« Bonne
fête, Paulette ! »
Bonne fête,
Arlette, Josiane, Mauricette, Cunégonde, Mahaut, Rolande, Raymonde,
Marie-Félicité, Georgette, et autre Nadine…
Oui, Bonne
Fête Mesdames, Mesdemoiselles, jeunes filles, vieux trumeaux, viragos
homenasses, brouteuses saphiques, escaladeuses de braguettes, bigotes de
bénitier, demi-vierges folles et cocottes à la motte incendiée !
C’est avec
une sincérité qui me déchire le cœur jusqu’à l’extrême limite de la fracture du
myocarde, une humilité qui ferait passer le moins présomptueux des pusillanimes
pour un dangereux m’as-tu-vu, et une déférence à faire bouillonner jusqu’à
évaporation tous les serviles serviteurs courbés dégoulinants d’obséquiosité
flagornante, que je vous souhaite une excellente Journée Internationale de la
Femme !
A l’instar d’ailleurs
du Connard à L’orange qui déclare au femmes son « immense respect »…
Habile stratagème de Donald Trump pour se les mettre dans la poche, et se les
embarquer chez lui un doigt dans la chatte façon pack de bières…
Profitez avec
une avidité de biafraise affamée devant un buffet campagnard garni de ces
vingt-quatre heures durant lesquelles on viendra vous beurrer la tartine de
fausses flatteries sur votre statut, votre courage et la justesse de votre
combat. La vaisselle, les courses, le torchage des moutards et l’épongeage du
mari peuvent bien attendre jusqu’à demain…
Réserver une
journée aux femmes, c’est aller au parfait opposé de ce que cette journée est
censée représenter. C’est stigmatiser encore plus ces femelles à la migraine
toujours mal placée et à la langue toujours pendue là où il ne faut pas.
Réserver une
journée à la femme, c’est la rétrograder au même niveau que ces insignifiantes
broutilles dont on nous gonfle le mou durant ces 450 journées internationales
qui surchargent le calendrier. C’est les traiter à l’égal du pop-corn (fêté le
19 janvier), de la photographie au Sténopé (24 avril), de la frite belge (1er
août), des terrines de pâtés de campagne à l’armagnac vieux (31 avril), de la
rétention d’eau en milieu aqueux lors d’apnées de quatre minutes vingt (31
juin), ou du moulebite en lycra vert qui fait déborder les poils sur le côté
(31 septembre)…
Bonne fête,
François ! Ah oui, bonne fête parce que depuis quelque temps, c’est ta
fête tous les jours, et parfois, y a même du rab’ dans la même journée !
Bonne fête, parce qu’honnêtement, t’es vraiment pas un cadeau, François « Toutansourcil »
Fi(ll)on !
Non content
de nous les brouter carrément menu avec tes apitoiements de chialeuse patentée
(et pas tentante, vu le gadin que tu prends dans les sondages), tu te
démultiplies l’égo façon exponentielle tangentielle en te comparent, pour te
défendre, à Jeanne D’Arc. Avec tes cinq gosses, tu ne peux pas te prétendre
pucelle ; et même si ton programme part en fumée, les juges ne t’ont pas
cru, pour mieux te faire mijoter à feu doux…
Alors
évidemment, tu vas nous causer de déstabilisation politique avec l’exhibition
de tes casseroles qu’on croirait le rayon Arts Ménagers du BHV, et du prêt non
déclaré, le dernier lièvre du terrier… Marinette aussi nous la joue Caliméro à
dentier de pitbull en alléguant l’instrumentalisation de la justice pour lui
nuire (tiens, elle a des renvois de texte de discours de son paternel…).
Bonne fête,
François ! Car c’est ta fête en ce moment, même au sein de tes amis, tu
fais du schuss. François Baroin lui-même a plus la côte que toi ! Pipoland
plus populaire que Toutansourcil ? Et pourquoi pas Nadine Morano en double
page de Lui, tant qu’à faire ?
