mardi 7 mars 2017

Brèves du 07 mars 2017

« Comé-comé-comédie
« Comme, comme, comme on dit
« Le bonheur n'est jamais si loin            
« Comé-comé-comédie
« Les illusions d'aujourd'hui
« Pourraient être vraies demain »

C’est poussiéreux comme une vieille boutanche de picrate oubliée sous les voutes humides de pierres brutes d’une cave mal éclairée d’un manoir de province abandonné aux vents mauvais et aux souvenirs d’une grandeur effritée ; c’est rance en bouche et aux oreilles comme la friture de vieilles carnes embaumées à la végétaline millésimée 1964 de la Lopez du cinquième ; c’est démodé comme la robe chasuble en bayadère jaune poussin et le sous-pull en acrylique rouge carmin de Tante Marthe…

Et pourtant, cette rengaine moisie aux accents forcés de chanteuse réaliste fut sélectionnée à l’unanimité par l’ORTF pour représenter la France au Concours Eurovision de la Chanson 1972, par la voix de Betty Mars, meneuse de revue qui se targuait de goualer comme la môme Piaf…

Une antienne archaïque au moment où soufflait sur le vénérable Grand Prix de l’Euromachinchose un salutaire vent de pop… L’exception culturelle française, me direz-vous…

Et la confirmation de Toutansourcil aux commandes du Titanic droitier par l’unanimité du bureau politique des Ripoublicains, c’est de l’exception politocarde franchouillarde ? Ou plus simplement de la connerie à l’état pur ?

Hier encore, ils avaient vingt ans, et pas assez de mots assassins, insuffisamment de formules vipérines pour vitupérer venimeusement contre le Saint Martyr du Canard Enchaîné… Aujourd’hui, c’est « embrassons-nous Folleville » avec de grandes tapes dans le dos, qui dissimulent encore assez mal les poignards ensanglantés…

Fi(ll)on, sélectionné à l’unanimité par l’ORTF (Organisation des Ripoublicains Terriblement Fatalistes), pour parachever le crash-test sans ceinture de la Droite aux Présidentielles. Consécration sans emphase, cooptation sans enthousiasme, on lui laisse les clés de la boutique en trainant des charentaises et avec un goût de cendre froide dans l’arrière-gorge. Parce qu’il n’y a pas de solution de rechange, nib de roue de secours, que dalle de plan B !

Le cannelé lugubre a pris la décision qui s’imposait, et les a toutes et tous aimablement priés d’aller se faire emmancher violemment avec un cône de chantier et une poignée de gravier spécial ballast. Et au-delà de son crâne en peau de fesse, personne dans la ligne de mire pour jouer au ball-trap élyséen en lieu et place du Pot de rillettes.

La question posée désormais, c’est « combien de temps avant que les renégats tournent à nouveau leur veste et reviennent, la queue entre les jambes et les yeux de cocker triste, renifler les fragrances enivrantes de la possibilité du pouvoir et quémander l’hypothétique hypothèse d’un maroquin ? ».

Moins de temps qu’il n’en faut, apparemment, pour un candidat de téléréalité pour apprendre la table de multiplication par deux, soit six mois…

Déjà le monosourcil sarthois a rappelé en son sein Laurent Wauquier, la honteuse frondeuse qui n’avait pas été avare de vilaineries lors de l’attentat du Petit Canard. Ah, l’odeur de la soupe gouvernementale ! Ça vous ferait regagner le bercail à n’importe quel trousse-jupons ! Et vous cirer les godasses avec une énergie décuplée à tous les lèche-derches diplômés…

La présidentielle 2017 fonctionne par paires, visiblement : Marinette et la Première Dauphine, qui a déjà les plans de réhabilitation de Matignon en sauna gay avec backroom dans le salon d’hiver ; Saint Honoré des Vieux Choux-fleurs et Tounu-en-chaussettes, alias le tambourineur de carcasses hors d’âge et le radioteur à l’antenne dressée sur la moquette ; Monsieur Propre et Pipoland, représentant à l’unanimité l’ORTF, l’Organisation des Républicains Tétanisés par Fillon…

Monsieur Propre, ou prétendu tel, car quand on souhaite gravir tous les degrés du cocotier élyséen, mieux vaut avoir le cul propre… ou un slip molletonné qui évite les fuites… Piopland, c’est le Harry Potter vieux de l’ORTF, l’Office des Ripoublicains Terrassés par Fi(ll)on, François Baroin, qui se positionne dans l’ascenseur à cornichons matignonnesque en s’astiquant frénétiquement sur le bas de froc de Toutansourcil…

Gare aux tâches ! Et c’est pas le Canard Enchaîné qui va jouer les teinturiers, puisqu’il prévoit une nouvelle salve dès demain, avec un prêt non déclaré du Propriétaire de la Revue des Deux Mondes. Celui là même qui employait Miss Penny-Money à prix d’or pour aligner deux mots en trois ans…

De son côté, le Garnisseur de la Galette Fourrée en chaussettes noires en prend aussi plein la poire (magouillement parlant s’entend) puisqu’il est révélé qu’il ne payait pas l’ISF grâce à une évaluation douteuse de son patrimoine, et qu’il s’est mangé un redressement sur trois ans… C’est à la limite du priapisme…Y en a qui vont être contents, du côté de la Maison Ronde…

Pour en finir avec les politocards qui puent qu’on en a presque autant la nausée que devant un munster faisandé de douze mois de pourrissement, merci à Denis Baupin, non poursuivi à cause de prescription, qui profitera de la Journée de la Femme pour porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre les dindasses qu’il avait agressé. Classe…

Quant la môme vert-de-gris, elle annonce qu’elle quitterait le pouvoir en cas de non à un référendum sur la sortie de l’euro… Vous savez ce qu’il vous reste à faire si la blonde déballe ses cartons rue du Faubourg Saint Honoré…

Ça, et prier en quasi-épectase mystique devant un crucifix… Dépêchez-vous, car au train où vont les choses, les croix catholiques seront bientôt une relique. Des randonneurs dénoncent en effet la multiplication des croix catholiques sur les sommets catalans et veulent faire respecter le principe de laïcité… Tout ça parce qu’on essayait de se protéger de Flotte-Mec…

Qu’on plante des croix au sommet du Carlit ou ailleurs, tout le monde s’en branle… et c’est justement ce qui est dangereux ! En témoigne ce quinquagénaire retrouvé au japon six mois après sa mort, enseveli sous six tonnes de magazines porno… Le choc des photos, le poids des mots…

Et le 7 mars 1962, sort sur les écrans un film d’aventures, premier succès commercial de Philippe de Broca, mettant en scène un Bébel bondissant du meilleur tonneau et une Claudia Cardinale encore consommable : Cartouche. C’est vrai que les acteurs principaux, débordant de vitalité et d’un certain sex-appeal, donnent envie de leur mettre une cartouche. Même si tout cela n’est qu’une comé-comédie…

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