lundi 20 mars 2017

Brèves du 20 Mars 2017

Blaise Pascal est mort…Molière est cané… Bébert Einstein a passé l’arme à gauche… Mozart est là, dans sa bière… Picasso et Dali ont replié leur pébroque… Tous les génies sont morts ! Et moi, je ne me sens d’ailleurs pas très bien…

Et ce n’est ni le réchauffement climatique, ni l’avancée inexorable du temps qui fait que plus nous irons, moins il y aura de gens qui auront connu le Général de Gaulle vivant, ni l’état général de la culturation moyenne du français du même nom qui vont contribuer au renouvellement des élites de la pensée, de l’écriture, du barbouillage sur toile, de la vomissure sur papier musique ou du prout cinématographique…

La bande musicale de notre morne existence, encore plus morne si vous habitez la déprimante cité d’If-le-Danleblair, car c’est très morne If-Le-Danleblair, est souvent composée de morceaux dont les auteurs ont depuis plusieurs lustres et quelques candélabres cessé d’avoir mal aux prémolaires.

Le matin, vous attaquez les tartines sans sel tartinées de margarine allégée trempées dans le café décaféiné avec du sucre désucrifié sur les motifs de « Chaque jour c’est la même chose » de l’électrifiant Claude François… Ensuite, c’est « Toute la pluie tombe sur moi » que vous vocalisez avec toute la puissance de vos cordes vocales sous une douche réparatrice…

Et ce weekend, ce fut « Johnny B Goode » qui résonna d’une manière funèbre à l’annonce de la mort de Chuck Berry, un des derniers piliers du rock américain, parti paire danser les anges à l’âge de 90 balais aux hamburgers moutardés…

Un weekend décidément musical puisque Nicolas Ducon-Aignan, quittant le plateau du jité de TF1, nous a fait le coup du « Je suis venu te dire que je m’en vais »… Autant dire que Audrey Crespeau-Mara, l’épongeuse attitrée d’Ardisson, a fait un arrêt sur image option bouche ouverte pour ventiler le neurone…

Bon, évidemment, le gentil petit commentaire laissé par un des sbires de Ducon-Aignan, Thibaut Estadieu, à l’endroit de la miss qu’il a traité de pouffiasse à l’allure de cagole, laisse à désirer, puisque c’est triplement insultant, pour les cagoles, pour les pouffiasses et pour les journalistes de télévision qui sucent le boss sous le bureau au risque d’avoir un chewing-gum coincé dans le brushing…

Vous souvenez-vous du super-45-tours usé de Gilbert Bécaud que votre grand-mère passait sans cesse sur l’antédiluvien pick-up du salon, « Dimanche à Orly » ? Il eût été préférable à entendre cette musiquette jaunie aux déblatérations sans fins des chaînes d’info continue suite au dézinguage du siphonné d’Orly… Après « Voir Venise et mourir », ce fut « voir Orly et clamser »…

« C’est la même chanson… »… Pourquoi ne pas mettre ce titre enjoué du plus électrifié des chanteurs à minettes en guise de générique du premier débat entre les cinq gugusses qui prétendent vouloir diriger notre pays et transformer en huit jours le cloaque actuel en une félicité sans pareille ?

Fi(ll)on va jouer les martyres dans l’arène face aux impitoyables journalistes ; Mélenchon va entonner l’Internationale en bouffant du patron ; Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs nous fera un remake de Kaa tout en assurant qu’il n’a pas de gosse parce que la salle de jeux de son vieux tromblon était déjà toute pourrie ; la blonde criera au scandale et à la diabolisation dès la première question et Moule-à-Gaufres fera comme toujours office de ravi de la crèche avec sa trombine de rescapé de capote fini à la pisse…

Elle n’est guère connue au sein de son répertoire, mais « Le début de la fin » par Eddy Mitchell va comme un gant à la BNP Paribas qui va fermer quelques deux cent agences d’ici à 2020, soit dix pour cent de son réseau… Le prochain qui me parle de renforcer les liens sociaux, je le baffe…

Prendre un enfant par la main, Et la guider vers son slip… Je vous fiche mon billet de mille que le pervers pépère, l’ancien manitou des pelle-à-merde pour torche-cul du lundi, chantonnait cet air guilleret quand il faisait passer ses auditions cochonnes… Morandini est à nouveau l’objet d’une plainte pour touche-pipi, renifle-slip et barattage à la main…

« Eu voltarei p’ra ti » vocalisait Dora, représentante lusitanienne eurovisuelle de 1988, avec poils sous les bras et moustache de chef de gare comme sa maman… S’il pouvait encore articuler quelques mots, c’est sans nul doute ce que le Président Bouteflicka (ou ce qu’il en reste) chanterait « je reviendrai pour toi »… Après une absence de plusieurs mois, il est reapparu très affaibli à la télé… Mais l’autopsie prouvera qu’il est mort en pleine forme, au moins aussi en forme que Ben Barka…

« Paroles, paroles, paroles, et encore des paroles, que tu sèmes au vent »… Ce n’est pas louche, même s’il n’est pas suce-pet d’être presse-bite, mais Moule-à-Gaufres prêche dans le désert comme ça n’est pas humainement permis. Faussement gonflé par un Bercy bourré par tous les militants des sections socialistes d’Île de France, le frondeur en minidose a été aussi transparent qu’une vitre parfaitement nettoyée en plein soleil… Où l’on se rend compte de l’intérêt de l’euthanasie…

Ciao, amore ciao ! C’est le cri que pousseront, le 29 mars prochain, les bouffeurs de jelly fluorescente qu’elle est même pas morte tant elle remue encore dans l’assiette. C’est à cette date que le travelo en chef de Downing Street enclenchera officiellement la sortie de l’union. Mais qui sera à n’en pas douter jalonnée de reculs et d’avancées, de reculs et d’avancées… Quand on disait que les anglais étaient tous des ongulés…

Et le 20 mars 1975 se déroulait à Stockholm le Grand Prix Eurovision de la Chanson, qui allait couronner le groupe néerlandais Teach-In. Malgré une désastreuse et incompréhensible dix-septième place, franchement imméritée, la chanson teutonne, « Ein Lied kann eine Brücke sein » est devenue un des grands classiques Eurovision, avec son rythme endiablé en live intégral, son dernier refrain en anglais et les inimitables effets de hanche de la gironde Joy Fleming, vague clône ouest-allemand de Jacqueline Maillan version drag queen, particulièrement déchaînée. En version originale comme en version anglaise (« A bridge of love »), c’est un must pour se doper le moral le lundi matin. Et Dieu sait qu’on en a besoin, en ce moment…

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