Bonjour mademoiselle… Au revoir madame !
Ah, écoutez, je ne souhaite guère glorifier les Amours tarifées qui durent parfois encore moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, mais aujourd’hui, je suis bien contraint d’adopter une posture propice à un déferlement prématuré d’émanations provenant du plus profond de moi-même…
D’une part, l’heure plus que tardive à laquelle je m’en viens vous servir ces quelques lignes est nécessairement plus propice à une bien légitime digestion postprandiale à base de somnolence devant une énième rediffusion d’Arabesque et de petits rototos de satisfaction face à cette inénarrable choucroute de couscous au porc caramélisé au coulis de groseilles à maquereau flambées à l’huile de paraffine.
D’autre part, les futilités de l’actualité sont tellement ténues qu’elles pourraient presque ressembler à la ficelle du string d’Afida Turner…
Ténues, car elles ne sont pas véritablement des futilités…
Quand on fait le décompte des victimes de l’assaut de Londres, on n’a pas vraiment à l’esprit qu’il s’agit là de futilités primesautières. Trois vies, c’est en comparaison peu mais c’est tellement pour les familles impactées…
Parler de la revendication, attendue, des enturbannés, ce serait leur faire la publicité qu’ils souhaitent, et ça, je ne leur ferai certainement pas ce plaisir, dussé-je subir le supplice du gramophone, consistant en l’audition en 78-tours et à pleins tubes de l’intégrale des 16-tours de Mireille Mathieu en moldo-slovaque médiéval jusqu’à ce que mort tympanique s’ensuive.
Ce n’est pas non plus une futilité qu’on traite par dessus la jambe de vous rappeler qu’on a frôlé une nouvelle catastrophe au plat-pays qui est peut-être le vôtre, où une voiture a manqué foncer dans la foule… Quand on vous disait qu’il ne fallait pas laisser Gilbert Montagné conduire…
Ce n’est pas non plus une futilité que de suivre le feuilleton à rebondissements de la bisbille eurovisuelle entre l’Ukraine et la Russie à propos de la candidate des compatriotes de l’hilarant Poutine.
Face à l’interdiction de territoire de Ioulia Samoïlova édictée par l’Ukraine, pays organisateur de la grande sauterie paneuropéenne, l’UER avait proposé à la Russie de faire chanter la miss et son fauteuil roulant en duplex et par satellite depuis Moscou. Une première en soixante ans de Concours, puisque tous les artistes devaient se produire le même soir sur la même scène.
La Russie les a gentiment priés d’aller se faire lanlaire ailleurs, estimant que l’UER n’avait pas à édicter de règles spéciales à un artiste en particulier. Donc, à moins d’envoyer au casse-pipe un autre artiste, ce qui est improbable vu que la date limite de dépôt des candidatures est dépassé, on devrait se priver de la Russie lors des demi-finales…
Et là, je ne dis pas bon débarras, parce que ce n’est jamais de bon augure de voir la politique se mêler d’un pacifique concours de chansons…
Heureusement que notre Toutansourcil national est là pour nous faire marrer. Lors de l’émission politique de la deuxième chaîne, Fi(ll)on a avoué avoir rendu les fameux costards qu’il s’est fait tailler sur mesure, dans tous les sens du terme, après les avoir portés. Mais il est crade ce mec !
Et le 23 mars 1963, en direct et en Eurovision depuis les studios de la BBC à Londres, le Danemark remportait sa première victoire au Grand Prix Eurovision de la Chanson avec « Dansevise », une chanson qui fera un flop partout sauf chez elle, interprétée par un duo, Grethe et Jørgen Ingmann. Avec à la clé une belle polémique, puisque la Norvège, qui n’avait pas énoncé ses points selon le protocole imposé, les britanniques sont hyper-casse-burnes sur ce point, fut rappelée à la fin des votes, et donna une répartition des points différente… Et la victoire au Danemark… Avec à la clé une belle brochette de talents en devenir, puisque outre Alain Barrière pour la France avec son impérissable « Elle était si jolie » et Françoise Hardy pour Monaco avec le languide « L’amour s’en va », le Grand-Duché de Luxembourg s’était attaché les services d’une chanteuse grecque, Nana Mouskouri et ses lunettes d’anthologie, laquelle interprétait avec conviction un slow-rock poussiéreux mais tellement d’actualité de nos jours : « A force de prier »… A force de prier, que nos prières soient plus fortes que leurs kamikazes écervelés…
Ah, écoutez, je ne souhaite guère glorifier les Amours tarifées qui durent parfois encore moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, mais aujourd’hui, je suis bien contraint d’adopter une posture propice à un déferlement prématuré d’émanations provenant du plus profond de moi-même…
D’une part, l’heure plus que tardive à laquelle je m’en viens vous servir ces quelques lignes est nécessairement plus propice à une bien légitime digestion postprandiale à base de somnolence devant une énième rediffusion d’Arabesque et de petits rototos de satisfaction face à cette inénarrable choucroute de couscous au porc caramélisé au coulis de groseilles à maquereau flambées à l’huile de paraffine.
