mardi 21 mars 2017

Brèves du 21 Mars 2017

« On est tous pareils
« Tous faits sur le même modèle
« Tous pareils
« Qu'on soit d'Mulhouse ou d'La Rochelle
« Tous pareils… »

Même s’il psalmodiait ce soporifique slow léthargisant avec la conviction éculée d’un plat de moules marinières pas fraîches lors des demi-finales du Grand Concours de la Chanson Française 1979, faisant office de sélection nationale pour le Grand Prix de l’Euromachinbiduletrucchose, Jean-Noël Dupré enfonçait les portes déjà largement ouvertes avec la conviction absconse d’un bélier d’assaillants de château-fort qui ne demande même pas à réfléchir.

Tous pareils… A la différence de quelques subtilités physiques qui permet de distinguer les ravageurs de frisée aux lardons des escaladeuses de braguettes, voire de quelques légères dissemblances au niveau de l’intellect qui n’est pas précisément le même chez Hélène Carrère d’Encausse et chez Nabila…

Tous pareils… A moins que vous n’ayez jamais eu les mirettes baladeuses sous les douches du club de sport où vous vous esquintez la santé à essayer de la garder à constater chez vos camarades de savonnage des trompes de Babar et des vermicelles chintocs, vous conviendrez que l’égalité originelle est une foutaise intégrale !

Tous pareils… Avec juste la nuance de quelques dizaines de zéros supplémentaires devant la virgule des comptes bancaires de certains par rapport à la jolie teinte écarlate carmin tendance rouge baiser de l’immense foultitude de nos compatriotes…

Tous pareils… Et heureusement, au final ! Si haut que l’on soit assis, ce n’est jamais que sur son derrière et à n’en pas douter, le Général De Gaulle, Pol Pot, Mère Térésa, Rockfeller et Marilyn Monroe faisait tous caca de la même manière et dans la même matière…

Tous pareils… Avec la même certitude qu’au final, on fera des cendres (surtout pour les fumeurs), des vers (spéciale dédicace aux poètes et aux écolos), ou de vieux os (mention particulière aux cuisinières qui adorent le morceau d’os à moelle dans le pot-au-feu)…

Une certitude qu’Henri Emmanuelli a vérifié puisqu’il est décédé des suites d’une longue et cruelle maladie, et non pas d’une brève maladie rigolote…Longue et cruelle maladie… Pudique périphrase pour éviter de dire qu’il a crevé des conséquences d’un foutu cancer qui l’a grignoté jusqu’au bout de ses métastases. Mais évitons de généraliser…

Emmanuelli, c’était le Monosourcil de gauche avec la voix d’un Barry White enroué, ancien Président de l’Assemblée Nationale mais aussi mouillé jusqu’à la racine des sourcils dans les affaires, notamment la retentissante affaire Urba-Graco qui avait fait tanguer la Mitterrandie à la fin des années 80. Donc, Si Toutansourcil se fait bananer en mai prochain, il pourra toujours prétendre au perchoir… Et, comme le disait Henri, il ne faut pas être sourcilleux…

Tous pareils… Tous hypocrites devant la dépouille encore fumante d’un mec qu’on ne pouvait même plus sentir à l’aide d’un masque mais qu’il convient d’encenser puisque c’est la mode et l’étiquette en France. Salaud en vie, saint parmi les très saints une fois mort… Et notre Moule-à-Gaufres qui se dit au bord des larmes de la disparition d’Emmanuelli. Trop émotif l’échantillon… Vous allez voir qu’il va nous avouer qu’il se cartonne le Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs chez la Première Dauphine du bouledogue blond…

Tous pareils… Tous si prompts à agiter leurs mimines manucurées aux frais de la princesse France dans le pot de confiote pour en ramener les plus gros morceaux… Et ne croyez pas que les vertueux gauchos doivent être glorifiés au contraire des vilains de la droite… C’est au tour de Bruno Le Roux d’humer la bonne odeur du roussi puisqu’il a employé ses gamines pour de prétendus jobs d’été à des taux byzantins. Et pour une fois, le Tout-Mou élyséen n’a pas tardé, en obtenant dans la journée sa démission… Café bouillu, café foutu…Chicorée Leroux cramée, Le Roux démissionné…

Tous pareils… Et il a fallu plus de trois heures de débat pour s’en rendre compte… A toutes celles et tous ceux qui attendaient de la castagne façon grosses salopes en maillot dans la boue, du foutage sur la gueule, du crêpage de chignon carabiné, vous pouvez d’ores et déjà vous la mettre sur l’oreille pour le fumer plus tard… Démarrage poussif, et malgré quelques piques acérées, on peut en conclusion dire que Fliion fillonise, Mélenchon mélenchonise, Hamon hamonise, Macron macronise et Le Pen lepénise…

Tous pareils… Maniant avec une dextérité inavouée la langue de Pinocchio, ils nous ont toute et tous servi leur soupe électoraliste qu’on trouve décidément trop amère. N’en avez-vous pas assez de Marinette et de ses « Yaka Faucon », de Méluche et son Internationale en bandoulière, et de Manu Macaron sempiternellement insaisissable, impeccable, jeune, fringant, attrayant, mais qui sonne creux… Visiblement parce qu’il ne s’était pas fait remplir récemment…

Tous pareils… Car au final, la politique c'est comme les échecs : la gauche, ou c qu’il est censé en rester, sacrifie l'un de ses pions alors que la droite garde son fou, que Macron veut faire cavalier seul pour grimper la tour, et que l’extrême droite espère transformer son pion en reine…

Tous pareils… Puisque nos politocards feraient n’importe quoi pour obtenir nos suffrages… Et notamment Macron, le candidat qui est d’accord avec tout le monde… Franchement, si la connerie se cultive, nul doute qu’il a la main verte…

Tous pareils… La désagréable impression de boîte crânienne sidéralement vide de nos connasses en short se confirme au niveau de l’ensemble des sportifs avec Shaquille O’Neal, qui assure que la terre est plate. On attend que Camille Lacourt confirme que le soleil tourne autour de la terre, et que Frank Ribéry soutienne que la femme n’a pas d’âme…Juste deux gros nichons pour pouvoir faire le dindon…

Tous pareils… Tous pareils, ces dirigeants de grosses structures qui sont pris de soudaine frilosité vis-à-vis de certains contenus. Youtube a ainsi décidé de bloquer les vidéo LGBT, traduisez les vidéos ou l’on voit de la bite et du minou, mais séparément, ainsi que des roulages de galoches entre messieurs et entre goudous… Bienvenue au Moyen Âge…

Tous pareils… Suffit qu’on leur fasse un coup de Trafalgar pour qu’ils se barrent… Le 21 mars 1970, seuls douze pays européens participaient au Concours Eurovision de la Chanson, après le boycott des pays nordiques face au quadruple grand Prix de 1969. Si c’est une sympathique godiche de dix-huit ans qui remporte la timbale pour l’Irlande et la première fois, c’est assurément la candidate ouest-allemande qui fera le plus sensation : vêtue d’une tenue mini-maxi, à elle seule représentative de la mode vestimentaire des très psychédéliques seventies et dont la minijupe bleu pâle a certainement dû émouvoir plus d’un juré masculin, La blonde Katja Ebstein défend avec brio « Wunder gibt es immer wieder », sans nul doute la chanson du millésime la plus en phase avec l’époque, musicalement parlant.

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