« On est
tous pareils
« Tous
faits sur le même modèle
« Tous
pareils
« Qu'on
soit d'Mulhouse ou d'La Rochelle
« Tous
pareils… »
Même s’il
psalmodiait ce soporifique slow léthargisant avec la conviction éculée d’un plat
de moules marinières pas fraîches lors des demi-finales du Grand Concours de la
Chanson Française 1979, faisant office de sélection nationale pour le Grand
Prix de l’Euromachinbiduletrucchose, Jean-Noël Dupré enfonçait les portes déjà largement
ouvertes avec la conviction absconse d’un bélier d’assaillants de château-fort
qui ne demande même pas à réfléchir.
Tous pareils…
A la différence de quelques subtilités physiques qui permet de distinguer les
ravageurs de frisée aux lardons des escaladeuses de braguettes, voire de
quelques légères dissemblances au niveau de l’intellect qui n’est pas précisément
le même chez Hélène Carrère d’Encausse et chez Nabila…
Tous pareils…
A moins que vous n’ayez jamais eu les mirettes baladeuses sous les douches du
club de sport où vous vous esquintez la santé à essayer de la garder à
constater chez vos camarades de savonnage des trompes de Babar et des
vermicelles chintocs, vous conviendrez que l’égalité originelle est une
foutaise intégrale !
Tous pareils…
Avec juste la nuance de quelques dizaines de zéros supplémentaires devant la
virgule des comptes bancaires de certains par rapport à la jolie teinte
écarlate carmin tendance rouge baiser de l’immense foultitude de nos
compatriotes…
Tous pareils…
Et heureusement, au final ! Si haut que l’on soit assis, ce n’est jamais
que sur son derrière et à n’en pas douter, le Général De Gaulle, Pol Pot, Mère
Térésa, Rockfeller et Marilyn Monroe faisait tous caca de la même manière et
dans la même matière…
Tous pareils…
Avec la même certitude qu’au final, on fera des cendres (surtout pour les
fumeurs), des vers (spéciale dédicace aux poètes et aux écolos), ou de vieux os
(mention particulière aux cuisinières qui adorent le morceau d’os à moelle dans
le pot-au-feu)…
Une certitude
qu’Henri Emmanuelli a vérifié puisqu’il est décédé des suites d’une longue et
cruelle maladie, et non pas d’une brève maladie rigolote…Longue et cruelle
maladie… Pudique périphrase pour éviter de dire qu’il a crevé des conséquences d’un
foutu cancer qui l’a grignoté jusqu’au bout de ses métastases. Mais évitons de
généraliser…
Emmanuelli, c’était
le Monosourcil de gauche avec la voix d’un Barry White enroué, ancien Président
de l’Assemblée Nationale mais aussi mouillé jusqu’à la racine des sourcils dans
les affaires, notamment la retentissante affaire Urba-Graco qui avait fait
tanguer la Mitterrandie à la fin des années 80. Donc, Si Toutansourcil se fait
bananer en mai prochain, il pourra toujours prétendre au perchoir… Et, comme le
disait Henri, il ne faut pas être sourcilleux…
Tous pareils…
Tous hypocrites devant la dépouille encore fumante d’un mec qu’on ne pouvait
même plus sentir à l’aide d’un masque mais qu’il convient d’encenser puisque c’est
la mode et l’étiquette en France. Salaud en vie, saint parmi les très saints
une fois mort… Et notre Moule-à-Gaufres qui se dit au bord des larmes de la
disparition d’Emmanuelli. Trop émotif l’échantillon… Vous allez voir qu’il va
nous avouer qu’il se cartonne le Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs chez la
Première Dauphine du bouledogue blond…
Tous pareils…
Tous si prompts à agiter leurs mimines manucurées aux frais de la princesse France
dans le pot de confiote pour en ramener les plus gros morceaux… Et ne croyez
pas que les vertueux gauchos doivent être glorifiés au contraire des vilains de
la droite… C’est au tour de Bruno Le Roux d’humer la bonne odeur du roussi
puisqu’il a employé ses gamines pour de prétendus jobs d’été à des taux
byzantins. Et pour une fois, le Tout-Mou élyséen n’a pas tardé, en obtenant
dans la journée sa démission… Café bouillu, café foutu…Chicorée Leroux cramée,
Le Roux démissionné…
Tous pareils…
Et il a fallu plus de trois heures de débat pour s’en rendre compte… A toutes
celles et tous ceux qui attendaient de la castagne façon grosses salopes en
maillot dans la boue, du foutage sur la gueule, du crêpage de chignon carabiné,
vous pouvez d’ores et déjà vous la mettre sur l’oreille pour le fumer plus tard…
Démarrage poussif, et malgré quelques piques acérées, on peut en conclusion
dire que Fliion fillonise, Mélenchon mélenchonise, Hamon hamonise, Macron
macronise et Le Pen lepénise…
Tous pareils…
Maniant avec une dextérité inavouée la langue de Pinocchio, ils nous ont toute
et tous servi leur soupe électoraliste qu’on trouve décidément trop amère. N’en
avez-vous pas assez de Marinette et de ses « Yaka Faucon », de
Méluche et son Internationale en bandoulière, et de Manu Macaron sempiternellement
insaisissable, impeccable, jeune, fringant, attrayant, mais qui sonne creux…
Visiblement parce qu’il ne s’était pas fait remplir récemment…
Tous pareils…
Car au final, la politique c'est comme les échecs : la gauche, ou c qu’il
est censé en rester, sacrifie l'un de ses pions alors que la droite garde son
fou, que Macron veut faire cavalier seul pour grimper la tour, et que l’extrême
droite espère transformer son pion en reine…
Tous pareils…
Puisque nos politocards feraient n’importe quoi pour obtenir nos suffrages… Et
notamment Macron, le candidat qui est d’accord avec tout le monde… Franchement,
si la connerie se cultive, nul doute qu’il a la main verte…
Tous pareils…
La désagréable impression de boîte crânienne sidéralement vide de nos connasses
en short se confirme au niveau de l’ensemble des sportifs avec Shaquille O’Neal,
qui assure que la terre est plate. On attend que Camille Lacourt confirme que
le soleil tourne autour de la terre, et que Frank Ribéry soutienne que la femme
n’a pas d’âme…Juste deux gros nichons pour pouvoir faire le dindon…
Tous pareils…
Tous pareils, ces dirigeants de grosses structures qui sont pris de soudaine
frilosité vis-à-vis de certains contenus. Youtube a ainsi décidé de bloquer les
vidéo LGBT, traduisez les vidéos ou l’on voit de la bite et du minou, mais
séparément, ainsi que des roulages de galoches entre messieurs et entre goudous…
Bienvenue au Moyen Âge…
Tous pareils…
Suffit qu’on leur fasse un coup de Trafalgar pour qu’ils se barrent… Le 21 mars
1970, seuls douze pays européens participaient au Concours Eurovision de la
Chanson, après le boycott des pays nordiques face au quadruple grand Prix de
1969. Si c’est une sympathique godiche de dix-huit ans qui remporte la timbale
pour l’Irlande et la première fois, c’est assurément la candidate
ouest-allemande qui fera le plus sensation : vêtue d’une tenue mini-maxi,
à elle seule représentative de la mode vestimentaire des très psychédéliques
seventies et dont la minijupe bleu pâle a certainement dû émouvoir plus d’un
juré masculin, La blonde Katja Ebstein défend avec brio « Wunder gibt es
immer wieder », sans nul doute la chanson du millésime la plus en phase
avec l’époque, musicalement parlant.
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