toujours aussi rassurantes et rassérénantes sur l’état de notre pauvre monde…

Rassurez-vous, vous pouvez vous griller vos trois paquets de Camel sans filtre par jour, écluser votre demi-muid de gros rouge de chez Gévéor à chaque repas, vous ne verrez pas l’avenir forcément beaucoup plus noir qu’il ne se présente actuellement.

On continue à déjouer des attentats un peu partout dans le monde, réussissant à prendre les enturbannés de vitesse avant qu’ils ne se livrent à leur séance d’exhibition sexuelle habituelle qui consiste à se faire sauter en public. Le dernier en date l’a été à Venise, où le projet de faire péter le Pont Rialto est tombé à l’eau (forcément, dans une cité lacustre…). A défaut de Rialto, il reste aux enturbannés pour regretter tout cela le Pont des Soupirs…

Et chez nous, l’horizon n’est plus ni rose, ni bleu, ni vert-de-gris… Il est tout bonnement… bizarre ! Difficile de déterminer la couleur politique de Manu Macaron, le déglingueur de vieux matous rechapés, qui a le vent en poupe façon Quarantièmes Rugissants à moins d’un mois du premier tour. A un point tel que Brigitte aurait déjà pris les mesures des pièces élyséennes pour retapisser…

On pourra dire ce que l’on veut, mais le tringleur des portes arrière pas toujours bien démerdées se débrouille comme un chef. Plutôt agréable à la vue (j’en connais qui se ruinent régulièrement des slips et des rideaux en organza), habile à l’oral, assez démerdard pour asphyxier toute velléité de fuite sur des affaires gênantes, suffisamment fumeux sur son programme pour arriver à mécontenter le moins d’électeurs possible… Et surtout, relativement nouveau dans les arènes politocardes !

Une bouffée d’air frais qui plaît aux français, qui de toute manière, en ont plus que soupé des éternels vieux coutons qui polluent leurs draps et la vie politique depuis des décennies…

Moule-à-gaufres qui nous joue de l’orgue « Hamon » avec la conviction d’un décavé moribond, c’est le mec qu’on n’a même pas envie d’inviter à la veillée funèbre de la Tante Rosemonde qu’à fini façon hachis parmentier sous les roues jumelées d’un trente-huit tonnes…

Toutansourcil, ce n’est guère mieux, le genre de petit merdeux insolent, avec la morve qui dégouline et les mirettes collées au front, qui nargue son entourage. Dernière fanfaronnade en date ? « Jamais les juges ne pourront démontrer que l’emploi de mon épouse était fictif »… Dans l’inconscient collectif, ça veut clairement dire que Miss Penny-Money n’en foutait pas une rame, s’en mettait plein les poches, et qu’elle a été assez maline pour ne pas laisser de preuves…

Ajoutez-y une large dose de soupçon de détournement de fonds publics au compteur de Laurent Wauquiez, la honteuse arrogante qui se voit déjà Première Dauphine à Matignon, vous faitez mijoter jusqu’au 23 avril… Et vous obtenez une môme vert-de-gris au second tour… Bravo la droite…

Et le 31 mars 1979, en direct depuis Jérusalem, le Concours Eurovision de la Chanson offre un final inoubliable, ou à tout le moins d’un suspence haletant. La lutte est serrée au compteur entre Israël, et l’Espagne, qui doit voter la dernière. Alors qu’elle mène d’un point sur Israël, l’Espagne leur octroie dix points, et se prive de la victoire… La pauvre Betty Missego, qui défendait « Su cancion », a dû faire montre de torrents de self-control pour ne pas trop afficher sa déception… 

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