Non,
franchement, nous n’avons pas les mêmes valeurs…
Le premier
qui évoque, de près, de loin, de face de traviole de tangente ou d’exponentielle
sinusoïdale décalée cette spécialité charcutière à base de viande longuement
cuite dans sa graisse et écrasée à la main qui fit, à la fin du dix-neuvième
siècle, la renommée d’une ville sarthoise, se prend outre ma main dans la
gueule, et mon quarante-trois dans le réservoir à Bounty, une bassine de
Bordeaux-Chesnel sur la perruque !
Je n’en peux
plus de bouffer de la rillette du matin au soir, depuis potron-minet jusqu’à l’infusion
verveine-arsenic de onze heures, assaisonnée selon l’humeur du moment et
accommodée selon l’envie de l’interlocuteur !
Ras la
cafetière d’entendre causer du Pot de rillettes présidentiable à l’heure du
café au lait dans lequel on trempe goulument une tartine de rillette beurrée…
euh ! de margarine à la confiture de régime ! Par-dessus la moumoutte
crêpée de se faire rabattre les esgourdes par les dernières divagations du
Monosourcil alors qu’on se tape une andouille mayo à la pause déjeuner !
Plus rien à cirer de la dernière révélation fracassante qu’elle arrive toujours
la veille de la parution du Connard Déchaîné sur les exactions de Fi(ll)on et
de sa bande de trouduc…
J’adore les
spaghettis à la bolognaise, et je pourrais aisément pousser la Lopez du
cinquième dans les escaliers pour récupérer sa part au banquet de l’Amicale du
quartier des Anciens Eunuques Unijambistes abonnés au Gaz ; mais je vous
avoue qu’après la cinquième plâtrée de deux kilos, je pourrais envisager l’éventualité
d’une certaine lourdeur au niveau du bidou…
Je serai
capable de faire Béziers-Schiltigheim à genoux par les chemins vicinaux pour
déguster du cake anglais, mais je confesse qu’après la vingt-cinquième tranche,
y a comme un léger ralentissement du rythme et une montée d’une irrépressible
nausée dont la force est à peine inférieure à celle que je ressentis le jour où
j’entendis le premier disque de Christophe Maé…
Et
actuellement, je suis au niveau d’écœurement de dix plâtrées de spaghettis et
de cinquante tranches de cake, arrosées de l’intégrale du « Dingue dingue
dingue » en 78-tours…
J’ai la
dextre parkinsonienne au moment d’allumer le téléviseur, et j’en jaunis à l’idée
au moment des informations radiodiffusées… Et j’en arrive à ne plus comprendre
l’acharnement médiatique à tirer des croupières à Toutansourcil…
Le mec est loin,
très loin d’être blanc-bleu avec un premier prix de moralité du Couvent de
Sainte-Bernadette Des Mobylettes à Acétylène Dénaturé, certes ! Mais cette
pugnacité à déterrer le moindre petit lièvre, à sortir du placard le macchabée
le plus ténu, à révéler la plus iotatesque contravention bénigne me les brise
menu, mais alors gravement menu !
A ce
rythme-là, qui relève plus de Dallas chez le Volatile Enchaîné que d’une réel
travail journalistique sérieux, on va apprendre d’ici au premier tour que Tronche
de Rillettes a un jour mis un bouton dans le tronc de la basilique de Saint
Alceste Du Moisi sous les Ongles…
L’actualité
est-elle à ce point béante de vide intergalactiquement sidéral qu’on ne peut
parler d’autre chose que de Toutansourcil et de Miss Penny-Money ? Sérieux !
Allez, on
efface Fi(ll)on de nos mémoires, comme cela risque de se passer le dimanche
vingt-trois avril, on essaie de parler d’autre chose…
Quand on
pense que c’est vraisemblablement le Nain à talonnettes qui pilote les scuds
pour couler le mormon sarthois, flanquer Harry Potter vieux à la place et
préparer son éternel retour pour 2022… Ah merde ! Et rev’la le condidat !
Bon,
recentrons-nous… Et puisqu’on parle de tout mettre au centre, profitons-en d’évoquer
rapidement le candidat qui cherche à nous la mettre profond avec un programme
évanescent, des costumes moulebite à trois mille boules la manche, et une
vieille peau qui fait tapisserie sur scène et tient le chandelier à la ville…
Ah ! Manu
Macaron, son froc sur les chaussettes noires dans un bureau de la maison Ronde
et ses minauderies de honteuse… C’est marrant, mais sa terrine de minet plus
trop frais mais encore largement baisable me fait monter le long de l’œsophage une
incoercible envie de gerber tant on a pu gober de son image récemment…
Bon, alors…
Si j’exclus la météo (trop problématique avec le remplacement épineux du
squelette sur pattes de la première par une jeunette encore plus incolore que
de la flotte, et de la mise à l’antenne sur la deux d’une trisomique pour plagier
les bulletins de la une…), les unes des magazines féminins (page 4 :
accepte-toi comme tu es, gros boudin ; page 10 : perdez cinq kilos
sans peine avant le maillot, page 30 : recette d’un fondant au chocolat et
son coulis au saindoux), et les chansons du prochain concours Eurovision (déjà
que les français n’ont pas le moral…)…
Ben, il ne
reste plus guère d’intéressant, et encore je suis poli, que Benoît Hamon-Aval, toujours
aussi Moule-à-Gaufres dans son costume mal taillé de candidat socialiste qui
réussit à faire le vide autour de lui sans lever les bras… Ah ! Moule-à-gaufres
et son programme... Il y a tant à dire… Voila, voila…
Sinon, on aura
une niaiserie russe à l’Euromachintruc, gloussé par une blondasse en fauteuil
roulant… Décidément, on ne recule devant rien… Après les aveugles (en 1992), les
blessés de guerre (en 1994), les m’sieur-dame (en 1998), les marionnettes (en
2008), les vioques (en 2012), les mongols (en 2015), c’est la seconde fois qu’on
envoie un handicapé physique sur la scène du Concours… Bon, ben, il ne nous
reste plus qu’à envoyer Vincent Lambert au casse-pipe, nous…
Bon,
profitons de l’heure tardive et de ce que les pensionnaires de l’Hospice des
Vieux Glands d’Yféssouluy ronflent depuis deux heures après le tapioca de
18h45, pour souffler la bougie et claquer la bise à Cyril Féraud, la blonde icône
des mamies à cheveux bleus et dentiers baladeurs, qui préside avec gentillesse
et parfois une bonne dose de blonditude cachant mal une bonne dose de Steevy,
aux destinées de Slam sur la troisième chaîne. Le blondinet vit le jour le 15
mars 1985 à Digne-les-Bains. Si, si, ça existe, c’est en France, et on arrive même
à produire des grandes gigues comme la Féraud…
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