Bonne fête,
François ! Et saches que ces vœux sont sincères, enfin, aussi sincères qu’un
homme politique peut l’être quand il souhaite se faire élire… Je n’ai pas
changé d’opinion sur toi, moi ! Je n’ai pas été comme ces girouettes qui
retournaient leur veste à en faire craquer les doublures chaque fois que le
vent tournait sur la morne plaine de la Sarkozie désertée ! A la Lanterne,
les Solère, Jégo, Pécresse qui avaient sauté à la flotte dès les premières
voies d’eau et qui reviennent à la nage, la bouche en cœur et remplies de
fadaises sucrées pour espérer un retour en grâce ! A cachot, les
Jean(-Christophe Lagarde, les Morano et consorts qui chantonnaient le « je
t’aime un peu, beaucoup » et qui se sentent obligés de revenir se frotter
aux bas de frocs de Toutansourcil !
Bonne fête,
François ! Et profites-en bien, parce que l’union quasi-sacrée ne va pas
durer longtemps… Déjà le cannelé sinistre avertit que le nabot à chanteuse
aphone a fait des pieds et des mains pour caser Harry Potter vieux… D’ici à
croire que l’Ex serait de nature à vouloir tout manipuler, tout contrôler… Et
pourquoi pas une ingérence russe dans l’élection américaine, tant qu’on y est !
Bonne fête,
Manu ! T’es vraiment un gâté pourri en ce moment ! On parle de toi
sans cesse dans les média (Merci à la galette fourrée), tu vogues sur une vague
d’opinions favorables, et tu ratisses large. Notre Drame de Paris vient de se
rallier à toi (et pas seulement parce que tu lui en as mis plein la lampe l’autre
soir).
Le ralliement
de Bertrand Delanoë au pilonneur de carcasses faisandées va faire hurler rue de
Solférino, d’autant plus que l’Esméralda du Vélib a flingué Moule-à-Gaufres qui
présente un programme dangereux. C’est beau une telle unité socialiste…
Tellement
beau que ça pourrait voler en éclats façon pare-brise en verre sécurit au
premier gravillon. Et question gravillon, le Parquet National Financier risque
d’en lancer un d’un bon kilo, à propos de soupçons de favoritismes dans un
déplacement du Saint Honoré des Vieux-Choux-Fleurs à Las Vegas. Il réclame plus
d’informations.
C’est plus
une présidentielle, c’est une partie de bowling !
Et
visiblement, Moule-à-Gaufres tente de faire un strike en attaquant Macron à
Marseille, estimant qu’il manque du plus élémentaire sens de justice sociale. Encore
un qui ne s’est pas regardé la poutre dans la mimine…
Bonne fête,
mes oreilles ! Oui, je souhaite également une bonne fête à mes oreilles,
parce que récemment, elles n’ont pas été à la fête… Les sélections nationales
en vue de la 62ème édition du Grand Concours de l’Euromachinchose
vont bon train, et nous livrent à chaque gare des pépites (peu), des bouses
(généralement) et des merdasses inqualifiables dont les hystériques du falbala
eurovisuel vont se tremper le string fluo en jurant que c’est la meilleure
musique sur Terre depuis le dernier remix de Dalida par Christophe Beaugrand…
Préparez-vous
à une attaque au gaz moutarde auditif le 13 mai au soir… Si l’on isole le
Réquiem plaintif du Con de l’Alma, vous vous faderez un mix de rap et de yodel
en provenance de Roumanie (c’est au-delà du supportable passé quinze secondes,
et vous risquez de dérégler les pacemakers des quinze kilomètres à la ronde), et
vous subirez le retour du Portugal par la voix pleine d’arêtes de morue d’un
chevelu qui miaulera une guimauve insipide. Quant à Loreen, grande gagnante de
2012 qui retentait à nouveau sa chance, elle s’est fait éjecter des
demi-finales suédoises. Les dentiers des fans ont dû grincer…
Et le 8 mars
1948 naissait en Pennsylvanie une femme, parmi tant d’autres, Margaret
Annemarie Battavio, qui sous le nom de scène de Peggy March, signera le tube « I
Will follow him » en 1963, s’exilera en Allemagne et participera deux fois
aux éliminatoires teutons pour des Große Preis Eurovision en 1969 et 1975…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire