« Cinq
cent petites signatures,
« Et
moi, et moi, et moi,
« Qui
regarde Moule-à-Gaufres gaffer
« A la
télévision chez moi
« J’y
pense et puis j’oublie,
« C’est
la vie, c’est la vie ».
Que j’aimerais
avoir la désinvolture élégante, le détachement narquois de Jacques Dutronc afin
de pouvoir vous entretenir des frivolités inconséquentes de l’affliquet de la
chose élyséenne !
Ne pas
grimper à 25 de tension lors de chaque allocution radiotélévisée de
Toutansourcil aux accents de Jeanne d’Arc ; éviter de balancer l’enclume
de maréchal-ferrant de Pépé Octave dans le téléviseur dès que
Mélenchion-Danlacolle encadre sa binette d’alcoolique pas si repenti ; se
retenir de jurer ses grands dieux, et des bordées d’insanités à faire rougir un
charretier vulgaire à l’instant où la Môme Vert-de-gris et Casque-à-pointe
desserre son robinet à conneries…
Les
commentateurs politiques seraient cardiaques au dernier degré, les athanées ne désempliraient
pas malgré un service 24/7 en fast-food, enfin, en fast-viande froide. On n’a
plus de rebondissements dans les nombreuses affaires judiciaro-magouillantes
qui entachent nos impétrants à la course présidentielle ; c’est tout le bazar
qui est embringué dans un trampoline sis à l’épicentre d’un séisme dévastateur…
A peine l’orgasme
d’une révélation sur les wagons de pognon palpés par Miss Penny-Money passé et
absorbé avec force sopalin, qu’on nous reflanque un redressement automatisé de
la sulfateuse à poils avec le scoop de Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs et
de bibiche sur scène…
J’en vois
déjà avec des cernes à faire pâlir d’envie un zombie tant le rythme imposé est
intense. Et encore ne sommes-nous pas officiellement en campagne !
Avant le
lancement officiel de la grande course à l’échalote et l’ouverture du ball-trap
entre candidats (déjà largement répandu depuis quelque temps), les impétrants
au pétage dans la soie sauvage et le luxe élyséen sous les brocarts de la République
doivent justifier de cinq cent signatures…
Fanfaronnant
sur le ton de l’exploit, façon « nananère, je les ai, et prout ! »,
Marinette dépasse le nombre requis de parrainages, à l’instar de François
Asselineau…
Oh bon ça va,
hein ! Moi aussi, j’ai fait plus de cinq cent signatures dans ma vie, et
je ne le crie pas sur les toits avec un mégaphone et en tenue de casatchok…
A croire que
nos édiles parrainent n’importe qui… Passe encore que vous vous amourachiez d’un
bouledogue à perruque blonde façon travelo du Bois qui trimballe partout une
Première Dauphine à qui l’on ne ferait pour rien au monde la vidange boite-pont…
Mais qu’on file son autographe à un mec de soixante ans mais qui en fait dix de
plus sans la TVA, énarque, eurosceptique, complotiste et avec une terrine de
Francis Heaulme avec la perruque à De Funès… Y avait plus de place à Saint Anne ?
Apparemment
non. Puisque Robert Hue se rallie à Macron. Oui, le communard à tête de nain de
jardin vicelard va soutenir le vidangeur de Galette Fourrée… Je crois qu’on a
trouvé le successeur de Georges Marchais, question grande poilade politique…
Lui, on sent
qu’il ne s’est pas particulièrement marré en accordant son parrainage au Mormon
de la Sarthe… C’est limite s’il ne s’était pas brulé au troisième degré avec un
sinapisme à la moutarde Rigollot jumelé avec une triple couche de Thermogène, après
s’être écorché les mimines avec la râpe à carottes… Le Cannelé lugubre a envoyé
son parrainage à Fi(ll)on… Il se serait pris un cierge pascal à sec dans le
réservoir à cakes, il aurait moins fait la gueule…
Elle aussi,
elle fait une gueule de cent pieds de long, tant elle a du mal à digérer l’omelette
Notre Drame de Paris sauce manu-macaron… Anne Hidalgo garde comme un goût amer
après la déclaration d’amour non dissimulée de l’Esméralda des Voies-sur-berges
(attention, contrepèterie) au tambourineur du ténébreux de la Maison Ronde… Je
croyais qu’elle était pro-mariage pour tous…
En tout cas,
ça fait tousser, à l’instar des fumeurs que le Gouvernement enfume encore une
fois, en relevant pour la énième fois les taxes sur les cigarettes les moins
chères sous l’impulsion de Marifolle Touteraide. Mais c’est qu’il va être
proprement impossible de mourir d’un cancer dans des prix raisonnables… Avis,
amis fumeurs ! Mourrez au-dessus de vos moyens, clopez à des prix qui
arrachent la peau des couilles !
Lui, on n’entendra
plus sa voix gouailleuse qui se délectait sur les ondes Radio Gaucho, pardon,
de France Inter, de causer jazz et chose culturelles parce que c’est pas le
tout d’être gaucho si on ne se masturbe pas le cortex avec de la musique
absconse, des littérateurs abstraits et des artistes maudits, forcément maudits…
Pierre Bouteiller, 83 ans aux derniers vinyles de jazz rayés, très diminué
depuis quelque temps, s’en est allé… Les eurofans ne lui disent pas merci,
puisque c’est lui, tout fraichement nommé par les sbires de Tonton à la
direction des programmes de TF1, retira la France de l’Eurovision en 1982,
accusant le concours des pires maux et de constituer « un monument à la
bêtise »» dont l'intérêt est « dissipé par l'absence de talent et la
médiocrité des chansons ». Avec le recul, il n’avait pas forcément tort…
Et le 10 mars
1920 naissait Boris Vian, génial touche-à-tout qui donna tant dans le roman
avec des monuments d’absurdité cruelle, que dans la chanson avec des bluettes
tantôt insouciantes (les premiers rocks français avec Henri Salvador), tantôt
graves (le fameux déserteur). Trompettiste amateur, il s’éteindra à l’aube de
ses quarante ans, durant une projection de son film « J’irai cracher sur
vos tombes ».
Grâce à sa
ressemblance avec Manu Macaron, l’air de tafiole honteuse en moins, pourrait-on
suggérer au Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs un slogan ? « J’irai
vomir sur vos urnes »…
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