mercredi 15 mars 2017

Brèves du 15 Mars 2017

Non, franchement, nous n’avons pas les mêmes valeurs…

Le premier qui évoque, de près, de loin, de face de traviole de tangente ou d’exponentielle sinusoïdale décalée cette spécialité charcutière à base de viande longuement cuite dans sa graisse et écrasée à la main qui fit, à la fin du dix-neuvième siècle, la renommée d’une ville sarthoise, se prend outre ma main dans la gueule, et mon quarante-trois dans le réservoir à Bounty, une bassine de Bordeaux-Chesnel sur la perruque !

Je n’en peux plus de bouffer de la rillette du matin au soir, depuis potron-minet jusqu’à l’infusion verveine-arsenic de onze heures, assaisonnée selon l’humeur du moment et accommodée selon l’envie de l’interlocuteur !

Ras la cafetière d’entendre causer du Pot de rillettes présidentiable à l’heure du café au lait dans lequel on trempe goulument une tartine de rillette beurrée… euh ! de margarine à la confiture de régime ! Par-dessus la moumoutte crêpée de se faire rabattre les esgourdes par les dernières divagations du Monosourcil alors qu’on se tape une andouille mayo à la pause déjeuner ! Plus rien à cirer de la dernière révélation fracassante qu’elle arrive toujours la veille de la parution du Connard Déchaîné sur les exactions de Fi(ll)on et de sa bande de trouduc…

J’adore les spaghettis à la bolognaise, et je pourrais aisément pousser la Lopez du cinquième dans les escaliers pour récupérer sa part au banquet de l’Amicale du quartier des Anciens Eunuques Unijambistes abonnés au Gaz ; mais je vous avoue qu’après la cinquième plâtrée de deux kilos, je pourrais envisager l’éventualité d’une certaine lourdeur au niveau du bidou…

Je serai capable de faire Béziers-Schiltigheim à genoux par les chemins vicinaux pour déguster du cake anglais, mais je confesse qu’après la vingt-cinquième tranche, y a comme un léger ralentissement du rythme et une montée d’une irrépressible nausée dont la force est à peine inférieure à celle que je ressentis le jour où j’entendis le premier disque de Christophe Maé…

Et actuellement, je suis au niveau d’écœurement de dix plâtrées de spaghettis et de cinquante tranches de cake, arrosées de l’intégrale du « Dingue dingue dingue » en 78-tours…

J’ai la dextre parkinsonienne au moment d’allumer le téléviseur, et j’en jaunis à l’idée au moment des informations radiodiffusées… Et j’en arrive à ne plus comprendre l’acharnement médiatique à tirer des croupières à Toutansourcil…

Le mec est loin, très loin d’être blanc-bleu avec un premier prix de moralité du Couvent de Sainte-Bernadette Des Mobylettes à Acétylène Dénaturé, certes ! Mais cette pugnacité à déterrer le moindre petit lièvre, à sortir du placard le macchabée le plus ténu, à révéler la plus iotatesque contravention bénigne me les brise menu, mais alors gravement menu !

A ce rythme-là, qui relève plus de Dallas chez le Volatile Enchaîné que d’une réel travail journalistique sérieux, on va apprendre d’ici au premier tour que Tronche de Rillettes a un jour mis un bouton dans le tronc de la basilique de Saint Alceste Du Moisi sous les Ongles…

L’actualité est-elle à ce point béante de vide intergalactiquement sidéral qu’on ne peut parler d’autre chose que de Toutansourcil et de Miss Penny-Money ? Sérieux !

Allez, on efface Fi(ll)on de nos mémoires, comme cela risque de se passer le dimanche vingt-trois avril, on essaie de parler d’autre chose…

Quand on pense que c’est vraisemblablement le Nain à talonnettes qui pilote les scuds pour couler le mormon sarthois, flanquer Harry Potter vieux à la place et préparer son éternel retour pour 2022… Ah merde ! Et rev’la le condidat !

Bon, recentrons-nous… Et puisqu’on parle de tout mettre au centre, profitons-en d’évoquer rapidement le candidat qui cherche à nous la mettre profond avec un programme évanescent, des costumes moulebite à trois mille boules la manche, et une vieille peau qui fait tapisserie sur scène et tient le chandelier à la ville…

Ah ! Manu Macaron, son froc sur les chaussettes noires dans un bureau de la maison Ronde et ses minauderies de honteuse… C’est marrant, mais sa terrine de minet plus trop frais mais encore largement baisable me fait monter le long de l’œsophage une incoercible envie de gerber tant on a pu gober de son image récemment…

Bon, alors… Si j’exclus la météo (trop problématique avec le remplacement épineux du squelette sur pattes de la première par une jeunette encore plus incolore que de la flotte, et de la mise à l’antenne sur la deux d’une trisomique pour plagier les bulletins de la une…), les unes des magazines féminins (page 4 : accepte-toi comme tu es, gros boudin ; page 10 : perdez cinq kilos sans peine avant le maillot, page 30 : recette d’un fondant au chocolat et son coulis au saindoux), et les chansons du prochain concours Eurovision (déjà que les français n’ont pas le moral…)…

Ben, il ne reste plus guère d’intéressant, et encore je suis poli, que Benoît Hamon-Aval, toujours aussi Moule-à-Gaufres dans son costume mal taillé de candidat socialiste qui réussit à faire le vide autour de lui sans lever les bras… Ah ! Moule-à-gaufres et son programme... Il y a tant à dire… Voila, voila…

Sinon, on aura une niaiserie russe à l’Euromachintruc, gloussé par une blondasse en fauteuil roulant… Décidément, on ne recule devant rien… Après les aveugles (en 1992), les blessés de guerre (en 1994), les m’sieur-dame (en 1998), les marionnettes (en 2008), les vioques (en 2012), les mongols (en 2015), c’est la seconde fois qu’on envoie un handicapé physique sur la scène du Concours… Bon, ben, il ne nous reste plus qu’à envoyer Vincent Lambert au casse-pipe, nous…

Bon, profitons de l’heure tardive et de ce que les pensionnaires de l’Hospice des Vieux Glands d’Yféssouluy ronflent depuis deux heures après le tapioca de 18h45, pour souffler la bougie et claquer la bise à Cyril Féraud, la blonde icône des mamies à cheveux bleus et dentiers baladeurs, qui préside avec gentillesse et parfois une bonne dose de blonditude cachant mal une bonne dose de Steevy, aux destinées de Slam sur la troisième chaîne. Le blondinet vit le jour le 15 mars 1985 à Digne-les-Bains. Si, si, ça existe, c’est en France, et on arrive même à produire des grandes gigues comme la Féraud… 

 L’image contient peut-être : 1 personne, assis, chaussures et intérieur

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire