lundi 6 mars 2017

Brèves du 06 Mars 2017

« Hosanna au Fils de David !
« Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur !
« Hosanna à Dieu au plus haut des cieux ! »

In gnominieux patère, et syfilis, et spiritueux sentis…

Ah ! Quelle extase quasi-mystique de se vautrer dans l’encens, l’eau bénite, les replis de soutane et les hosties pas fraîches de la Grand Messe dominicale qu’on en mange tout son dimanche après-midi devant Michel Drucker !

Que j’eusse aimé retrouver cette ambiance de communion nationale, cette ferveur patriotique et viscéralement républicaine chevillée en nos tripes déjà attaquées par l’inracontable choucroute de chevreuil aux abricots frits à la margarine de colza transgénique de Tante Marthe !

Que ma félicité eût été portée aux nues de l’apogée du summum de cette apothéose semblable aux meilleurs moments des péplums hollywoodesques lorsque le héros, qui en privé demande à son larbin qui le savonne vigoureusement dans le bain s’il aime les films de gladiateurs en sentant raidir son émoi sous les litres de flotte, défile drapé de sa dignité et d’une toge blanchie par Omo sous les vivats de la foule en délire et un soleil de plomb…

En lieu et place de ce qui était annoncé comme la deuxième résurrection du Sauveur intergalactique de la France Eternelle et Opprimée, le petit-fils caché de Charles De Gaulle et du Maréchal Juin qui malgré sa stature d’adultérine du chef suprême l’adversité mauvaise et ricanante pour faire don de sa personne à l’Hexagone exsangue et dans l’attente quasi messianique de Lui ; on a eu un rassemblement mou de bourgeoises emperlouzées en jupe plissée-soleil bleu-marine et serre-tête, de quadrisomiques finis à la pisse sur la banquette arrière de la 404 familiale un jour de pique-nique où le Gévéor 9° avait fait monté la température et descendre les braguettes, et de pépères qu’on avait bien gentiment priés de venir faire masse sinon c’était la rémunération réelle de leur emploi fictif qui allait se fictiviser et qui ont lâché des mots doux genre « bolchévico-nazi » devant les micros qui trainaient, histoire de montrer les méfaits de l’alcool à brûler sur le cortex et de la baise entre consanguins…

Et qu’on le veuille ou non, quelles que soient nos opinions intimes sur Toutansourcil, il faut lui reconnaître une indéniable carrure présidentielle. Il n’a pas cessé de flotter façon vache qui pisse après un chaudron d’infusion de queues de cerises durant tout son discours. Et dès qu’il eut refermé son robinet à conneries, paf ! Grand soleil ! Il ne lui manque plus qu’un casque de scooter…

Mais que dis-je là ! Béotien impie et profanateur blasphématoire de la Réincarnation en chair, en os, et en sourcils de l’alpha et l’oméga de la puissance intercosmique avec le gaz à tous les étages, que je suis ! On me fera faire pénitence en me crucifiant la tête en bas avec des clous rouillés et en m’infligeant la discographie intégrale de Christophe Maé en 78-tours et effet larsen, dès lors que l’ordre républicain, puritain, droitier et respectablissime sera rétabli au lendemain du 7 mai…

Comment François Fi(ll)on, le trou-du-cul le plus con-pétant du moment, ne pourrait-il pas être élu ? Ses groupies transcendées, et vraisemblablement trépanées pour la plupart, entre deux crises de stigmates les faisant vomir de la rillette liquide et pleurer des larmes de « Pénévolat » de chez Miss Penny-Money, jurent sur les Saintes Evangiles, la respectable Torah et le Très honorable Coran que la manif’ du Trocadéro, c’était l’entrée de Jésus à Jérusalem…

Eh oui, Frigide Barjot, jamais à court d’une ânerie plus imposante que le cul de la Karda-chiante, a osé comparer le rassemblement dominical à l’épisode biblique… A moins qu’elle n’ait récemment abusé de cierges pascaux en les fumant ou en s’y asseyant dessus, ce qui a provoqué dans les deux cas un séisme dans la boite crânienne vermoulue, il est donc désormais clairement établi qu’elle est complètement conne… Mais pas que !