D’autre part, les futilités de l’actualité sont tellement ténues qu’elles pourraient presque ressembler à la ficelle du string d’Afida Turner…
Ténues, car elles ne sont pas véritablement des futilités…
Quand on fait le décompte des victimes de l’assaut de Londres, on n’a pas vraiment à l’esprit qu’il s’agit là de futilités primesautières. Trois vies, c’est en comparaison peu mais c’est tellement pour les familles impactées…
Parler de la revendication, attendue, des enturbannés, ce serait leur faire la publicité qu’ils souhaitent, et ça, je ne leur ferai certainement pas ce plaisir, dussé-je subir le supplice du gramophone, consistant en l’audition en 78-tours et à pleins tubes de l’intégrale des 16-tours de Mireille Mathieu en moldo-slovaque médiéval jusqu’à ce que mort tympanique s’ensuive.
Ce n’est pas non plus une futilité qu’on traite par dessus la jambe de vous rappeler qu’on a frôlé une nouvelle catastrophe au plat-pays qui est peut-être le vôtre, où une voiture a manqué foncer dans la foule… Quand on vous disait qu’il ne fallait pas laisser Gilbert Montagné conduire…
Ce n’est pas non plus une futilité que de suivre le feuilleton à rebondissements de la bisbille eurovisuelle entre l’Ukraine et la Russie à propos de la candidate des compatriotes de l’hilarant Poutine.
Face à l’interdiction de territoire de Ioulia Samoïlova édictée par l’Ukraine, pays organisateur de la grande sauterie paneuropéenne, l’UER avait proposé à la Russie de faire chanter la miss et son fauteuil roulant en duplex et par satellite depuis Moscou. Une première en soixante ans de Concours, puisque tous les artistes devaient se produire le même soir sur la même scène.
La Russie les a gentiment priés d’aller se faire lanlaire ailleurs, estimant que l’UER n’avait pas à édicter de règles spéciales à un artiste en particulier. Donc, à moins d’envoyer au casse-pipe un autre artiste, ce qui est improbable vu que la date limite de dépôt des candidatures est dépassé, on devrait se priver de la Russie lors des demi-finales…
Et là, je ne dis pas bon débarras, parce que ce n’est jamais de bon augure de voir la politique se mêler d’un pacifique concours de chansons…
Heureusement que notre Toutansourcil national est là pour nous faire marrer. Lors de l’émission politique de la deuxième chaîne, Fi(ll)on a avoué avoir rendu les fameux costards qu’il s’est fait tailler sur mesure, dans tous les sens du terme, après les avoir portés. Mais il est crade ce mec !
Et le 23 mars 1963, en direct et en Eurovision depuis les studios de la BBC à Londres, le Danemark remportait sa première victoire au Grand Prix Eurovision de la Chanson avec « Dansevise », une chanson qui fera un flop partout sauf chez elle, interprétée par un duo, Grethe et Jørgen Ingmann. Avec à la clé une belle polémique, puisque la Norvège, qui n’avait pas énoncé ses points selon le protocole imposé, les britanniques sont hyper-casse-burnes sur ce point, fut rappelée à la fin des votes, et donna une répartition des points différente… Et la victoire au Danemark… Avec à la clé une belle brochette de talents en devenir, puisque outre Alain Barrière pour la France avec son impérissable « Elle était si jolie » et Françoise Hardy pour Monaco avec le languide « L’amour s’en va », le Grand-Duché de Luxembourg s’était attaché les services d’une chanteuse grecque, Nana Mouskouri et ses lunettes d’anthologie, laquelle interprétait avec conviction un slow-rock poussiéreux mais tellement d’actualité de nos jours : « A force de prier »… A force de prier, que nos prières soient plus fortes que leurs kamikazes écervelés…
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