mercredi 22 mars 2017

Brèves du 22 Mars 2017

« And finally, the twelve points from Ukraine goes to… Russia ! »

Ça fait partie des phrases fétiches que l’on aime à entendre et à réécouter encore et encore. A l’instar de « Passe-moi le beurre » pour les amateurs d’emboitements corporels par la porte arrière, de « Je vous demande de vous arrêter » pour les tringleurs infatigables qui ne condescendent à stopper leurs coups de boutoir que lorsque ça empeste le caoutchouc brûlé, de « Cass-toi pauv’ con » pour les amateurs des échantillons présidentiels à talonnettes, ou de « Je vous ai compris » pour les idolâtres de Mongénéral…

« Belgium, one point ! ». Voila une des phrases emblématiques qui font grimper aux rideaux les eurofans depuis la nuit des temps eurovisuels. Enfin, les vrais eurofans, les purs et durs, les fans « historiques » du Concours, ceux qui savent encore citer de mémoire le nom du candidat autrichien du Concours 1959 ou le cher d’orchestre de la chanson batave de 1971. Pas les hystériques tordues du falbalas eurovisuel qui ignore tout du concours avant 1990 et ne sait pas grand-chose depuis, qui utilise le concours comme défouloir de ses pulsions refoulées et profite pour transformer la Semaine Sainte en un baisodrome géant avec en point d’orgue le Big Night pour reposer son fessier dangereusement échauffé…

Ah ! L’attente fiévreuse de l’annonce des douze points ! Et la douche froide tendance écossaise quand Chypre donnait invariablement sa note maximale à la Grèce, qui lui retournait la faveur, ou quand les pays scandinaves s’échangeaient les notes élevées…

Rassurez-vous, vous, les vrais eurofans, ceux qui ont connu l’époque pré-Internet, où les chansons n’étaient connues que le soir même du Concours, où l’on scrutait avidement le Télé 7 Jours pour savoir qui représenterait la France, cette fière annonce qui débute l’introduction liminaire des prémices du commencement débutatoire de cette chronique, vous ne l’entendrez certainement pas cette année !

Les autorités ukrainiennes ont en effet interdit à Ioulia Samoïlova d’entrer sur le territoire ukrainien, la bannissant de fait de toute participation effective au Concours du 13 mai. A moins de chanter en duplex depuis Moscou, ce qui semble inenvisageable au vu des relations détestables entre les deux pays, la Russie ne devrait pas participer…

Et contrairement à ce que certains peuvent d’ores et déjà laisser penser, ce n’est en aucun cas un « soulagement ». Un « soulagement » pour qui d’ailleurs ? Une poignée de fans autobombardés grands manitous omniscients de la chose eurovisuelle mais au QI eurovision quasi-négatif ? Allons, m’sieurs-dames ! Soyons sérieux ! Posez quelques instants votre string fluo, votre brouette capotes et de lubrifiant, et tentez de penser… Vous verrez, ça peut vous remplir la tête à peu de frais…

Le Concours Eurovision est une compétition pacifique de chansons, pas un creuset expérimental des tensions politiques internationales. Le Concours n’a jamais fait état de politique et n’a pas vocation à le faire. Alors, le prochain illuminé eurofanique que je surprends à se prétendre soulagé du retrait de fait de la Russie, je l’envoie illico en stage rédempteur dans un couvent moldoslovaque de bonnes sœurs nymphomanes…

Sans transition, en guise d’anniversaire aux attaques bruxelloises qui avaient laissé plus de trente personnes sur le carreau, une attaque qualifiée pour le moment de terroriste devant le Parlement de Londres. Sans doute un client mécontent de la qualité de la boustifaille anglaise, ou un consommateur chez qui le fish and chips ne passait décidément pas…

Trop tôt pour tirer des conclusions, à défaut de canarder les passants, mais d’ores et déjà trop tard pour ne pas avoir peur, et se dire que la machinerie infernale des enturbannés s’est remise en route pour un nouveau tour de manège macabre… Et pourtant, ils se nourrissent de notre peur… Alors, faites-les crever de faim, ces enculés !

Puisqu’on parle de sodomisés chroniques, une nouvelle couche sur notre grand ami Fi(ll)on qui désormais aurait touché 50.000 dollars pour avoir mis en relation Poutine et un entrepreneur lambda… Faudrait quand même voir à ce que le nain à talonnettes se calme dans l’ombre, parce que là, ça commence à faire gros…

Ce qui n’est pas pour déplaire aux socialistes, qui demandent au candidat républicain de retirer sa candidature après les nouvelles révélations sur son compte. C’était quand même culotté, ne trouvez-vous pas ? Mais en politique, plus c’est gros, mieux ça passe… Et même sans corps gras comme adjuvant…

Pas la peine donc de tailler un costard à Toutansourcil, Robert Bougi s’en charge avec le chéquier à la main… Et comme pour désamorcer une supposée bombe à retardement, alors qu’on ne lui demandait rien et pas même l’heure qu’il était, Moscovici prévient qu’il a reçu lui aussi des costumes en cadeau d’un ami d’enfance mais qu’il n’existe aucun lien avec ses fonctions politiques… Apparemment, il n’a pas envie d’être habillé pour l’hiver…

Quant à lui, il risque d’être au frais pour l’été… Le ténor sud-coréen Alfred Kim vient d’être mis en garde à vue pour violences conjugales sur sa compagne. Rien que de très banal, hélas, sauf que cette interpellation a entraîné l’annulation de la dernière représentation d’Ernani à l’opéra de Toulouse… Les mélomanes ne lui disent pas merci…

Et le 22 mars 1935, l’Allemagne est le premier pays en Europe à ouvrir une chaîne de télévision, mais uniquement à Berlin, avec des programmes réguliers trois jours par semaine (Lundi, Mercredi et Samedi, entre 20h30 et 22h00). Des télévisions sont installées dans des salles publiques permettant aux Berlinois de regarder les premières émissions composées d’actualités et de films. Et notamment les premiers adieux de Line Renaud…

 

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