Dégustez du
cannelé !
En ces temps
troublés où nous naviguons à vue dans la purée de pois d’un brouillard
médiatico-politocard à couper à la tronçonneuse, il est bon de savoir résumer
les situations complicationnées voire inextricablement indémêlables en quelques
mots clairs et nets, qui sauront frapper les esprits s’ils ne vous mettent pas
un coquard à l’œil gauche…
Plutôt que de
s’échiner à expliquer un programme de quarante-six pas écrites en arial 6
condensé et en énarque chevronné (c’est-à-dire proprement imbitable et
parfaitement imperméable à tout béotien), mieux vaut concentrer la substantifique
moelle du jus de candidat en une formule choc et chic qui se tamponnera comme
un indélébile tatouage auditivo-visuel dans l’inconscient populaire et les
masses populacières des smicards et prisunicardes qui ont des haleines
parfumées à la Gitane sans filtre, du poil sous les bras et des sous-vêtements
où les traces de pneu ne sont pas les tris bandes d’Adidas…
Donc, à l’instar
de la force tranquille de Tonton, de la France présidente de la dingo du Poitou
et autre « il faut un président à la France » qui avait coûté l’Elysée
au diamantaire de Channonat, c’est une adaptation actualisée du célèbre « Mangez
des pommes » de Jacques Chirac qui sera le fer de lance du futur président
Juppé…
Comment
dites-vous ? Le bordelais sinistre ne serait pas candidat à la
Présidentielle, puisqu’il a été mis minable par le Toutansourcil sarthois aux
primaires ? J’ai tant de trains de retard que les billets se paient encore
en anciens francs ?
Ah mais
faites excuse, amande honorable et carpette devant mes petons, mes bichons !
Si je ne me suis pas laissé prendre par le train ni par celui de l’anachronisme,
j’ai peut-être réussi à choper celui de demain…
Même si des
insondables connards arrivent à demander si l’on imaginait le Général
démissionner en 1940, ce qui donne une idée de l’état d’esprit des troupes du
Monosourcil sarthois, ça sent carrément le carbonisé pour le manche à couilles
de Miss Penny-Money.
Quand vous
pensez que même Nadine Morano, qui n’est pas ce que l’on peut appeler une fine
lame politique, souhaite que Fi(ll)on ne poursuive pas sa campagne, c’est que
tous à droite ont compris que les carottes était cuites, recuites et
re-recuites pour Toutansourcil…
Tous… Sauf le
principal intéressé qui persiste à vouloir se maintenir à flot, arrivant même à
railler ses adversaires en traitant Bayrou et le Tasseur de Galette Fourrée de
gondoliers de la politique…Toi, c’est plutôt le Titanic…
Et qui
voit-on se profiler en bouée surnageant des eaux bouillonnantes du naufrage
titaniquesque ? Le crâne en peau de fesse du bordelais lugubre, Alain
Juppé ! Selon son entourage, il « ne se défilera pas » si le
carbonisé sarthois se retire. Traduit en français usuel et compréhensible par
vous tous, M'âme Jeanssen et par Rachid-qui-fume-du-shit-en-se-faisant-fumer :
Chuis chobouillant patate pour pousser le grand sifflet dans les orties et conquérir
la Présidence !
Avec sept
français sur dix qui ne souhaitent pas que Francisco L’Emploi Fictif poursuive
sa campagne, le bordelais sinistre a un boulevard pour arriver à l’Elysée en
niquant bien profond la blondasse et en la mettant dans les grandes largueurs
au Sulfateur de Vieux Cons et de Rondelles…
Décidément,
on n’a pas fini de voguer de surprise en surprise sur ce long fleuve décidément
pas tranquille des Présidentielles 2017…Le retrait probable de Fi(ll)on, la
reprise en main de la droite par le cannelé lugubre, pour peut-être arriver à
une finale entre mecs, ou prétendus tels, d’où la môme vert-de-gris éliminée
serait alors la môme vert de rage ?
On se prend à
rêver, et nul doute que les pépites des futures futilités de notre actualité
vont se ramasser à la pelle dans les semaines qui viennent…
Mais avant cela,
il y a dimanche. Et dimanche, jour du seigneur, des offrandes bouche ouverte et
à genoux des pénitents qui ont eu des pensées, des paroles et des gestes impurs
que la morale réprouve mais que le slip approuve au péril des tâches qui le
cartonnent, le dimanche, on va se regrouper entre gens du même monde et
manifester pour montrer son soutien à FF !
Si vous
voulez faire un carton chez les manif pour tous, les emperlouzées du seizième,
les coincés du derche et les parents de quadrisomiques teubés, vous gênez pas !
Et ce n’est pas la molle condamnation du Tout Mou qui va les décourager, les
grenouilles de bénitier et les gargouilles de sacristie !
Ah oui, il a
fini d’hiberner, le culbuto élyséen sudoripare à cravate en biais. Comme il n’a
plus rien à ficher d’ici au mois de mai, qu’il a épuisé son forfait Netflix et
qu’il a explosé le budget Candy Crush, il essaie tant bien que mal de donner le
change pour montrer que le pays est dirigé…
Quoiqu’il en
soit, tout va mal à gauche… Moule-à-Gaufres est aussi inaudible que le Mime
Marceau enrhumé, et on vient d’apprendre la séparation d’Arnaud Montebourg et d’Aurélie
Filipetti. Incompatibilité de plumard ? Elle en a juste eu marre de l’Habitat
Montebourg ; elle se meuble Ikéa.
Lui, il ne se
meublera plus qu’en sapin, avec un joli meuble indémodable : une bière. Raymond
Kopa a tiré son dernier pénalty et est parti dribbler avec Saint Pierre à l’âge
de 85 ans aux cages de but repeintes. Inoubliable footablleur d’une époque où
on ne se prenait pas la tête, Kopa avait obtenu le Ballon d’Or en 1958. Quand
on voit quels sont les récipiendaires actuellement…
Sinon, au
niveau de l’international, on pourrait croire qu’il ne se passe strictement
plus rien… Cépafo, comme dirait l’autre. Bah, juste un conducteur décrit comme
radicalisé qu’on arrête conduisant une voiture remplie de bonbonnes de gaz en
plein centre-ville de Bruxelles. Trois fois rien, quoi…
Et le 3 mars
1875, à l’Opéra Comique, sous la direction d'Adolphe Deloffre, un opéra-comique
de Georges Bizet, qui ne rencontra pas le succès escompté, ce qui affecta
beaucoup le compositeur. Mais il a pris une revanche posthume éclatante,
puisque aujourd'hui « Carmen » est un des opéras les plus joués dans
le monde. Avec sa célèbre Habanera et ses fameux vers « Le vote est enfant
de Bohême ; il n'a jamais, jamais connu de loi ; Si tu ne m'aimes
pas, je vote ; Si je te vote, prends garde à toi ! »…
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