vendredi 29 juillet 2016

Brèves du 29 Juillet 2016

« Ahora el tiempo nos cambió
« Y será para siempre
« No dudes por favor
« Lo dice el corazón
« Europe's living a celebration
« Todos juntos, vamos a cantar
« Europe's living a celebration
« Nuestro sueño - una realidad »

Sous couvert de paroles simples pour ne pas dire simplistes, avec le renfort, parfois nettement dispensable, de musiquettes tout aussi basiques, voire carrément composées à l’orgue Bontempi par un sourd épileptique ; le Grand Concours Eurovision de la Chanson a depuis ses origines lointaines en 1956 (Alice Sapritch faisait déjà ses adieux depuis douze lustres) envoyé au casse-pipe des titres bien sentis dont le double sens était chargé, un peu comme l’haleine de Sue Ellen le lendemain d’une dégustation gratuite à gogo au musée du whisky…

Alors qu’on pensait bêtement à une passion adultère entre un jeune homme et une femme mariée  avec « Nous les amoureux » Grand Prix 1961, Jean-Claude Pascal se faisait porte-drapeau de la cause gay cinquante ans avant le mariage casse-cul et broute-minou… Même limonade pour « La source » classée troisième en 1968 par la voix d’Isabelle Aubret et ses célèbres yeux qui pissent : Une bétasse histoire de femme fontaine ? Non, une sordide relation d’un viol en forêt par trois gorets…

Et en 2002, alors que la tranche de gouda et le hyène pleine d’implants (pour ceux qui ne seraient pas introduits dans le milieu, Dave et Marco Fogiel) se gaussaient grassement des rondeurs encore fortement girondes de l’espagnole Rosa, la comparant à une grosse vache, ce qui est du dernier raffinement pour une ancienne obèse comme la mère Fogiel, celle-ci (je veux dire, la chanteuse) nous assénait sur un rythme endiablé et avec un accent andalou à couper à la castagnette un « Europe’s living a celebration » dont certains couplets prennent un relief particulier à l’aune des récents évènements…

« Maintenant le temps nous a changé, et ce sera pour toujours… ».

Oui, nous avons changé… Même si Rouleau Essuie-glace bêlait la main sur le paquet et le micro à un mètre au-dessus de la bouche qu’il n’a pas changé, le fait est que nous ne sommes plus ce que nous fûmes et nous ne sommes pas ce que nous seront… Bien que vous fîtes ce que vous pûtes…

Le temps de vous laisser avaler un double Aspro 500 et vérifier dans le Bescherelle la justesse de la concordance des temps, et l’on sera dans l’obligation de poser la question à mille balles, et je ne parle pas de celles du Bataclan : l’Europe est-elle en guerre civile ?

La réponse hélas me paraît dramatiquement évidente… Nous n’en sommes qu’au début de nos effarements, de nos haut-le-cœur et de nos indignations… Economisez vos larmes, parce qu’à mon avis, nous allons en laisser couler beaucoup dans les mois à venir…

Mais rassurez-vous, nous aurons toujours le plat de nouilles fade et l’aboyeur catalan pour nous seriner que leur détermination est totale… Et mon cul, c’est du poulet-curry ?

Le premier qui me dit qu’il ressemble plutôt à un plat de jelly anglaise dans un train cahotant ne prendra pas ma main… Car je ne pourrais que louer son esprit de transition. Eh oui ! Les anglais ont débarqué, et ce n’est pas le signe d’une ménorrhée comme on pourrait le croire, mais bien de nos royaux rosbifs Kate et William qui ramènent leur fraise dans le Gers… Pays réputé pour le foie-gras truffé, ce qui risque de donner des idées de truffage à la béchamel au rejeton du mannequin de crash-test chez Mercedes…

Puisque l’on cause de dindes, qu’elles soient fourrées à la gelée royale ou simplement remplies à la semence roturière, je vous toucherai un mot de Melania Trump, la pub vivante pour la chirurgie esthétique qui s’est démonté les mâchoires pour devenir l’épouse de la plus horrifiante moumoutte orangée mondiale. Figurez-vous que l’épongeuse de Donald aurait menti sur son CV, affichant un diplôme qu’elle n’aurait pas obtenu sur son site Internet. Qui du coup a disparu de la toile… C’est pas en France que un tel couac se produirait, hein, Raticha ?

Comme la rayeuse de parquet est d’origine ultra-méditerranéenne, il est logique de causer de nos relations avec l’islam. Actuellement, y aurait comme qui dirait une boulette de couscous dans l’encensoir et comme un bout de merguez qui racle le fond de gorge de notre Marianne… Evidemment, l’incandescent chorizo matignonnesque, qui reconnaît à demi-mots un « échec » de la justice dans le meurtre du cureton (j’appelle plutôt ça un fiasco intégral), sodomise les diptères en prônant une nouvelle relation avec l’islam… Du genre, on use le prie-Dieu et on attend serein de se voir offrir un sourire à la kabyle ?

Soyons honnêtes, l’islam est critiqué de tous côtés et y a un de ce putains de roulis dans les versets, sataniques ou pas ; mais c’est tout de même grâce à lui que Diam’s a fini par fermer sa gueule… Et on devrait prôner une conversion visant Louane, Zaz ou Christophe Willem, trois mousmées qui nous reposeraient les tympans en burqa…

N’empêche que… Faudra quand même ne bander que d’une à Rio durant les JO, nonobstant la présence avantageuse de nageuses charpentées comme des déménageuses est-allemandes et des plongeurs bâtis à la Tom Daley (moulebite garni et dangereusement ajusté et muscles affûtés à faire flaquer un garçon-coiffeur de la Place des Vosges)… Les autorités policières viennent d’arrêter un brésilien d’origine libanaise lié à Daesh sans bouillir, qui n’était pas en visite de santé dans la cité des cariocas… Mais puisque le poussif poussah sudoripare élyséen nous dit que tout va bien…

Rien ne va plus, à l’opposé, entre Jean-Marc Morandini, la pelle à merde des audiences télé, et ses ex-copines Marco et Matthieu Delormeau…. Même que ça vire dans l’affaire des castings cradingues au pugilat façon Cage aux Folles, catch dans la boue avec crêpage de chignons assorti… C’est salaud, quand on sait ce qu’on coûté les implants de la Fogiel… La peau du cul, et pas parce qu’il s’est fait tambouriner la lessiveuse par le tambour à jet rotatif du perruquier…

Et le 29 juillet 1948 s’ouvraient chez les détenteurs séculaires du fair-play (qui sont en parallèle les champions de la faux-cuterie) les premiers Jeux Olympiques de l’après-guerre. Londres accueillait cette olympiade meurtrie par les horreurs guerrières en souhaitant que l’Europe vive une célébration… Europe’s living a celebration…

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