mercredi 8 mars 2017

Brèves du 08 Mars 2017

« Bonne fête, Paulette ! »

Bonne fête, Arlette, Josiane, Mauricette, Cunégonde, Mahaut, Rolande, Raymonde, Marie-Félicité, Georgette, et autre Nadine…

Oui, Bonne Fête Mesdames, Mesdemoiselles, jeunes filles, vieux trumeaux, viragos homenasses, brouteuses saphiques, escaladeuses de braguettes, bigotes de bénitier, demi-vierges folles et cocottes à la motte incendiée !

C’est avec une sincérité qui me déchire le cœur jusqu’à l’extrême limite de la fracture du myocarde, une humilité qui ferait passer le moins présomptueux des pusillanimes pour un dangereux m’as-tu-vu, et une déférence à faire bouillonner jusqu’à évaporation tous les serviles serviteurs courbés dégoulinants d’obséquiosité flagornante, que je vous souhaite une excellente Journée Internationale de la Femme !

A l’instar d’ailleurs du Connard à L’orange qui déclare au femmes son « immense respect »… Habile stratagème de Donald Trump pour se les mettre dans la poche, et se les embarquer chez lui un doigt dans la chatte façon pack de bières…

Profitez avec une avidité de biafraise affamée devant un buffet campagnard garni de ces vingt-quatre heures durant lesquelles on viendra vous beurrer la tartine de fausses flatteries sur votre statut, votre courage et la justesse de votre combat. La vaisselle, les courses, le torchage des moutards et l’épongeage du mari peuvent bien attendre jusqu’à demain…

Réserver une journée aux femmes, c’est aller au parfait opposé de ce que cette journée est censée représenter. C’est stigmatiser encore plus ces femelles à la migraine toujours mal placée et à la langue toujours pendue là où il ne faut pas.

Réserver une journée à la femme, c’est la rétrograder au même niveau que ces insignifiantes broutilles dont on nous gonfle le mou durant ces 450 journées internationales qui surchargent le calendrier. C’est les traiter à l’égal du pop-corn (fêté le 19 janvier), de la photographie au Sténopé (24 avril), de la frite belge (1er août), des terrines de pâtés de campagne à l’armagnac vieux (31 avril), de la rétention d’eau en milieu aqueux lors d’apnées de quatre minutes vingt (31 juin), ou du moulebite en lycra vert qui fait déborder les poils sur le côté (31 septembre)…

Bonne fête, François ! Ah oui, bonne fête parce que depuis quelque temps, c’est ta fête tous les jours, et parfois, y a même du rab’ dans la même journée ! Bonne fête, parce qu’honnêtement, t’es vraiment pas un cadeau, François « Toutansourcil » Fi(ll)on !

Non content de nous les brouter carrément menu avec tes apitoiements de chialeuse patentée (et pas tentante, vu le gadin que tu prends dans les sondages), tu te démultiplies l’égo façon exponentielle tangentielle en te comparent, pour te défendre, à Jeanne D’Arc. Avec tes cinq gosses, tu ne peux pas te prétendre pucelle ; et même si ton programme part en fumée, les juges ne t’ont pas cru, pour mieux te faire mijoter à feu doux…

Alors évidemment, tu vas nous causer de déstabilisation politique avec l’exhibition de tes casseroles qu’on croirait le rayon Arts Ménagers du BHV, et du prêt non déclaré, le dernier lièvre du terrier… Marinette aussi nous la joue Caliméro à dentier de pitbull en alléguant l’instrumentalisation de la justice pour lui nuire (tiens, elle a des renvois de texte de discours de son paternel…).

Bonne fête, François ! Car c’est ta fête en ce moment, même au sein de tes amis, tu fais du schuss. François Baroin lui-même a plus la côte que toi ! Pipoland plus populaire que Toutansourcil ? Et pourquoi pas Nadine Morano en double page de Lui, tant qu’à faire ?

