« Comé-comé-comédie
« Comme,
comme, comme on dit
« Le
bonheur n'est jamais si loin
« Comé-comé-comédie
« Les
illusions d'aujourd'hui
« Pourraient
être vraies demain »
C’est poussiéreux
comme une vieille boutanche de picrate oubliée sous les voutes humides de
pierres brutes d’une cave mal éclairée d’un manoir de province abandonné aux
vents mauvais et aux souvenirs d’une grandeur effritée ; c’est rance en
bouche et aux oreilles comme la friture de vieilles carnes embaumées à la
végétaline millésimée 1964 de la Lopez du cinquième ; c’est démodé comme
la robe chasuble en bayadère jaune poussin et le sous-pull en acrylique rouge
carmin de Tante Marthe…
Et pourtant,
cette rengaine moisie aux accents forcés de chanteuse réaliste fut sélectionnée
à l’unanimité par l’ORTF pour représenter la France au Concours Eurovision de
la Chanson 1972, par la voix de Betty Mars, meneuse de revue qui se targuait de
goualer comme la môme Piaf…
Une antienne archaïque
au moment où soufflait sur le vénérable Grand Prix de l’Euromachinchose un
salutaire vent de pop… L’exception culturelle française, me direz-vous…
Et la confirmation
de Toutansourcil aux commandes du Titanic droitier par l’unanimité du bureau
politique des Ripoublicains, c’est de l’exception politocarde franchouillarde ?
Ou plus simplement de la connerie à l’état pur ?
Hier encore,
ils avaient vingt ans, et pas assez de mots assassins, insuffisamment de
formules vipérines pour vitupérer venimeusement contre le Saint Martyr du
Canard Enchaîné… Aujourd’hui, c’est « embrassons-nous Folleville »
avec de grandes tapes dans le dos, qui dissimulent encore assez mal les
poignards ensanglantés…
Fi(ll)on,
sélectionné à l’unanimité par l’ORTF (Organisation des Ripoublicains
Terriblement Fatalistes), pour parachever le crash-test sans ceinture de la
Droite aux Présidentielles. Consécration sans emphase, cooptation sans
enthousiasme, on lui laisse les clés de la boutique en trainant des
charentaises et avec un goût de cendre froide dans l’arrière-gorge. Parce qu’il
n’y a pas de solution de rechange, nib de roue de secours, que dalle de plan B !
Le cannelé
lugubre a pris la décision qui s’imposait, et les a toutes et tous aimablement
priés d’aller se faire emmancher violemment avec un cône de chantier et une
poignée de gravier spécial ballast. Et au-delà de son crâne en peau de fesse,
personne dans la ligne de mire pour jouer au ball-trap élyséen en lieu et place
du Pot de rillettes.
La question
posée désormais, c’est « combien de temps avant que les renégats tournent
à nouveau leur veste et reviennent, la queue entre les jambes et les yeux de
cocker triste, renifler les fragrances enivrantes de la possibilité du pouvoir
et quémander l’hypothétique hypothèse d’un maroquin ? ».
Moins de
temps qu’il n’en faut, apparemment, pour un candidat de téléréalité pour
apprendre la table de multiplication par deux, soit six mois…
Déjà le
monosourcil sarthois a rappelé en son sein Laurent Wauquier, la honteuse
frondeuse qui n’avait pas été avare de vilaineries lors de l’attentat du Petit
Canard. Ah, l’odeur de la soupe gouvernementale ! Ça vous ferait regagner
le bercail à n’importe quel trousse-jupons ! Et vous cirer les godasses
avec une énergie décuplée à tous les lèche-derches diplômés…
La présidentielle
2017 fonctionne par paires, visiblement : Marinette et la Première
Dauphine, qui a déjà les plans de réhabilitation de Matignon en sauna gay avec
backroom dans le salon d’hiver ; Saint Honoré des Vieux Choux-fleurs et Tounu-en-chaussettes,
alias le tambourineur de carcasses hors d’âge et le radioteur à l’antenne
dressée sur la moquette ; Monsieur Propre et Pipoland, représentant à l’unanimité
l’ORTF, l’Organisation des Républicains Tétanisés par Fillon…
Monsieur
Propre, ou prétendu tel, car quand on souhaite gravir tous les degrés du
cocotier élyséen, mieux vaut avoir le cul propre… ou un slip molletonné qui
évite les fuites… Piopland, c’est le Harry Potter vieux de l’ORTF, l’Office des
Ripoublicains Terrassés par Fi(ll)on, François Baroin, qui se positionne dans l’ascenseur
à cornichons matignonnesque en s’astiquant frénétiquement sur le bas de froc de
Toutansourcil…
Gare aux tâches !
Et c’est pas le Canard Enchaîné qui va jouer les teinturiers, puisqu’il prévoit
une nouvelle salve dès demain, avec un prêt non déclaré du Propriétaire de la
Revue des Deux Mondes. Celui là même qui employait Miss Penny-Money à prix d’or
pour aligner deux mots en trois ans…
De son côté,
le Garnisseur de la Galette Fourrée en chaussettes noires en prend aussi plein
la poire (magouillement parlant s’entend) puisqu’il est révélé qu’il ne payait
pas l’ISF grâce à une évaluation douteuse de son patrimoine, et qu’il s’est
mangé un redressement sur trois ans… C’est à la limite du priapisme…Y en a qui
vont être contents, du côté de la Maison Ronde…
Pour en finir
avec les politocards qui puent qu’on en a presque autant la nausée que devant
un munster faisandé de douze mois de pourrissement, merci à Denis Baupin, non
poursuivi à cause de prescription, qui profitera de la Journée de la Femme pour
porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre les dindasses qu’il avait
agressé. Classe…
Quant la môme
vert-de-gris, elle annonce qu’elle quitterait le pouvoir en cas de non à un
référendum sur la sortie de l’euro… Vous savez ce qu’il vous reste à faire si
la blonde déballe ses cartons rue du Faubourg Saint Honoré…
Ça, et prier
en quasi-épectase mystique devant un crucifix… Dépêchez-vous, car au train où
vont les choses, les croix catholiques seront bientôt une relique. Des randonneurs
dénoncent en effet la multiplication des croix catholiques sur les sommets
catalans et veulent faire respecter le principe de laïcité… Tout ça parce qu’on
essayait de se protéger de Flotte-Mec…
Qu’on plante
des croix au sommet du Carlit ou ailleurs, tout le monde s’en branle… et c’est
justement ce qui est dangereux ! En témoigne ce quinquagénaire retrouvé au
japon six mois après sa mort, enseveli sous six tonnes de magazines porno… Le
choc des photos, le poids des mots…
Et le 7 mars
1962, sort sur les écrans un film d’aventures, premier succès commercial de
Philippe de Broca, mettant en scène un Bébel bondissant du meilleur tonneau et
une Claudia Cardinale encore consommable : Cartouche. C’est vrai que les
acteurs principaux, débordant de vitalité et d’un certain sex-appeal, donnent
envie de leur mettre une cartouche. Même si tout cela n’est qu’une comé-comédie…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire