vendredi 10 mars 2017

Brèves du 10 Mars 2017

« Cinq cent petites signatures,
« Et moi, et moi, et moi,
« Qui regarde Moule-à-Gaufres gaffer
« A la télévision chez moi
« J’y pense et puis j’oublie,
« C’est la vie, c’est la vie ».

Que j’aimerais avoir la désinvolture élégante, le détachement narquois de Jacques Dutronc afin de pouvoir vous entretenir des frivolités inconséquentes de l’affliquet de la chose élyséenne !

Ne pas grimper à 25 de tension lors de chaque allocution radiotélévisée de Toutansourcil aux accents de Jeanne d’Arc ; éviter de balancer l’enclume de maréchal-ferrant de Pépé Octave dans le téléviseur dès que Mélenchion-Danlacolle encadre sa binette d’alcoolique pas si repenti ; se retenir de jurer ses grands dieux, et des bordées d’insanités à faire rougir un charretier vulgaire à l’instant où la Môme Vert-de-gris et Casque-à-pointe desserre son robinet à conneries…

Les commentateurs politiques seraient cardiaques au dernier degré, les athanées ne désempliraient pas malgré un service 24/7 en fast-food, enfin, en fast-viande froide. On n’a plus de rebondissements dans les nombreuses affaires judiciaro-magouillantes qui entachent nos impétrants à la course présidentielle ; c’est tout le bazar qui est embringué dans un trampoline sis à l’épicentre d’un séisme dévastateur…

A peine l’orgasme d’une révélation sur les wagons de pognon palpés par Miss Penny-Money passé et absorbé avec force sopalin, qu’on nous reflanque un redressement automatisé de la sulfateuse à poils avec le scoop de Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs et de bibiche sur scène…

J’en vois déjà avec des cernes à faire pâlir d’envie un zombie tant le rythme imposé est intense. Et encore ne sommes-nous pas officiellement en campagne !

Avant le lancement officiel de la grande course à l’échalote et l’ouverture du ball-trap entre candidats (déjà largement répandu depuis quelque temps), les impétrants au pétage dans la soie sauvage et le luxe élyséen sous les brocarts de la République doivent justifier de cinq cent signatures…

Fanfaronnant sur le ton de l’exploit, façon « nananère, je les ai, et prout ! », Marinette dépasse le nombre requis de parrainages, à l’instar de François Asselineau…

Oh bon ça va, hein ! Moi aussi, j’ai fait plus de cinq cent signatures dans ma vie, et je ne le crie pas sur les toits avec un mégaphone et en tenue de casatchok…

A croire que nos édiles parrainent n’importe qui… Passe encore que vous vous amourachiez d’un bouledogue à perruque blonde façon travelo du Bois qui trimballe partout une Première Dauphine à qui l’on ne ferait pour rien au monde la vidange boite-pont… Mais qu’on file son autographe à un mec de soixante ans mais qui en fait dix de plus sans la TVA, énarque, eurosceptique, complotiste et avec une terrine de Francis Heaulme avec la perruque à De Funès… Y avait plus de place à Saint Anne ?

Apparemment non. Puisque Robert Hue se rallie à Macron. Oui, le communard à tête de nain de jardin vicelard va soutenir le vidangeur de Galette Fourrée… Je crois qu’on a trouvé le successeur de Georges Marchais, question grande poilade politique…

Lui, on sent qu’il ne s’est pas particulièrement marré en accordant son parrainage au Mormon de la Sarthe… C’est limite s’il ne s’était pas brulé au troisième degré avec un sinapisme à la moutarde Rigollot jumelé avec une triple couche de Thermogène, après s’être écorché les mimines avec la râpe à carottes… Le Cannelé lugubre a envoyé son parrainage à Fi(ll)on… Il se serait pris un cierge pascal à sec dans le réservoir à cakes, il aurait moins fait la gueule…

Elle aussi, elle fait une gueule de cent pieds de long, tant elle a du mal à digérer l’omelette Notre Drame de Paris sauce manu-macaron… Anne Hidalgo garde comme un goût amer après la déclaration d’amour non dissimulée de l’Esméralda des Voies-sur-berges (attention, contrepèterie) au tambourineur du ténébreux de la Maison Ronde… Je croyais qu’elle était pro-mariage pour tous…

En tout cas, ça fait tousser, à l’instar des fumeurs que le Gouvernement enfume encore une fois, en relevant pour la énième fois les taxes sur les cigarettes les moins chères sous l’impulsion de Marifolle Touteraide. Mais c’est qu’il va être proprement impossible de mourir d’un cancer dans des prix raisonnables… Avis, amis fumeurs ! Mourrez au-dessus de vos moyens, clopez à des prix qui arrachent la peau des couilles !

Lui, on n’entendra plus sa voix gouailleuse qui se délectait sur les ondes Radio Gaucho, pardon, de France Inter, de causer jazz et chose culturelles parce que c’est pas le tout d’être gaucho si on ne se masturbe pas le cortex avec de la musique absconse, des littérateurs abstraits et des artistes maudits, forcément maudits… Pierre Bouteiller, 83 ans aux derniers vinyles de jazz rayés, très diminué depuis quelque temps, s’en est allé… Les eurofans ne lui disent pas merci, puisque c’est lui, tout fraichement nommé par les sbires de Tonton à la direction des programmes de TF1, retira la France de l’Eurovision en 1982, accusant le concours des pires maux et de constituer « un monument à la bêtise »» dont l'intérêt est « dissipé par l'absence de talent et la médiocrité des chansons ». Avec le recul, il n’avait pas forcément tort…

Et le 10 mars 1920 naissait Boris Vian, génial touche-à-tout qui donna tant dans le roman avec des monuments d’absurdité cruelle, que dans la chanson avec des bluettes tantôt insouciantes (les premiers rocks français avec Henri Salvador), tantôt graves (le fameux déserteur). Trompettiste amateur, il s’éteindra à l’aube de ses quarante ans, durant une projection de son film « J’irai cracher sur vos tombes ».

Grâce à sa ressemblance avec Manu Macaron, l’air de tafiole honteuse en moins, pourrait-on suggérer au Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs un slogan ? « J’irai vomir sur vos urnes »…

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