Bonne fête, François ! Et saches que ces vœux sont sincères, enfin, aussi sincères qu’un homme politique peut l’être quand il souhaite se faire élire… Je n’ai pas changé d’opinion sur toi, moi ! Je n’ai pas été comme ces girouettes qui retournaient leur veste à en faire craquer les doublures chaque fois que le vent tournait sur la morne plaine de la Sarkozie désertée ! A la Lanterne, les Solère, Jégo, Pécresse qui avaient sauté à la flotte dès les premières voies d’eau et qui reviennent à la nage, la bouche en cœur et remplies de fadaises sucrées pour espérer un retour en grâce ! A cachot, les Jean(-Christophe Lagarde, les Morano et consorts qui chantonnaient le « je t’aime un peu, beaucoup » et qui se sentent obligés de revenir se frotter aux bas de frocs de Toutansourcil !

Bonne fête, François ! Et profites-en bien, parce que l’union quasi-sacrée ne va pas durer longtemps… Déjà le cannelé sinistre avertit que le nabot à chanteuse aphone a fait des pieds et des mains pour caser Harry Potter vieux… D’ici à croire que l’Ex serait de nature à vouloir tout manipuler, tout contrôler… Et pourquoi pas une ingérence russe dans l’élection américaine, tant qu’on y est !

Bonne fête, Manu ! T’es vraiment un gâté pourri en ce moment ! On parle de toi sans cesse dans les média (Merci à la galette fourrée), tu vogues sur une vague d’opinions favorables, et tu ratisses large. Notre Drame de Paris vient de se rallier à toi (et pas seulement parce que tu lui en as mis plein la lampe l’autre soir).

Le ralliement de Bertrand Delanoë au pilonneur de carcasses faisandées va faire hurler rue de Solférino, d’autant plus que l’Esméralda du Vélib a flingué Moule-à-Gaufres qui présente un programme dangereux. C’est beau une telle unité socialiste…

Tellement beau que ça pourrait voler en éclats façon pare-brise en verre sécurit au premier gravillon. Et question gravillon, le Parquet National Financier risque d’en lancer un d’un bon kilo, à propos de soupçons de favoritismes dans un déplacement du Saint Honoré des Vieux-Choux-Fleurs à Las Vegas. Il réclame plus d’informations.

C’est plus une présidentielle, c’est une partie de bowling !

Et visiblement, Moule-à-Gaufres tente de faire un strike en attaquant Macron à Marseille, estimant qu’il manque du plus élémentaire sens de justice sociale. Encore un qui ne s’est pas regardé la poutre dans la mimine…

Bonne fête, mes oreilles ! Oui, je souhaite également une bonne fête à mes oreilles, parce que récemment, elles n’ont pas été à la fête… Les sélections nationales en vue de la 62ème édition du Grand Concours de l’Euromachinchose vont bon train, et nous livrent à chaque gare des pépites (peu), des bouses (généralement) et des merdasses inqualifiables dont les hystériques du falbala eurovisuel vont se tremper le string fluo en jurant que c’est la meilleure musique sur Terre depuis le dernier remix de Dalida par Christophe Beaugrand…

Préparez-vous à une attaque au gaz moutarde auditif le 13 mai au soir… Si l’on isole le Réquiem plaintif du Con de l’Alma, vous vous faderez un mix de rap et de yodel en provenance de Roumanie (c’est au-delà du supportable passé quinze secondes, et vous risquez de dérégler les pacemakers des quinze kilomètres à la ronde), et vous subirez le retour du Portugal par la voix pleine d’arêtes de morue d’un chevelu qui miaulera une guimauve insipide. Quant à Loreen, grande gagnante de 2012 qui retentait à nouveau sa chance, elle s’est fait éjecter des demi-finales suédoises. Les dentiers des fans ont dû grincer…

Et le 8 mars 1948 naissait en Pennsylvanie une femme, parmi tant d’autres, Margaret Annemarie Battavio, qui sous le nom de scène de Peggy March, signera le tube « I Will follow him » en 1963, s’exilera en Allemagne et participera deux fois aux éliminatoires teutons pour des Große Preis Eurovision en 1969 et 1975…

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