N’oubliez pas que l’entrée de Jésus à Jérusalem signe le début de sa passion… Et quand on sait comment ça s’est fini… on peut déjà préparer le saint suaire pour Toutansourcil…

D’ailleurs, les sarkozystes ont d’ores et déjà commencé à tisser le linceul des espérances présidentielles du Pot de Rillettes en l’invitant à se trouver un successeur. Traduit en langage du pékin moyen, c’est en gros un « tire-toi fissa mec, et n’oublie pas d’éteindre avant de claquer la lourde »…

Oui mais…sans lui, qui ? Si le Caliméro de l’emploi fictif qu’est même pas vraiment faux mais pas non plus complètement exact retourne compter ses pots de rillettes millésimées dans son château, qui aura la carrure d’endosser ses habits présidentiables pour lui succéder dans la lourde tâche de faire couler la droite et le centre dans un naufrage électoral qui ferait passer le Titanic pour une coulée entre tapettes efféminées à la Piscine Molitor ?

Le Cannelé sinistre ? Pensez-vous ! Il a encore martelé aux électeurs d’aller se faire cuire un œuf doré sur tranches avec des mouillettes de Wasä cardamome-gingembre tartinées à l’Astra… L’excité de la clavicule ? Ça le démange au dernier niveau comme une bassine de fourmis rouges qui auraient involontairement atterri dans votre slip rempli de miel bien gluant… Mais ça occasionnerait trop de frais de retouches pour les habits présidentiables, et les français n’ont aucune envie de se tartiner à nouveau l’aphone et ses albums chantés en braille pendant un lustre !

Quel chemin de croix les fidèles du Très Saint Martyr de Toutansourcil vont-ils endurer jusqu’à la décision finale, qu’elle émane des électeurs ou des juges ! L’escalade du Golgotha à genoux et en short ressemble à une promenade de santé !

La santé, c’est ce qu’il y a de plus important, et il convient pour cela d’observer quelques règles élémentaires pour ne pas finir en un ersatz de Michel Houellebecq ayant copulé avec Brigitte Bardot : ne pas fumer plus de trois paquets de Gitanes sans filtre par jour, éviter de dépasser le triple kil de rouge qui tâche avant onze heures du matin, fuir les bouquins de Yann Moix, les disques de Zaz et les films de Dany Boon… Et par-dessus tout, gardeez-vous de flanquer vos doigts dans tous les trous qui se présentent à vous : souricières, entrée de la grotte de Brigitte Macron, trous des boules de bowlings. A l’instar de deux autres, ces trous ne sont jamais nettoyés… Enfin, pour la grand-mère du Saint Honoré des Vieux Choux-fleurs, le doute et permis, vu qu’elle ne se parfume pas à Fleur de Vasier de Chez Jean-Peste…

Si nous eûmes hier l’épectase républicaine au Trocadéro, nous avons la confirmation du départ dans la lumière de Dieu (et dans un feu de joie vu qu’ils ont fini façon merguez sur barbecue) et l’espérance de la résurrection éternelle de la famille Troadec grâce aux manœuvres létales du beau-frère, aigri de rancœur recuite sur un héritage mal partagé… Notamouamême : refuser tout héritage qui semble bancal…

Allez, gardons un peu de fraîcheur et de béatitude primesautière, comme la petite Bernadette devant l’icône au néon bleutée et avant qu’elle n’ait les pieds dans la grotte : le défourailleur endiablé des cloaques dindonneaux et des galettes fourrées crée le trouble à la Mairie du 8ème arrondissement à cause d’un tableau exposé qui lui ressemble comme deux giclées de purée… Et qui a été retiré à cause des comparaisons… Et Manu, il aime pas qu’on le retire…

Et surtout, rendons grâce à la bonté divine, à l’incommensurable mansuétude de Dieu et de sa grande Clémence (et aussi de sa cadette Gertrude) qui ont fait de Jenifer une rescapée d’un accident mortel sur l’A1. Sans doute n’avait-il jamais entendu ses disques…

Et le 6 mars 1965, déboule sur les écrans de la première chaîne de l’ORTF une mini-série de quatre épisodes qui va tenir la France en haleine pendant quatre semaines, enregistrant une audience, exceptionnelle pour l'époque, de 10 millions de téléspectateurs pour une population française de 48 millions, dont seuls 40 % possèdent un téléviseur : « Belphégor, ou le fantôme du Louvre », qui fera pisser de trouille des wagons de marmots. Pas sur que « Fi(ll)on, ou le fantoche de l’Elysée », passionne autant… Que voulez-vous, à Dieu vat !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire