« Tout
nu et tout bronzé,
« Je ne
crains pas les petits minets
« Qui
mangent leur ronron au drugstore
« Car je
préfère manger à la cantine
« Avec
les copains et les copines ».
A l’heure des
duos improbables et virtuels entre stars décédées et demi-vedettes guère plus
vivantes où la prestation la plus virtuelle n’est pas forcément toujours du
côté de la chanteuse morte ou de l’interprète crevé, il n’est plus rien qui
puisse faire bander les fans.
Excluons
immédiatement le bout de téton brièvement suggéré pendant quarante-cinq
secondes au détour d’un corsage largement béant tel le gouffre de Padirac, ou
le paquet difficilement contenu dans un pantalon tellement moulebite qu’on sait
immédiatement si l’on a affaire à un israélite ou pas, de la liste des éléments
bandogènes des populations de fans, troupeau moutonnier de pré-pétasses
prépubères qui hurlent à la mort à chaque mention du nom de leur idole du
moment, de tarlouzes assermentées qui ont déroulé autant de câbles qu’un
cuirassé de la dernière guerre et de viragos bitophobes qui se bellinent le
brémouzard à cordes touffues sur l’intégrale de Suzy Solidor par Mick Micheyl.
Pour peu qu’on
veuille se dégourdir le mulot sur la toile, le fan moyen se verra offrir à ses
yeux ébaubis tout ce qu’il peut désirer sur l’objet de son fanatisme aveugle et
bégueule, de la biographie intégrale et dangereusement extensive jusqu’à la
discographie mondiale exhaustive avec les différences d’impression des
pochettes.
Avec un poil
de débrouillardise, et un portefeuille au moins aussi rembourré que la Réserve
Fédérale Américaine, vous pourrez vous délecter du pressage tanzanien de la reprise
en maori de « Eres tu », médaille d’argent eurovisuelle en 1973, de l’édition
brésilienne promotionnelle de la chanson suisse du Grand Prix 1964, voire de l’inaccessible
version moldo-slovaque de la participation liechtensteinoise du concours 1955…
Mais jamais,
ô grand jamais vous ne pourrez trouver cette chanson de Carlos Dutronc, alliant
la grâce pachydermique d’un Airbus dans une chambre d’hôtel de Gonesse à la
discrète ironie explosive d’une grenade balancée au Drugstore Publicis sur un
quelconque support enregistré commercial.
On avait
tendance à l’oublier, mais le rondouillard Carlos, interprète de tant de
refrains potaches, voire carrément lestes, savait allier à l’attentat auditif l’attentat
plus matériel, comme en témoigne sa comparution à partir d’aujourd’hui pour
assassinats devant la Cour d’Assises spéciale de Paris pour l’attentat du Drugstore
Publicis en 1974.
Certes, la
Justice est parfois lente, mais dans ce cas, on bat tous les records !
Surtout que les magistrats ont décidé de faire comparaître un mort, le rondouillard
chanteur étant décédé voici près de dix ans. Carlos, un terroriste !
Si ça
continue, on va nous balancer que François Fi(ll)on est une pourriture rongée
par la corruption jusqu’à la moelle de son ADN, que Macron n’est qu’un opportuniste
qui vient exhiber ses chaussettes noires au jité et qui prêt à toutes les
compromissions pour arriver à ses fins, y compris celle de rouler des galoches
au sosie féminin d’Amanda Lear vieillarde, et que Kendji Girac n’est qu’une gitane
qui se fait fumer sans filtre…
Non, je ne
crains pas les petits minets qui se mangent le ronron entre copines ! Et
de la petite frappe demi-sel qui miaule des conneries bêtes à bouffer de la
bite par paquets de douze et sans sel sur un pseudo-rythme « boum-boum »
qui fait mouiller le string des tantes à la sexualité de garçons de bain turcs,
on en a eu un wagon en solde ce weekend !
Avalanche de
résultats dans la galaxie eurovisuelle avec des finales nationales à la pelle
et des résultats pas toujours conformes à ce que l’on attend pour concourir au
Grand Prix de l’Euromachinchose : on a failli avoir quelques bonnes
chansons ! Si, un de ces soirs, je suis à la limite de me faire un Mike
brant depuis le rez de chaussée, je m’enfilerai les 43 bouses en compétition, et
je vous en ferai un kaléidoscope… Sauf si vous avez des idées noires…
Pour le
moment, je verrai plutôt tout en rouge écarlate avec une légère pointe de
carmin, notamment en ce qui concerne les condidats à l’Erection Pestilentielle.
Et avant tout autre, notre Toutansourcil préféré, qui vogue de révélation en
scoop et qui franchement devrait penser à se faire sponsoriser par Pampers tant
il est dans la merde.
Comme si les
attentats du Petit Canard ne suffisaient pas, voila qu’on apprend que le Pot de
rillettes s’est fait offrir pour plus de 48.000 € de fringues. Vous me direz qu’avec
le nombre de vestes qu’il prend et de costards qu’il se fait tailler…
Sarko a même
trouvé excessif ce prix, indiquant que ses costumes coutaient moins cher. Forcément,
on a besoin de moins de tissu pour les tailles enfant…
Mais attention,
le candidat le mieux fringué de la politosphère promet un code de bonne
conduite pour ses ministres s’il est élu. Et rien pour le président, of course…
Puisqu’on
parle gros sous, arrêtons-nous un instant sur les petits candidats de cette
campagne, ceux qui n’ont pas les faveurs des media et qui risquent de faire
encore pire qu’une chanson française à l’eurovision. Le candidat socialiste,
parce qu’il y en a encore un, c’est Benoît Hamon, dit Moule-à-gaufres, tant
vous avez l’irrépressible envie de lui en coller une dès qu’on le télévise. Et
le plus gros donateur financier de Moule-à-gaufres, c’est l’épouse de
Costa-Gavras. Vraisemblablement parce qu’elle aime le cinéma…
Du cinéma à
la téléréalité, il n’y a qu’un pas, et quelques marches dans l’intérêt qu’il
faut lui porter. Franchissons-les en prenant garde de ne pas nous casser le
tronche en descendant vers le local à poubelles… Avec une nouvelle de poids, du
grave lourd : Loana (rien à voir avec le « lourd » précédemment
mentionné) vient de jurer ses grands dieux que Jean-Edouard et elle n’avaient
pas fait l’amour dans la piscine du Loft… En tous cas, ils ont bien humidifié
les instruments…
Et le 13 mars
1951 naissait celui qui allait donner à Israël sa toute première victoire
eurovisuelle, assez surprenante à l’époque, vingt ans avant Dana International,
avec un titre onomatopée très couru au concours, « A-ba-ni-bi » :
Izhar Cohen. Non content de cette victoire couronnée d’un grand succès
discographique, il retournera au Concours en 1985 avec moins de succès et un
titre semble-t-il cochon puisqu’il s’intitulait « Olé olé »…
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