« Video, video,
(video), den kører nat og dag
« Video, video,
(video), når jeg ska' slappe af
« Bar' et tryk på
knappen, ja, så' der gang i kassen
« (Åh...) jeg er
videoman »
Et tout passe, et tout
lasse, et tout casse…
Oh ! Comme il semble
loin, le temps où même les chansons danoises du Concours Eurovision de la
Chanson célébraient la vidéo débarquant dans les foyers grâce aux cassettes VHS
et aux magnétoscopes…
Comme elle semble
antédiluvienne cette époque où il fallait craindre un coinçage de la bande dans
l’affreux mécanisme automatique au moment psychologique du film ou de l’émission !
Comme c’était loin, cette
année 1982 où Brixx le groupe danois eurovisuel ânonnait ce navrant « Vidéo
vidéo » ; et pourtant… Trente-quatre ans à l’échelle de l’histoire, c’est
à peine moins qu’une micro-chiure de mouche dans une piscine olympique…
Mais comme le susurrait de
manière veloutée Joe Dassin à toutes celles qui aimaient la soupe « Il y a
un an, il y a un siècle, il y a une éternité »… Pourtant, tout ceux qui
prennent de la bouteille ou un coup de vieux (même s’ils ne sont pas mariés à
Michou ou à Serge Dassault) se souviendront que c’était du dernier chic d’avoir
ce monstre qui pesait un âne mort trônant sous la télé couleur à tube
cathodique à l’aube des années quatre-vingt…
Démodé un temps par le
laserdisc, puis ringardisé par le lecteur DVD, le magnétoscope s’était fissa
retrouvé à prendre la poussière dans les garages et les caves. Sauf en Chine,
où apparemment Funai, le dernier fabricant au monde de magnétoscopes, en
écoulait plus de 730.000 par an.
Quand on dit que les faces
de citron, c’est l’avenir ; je me permets de rigoler sous cape…
Eh bien, ça y est, le
magnétoscope est officiellement mort après une agonie digne du Caudillo :
Funai a cessé la fabrication… Et le magnéto partira bien vite rejoindre tous
ces objets qu’on nous avait à un moment donné imposés comme étant absolument
indispensables mais qu’on avait très vite délaissé en les considérant comme
ringards, tels les Minitels, balais Bissel, téléphones à cadrans rotatifs,
machines à repasser et albums de François Feldman…
Terminés, les séries mal
enregistrées, tronquées au début ou à la fin à cause d’une programmation
hasardeuse, les bandes neigeuses et floues à force de visionnages intensifs…
Au-revoir ces putains de cassettes qui se bloquaient à moitié introduites alors
que LE programme à ne pas rater aller commencer… Adios le bruit caractéristique
de l’éjection des cassettes…
Même si le vinyle, donné
pour mort il y a vingt ans, ne cesse de renaître de ses cendres, il n’est pas
certain qu’on regrette la qualité d’image de la VHS… L’histoire ne se
rembobinera pas forcément cette fois-ci…
Par contre, ce qui risque de
tourner en boucle sont les images ou les nouvelles d’attaques à l’arme blanche,
à l’arme automatique ou au camion Diesel… Comme à Munich, ou des coups de feu
ont été entendus dans un centre commercial ce vendredi soir… Va-t-on être
contraints de nous habituer à ce Far-West moderne ?
La réponse semble être
désespérément oui, puisque le Tout Mou élyséen n’en loupe pas une pour nous
attirer les foudres des enturbannés. La dernière en date ? Il met des
moyens d’artillerie à disposition de l’armée irakienne… Et il sera le premier à
s’étonner quand ça pètera dans tous les coins de France ou que des innocents
perdront la vie sous les balles d’illuminés par intermittences (à cause du
Coran alternatif)… Pauvre nouille !
Dans la catégorie des
nouilles, je puis vous présenter la collection complète de chez Rivoire et
Carret, c’est dans un joli écrin dénommé Parti Socialiste… Je sais qu’on ne
tire pas sur les ambulances, mais Cambadélis, qui réussit l’exploit d’être plus
adipeux qu’une motte de beurre, plus con que Pépère et plus fat que le Chorizo
matignonnesque, a fait très fort. Le parangon de la médiocrité a gazouillé une
photo du « pot de fin de session des sénateurs socialos, entre tristesse
pour nos morts et espoir pour la France »…
Cambadélis, l’Hépatoum
politique ; une pensée pour nos morts au pot des sénateurs socialistes,
entre deux coupes de champ et le goinfrage de cacahuètes. car quelques cadavres
n'empêchent pas l'apéro entre inutiles… Faut savoir vivre, merde ! Vivre
et laisser mourir…
Ou alors, ne pas laisser
mourir, comme à Nice, où la municipalité refuse d’effacer, sur demande de la
Justice, les images de la vidéosurveillance du 14 juillet… Ça ne sent pas
mauvais, ça empeste le dossier bien pourrave d’incompétence et de laxisme… Mais
rassurez-vous, les pimpins tous justes bons à voter et à vous faire enculer
dans les grandes largeurs par les impôts dont on nous assure qu’ils n’augmentent
pas mais qui nous mettent quand même un trou de balle comme l’entrée de la
Fontaine de Vaucluse : vous ne saurez rien de ces remugles nauséabonds sur
le je-m’en-foutisme gouvernemental…
Par contre, comme le zizi de
Pierre Perret, vous saurez tout sur la validation par la Cour de Cassation du
renvoi en correctionnelle de Christine Lagarde, dans l’affaire Tapie…
Décidément, diriger le FMI ne vous attire que des merdez… DSK, puis Lagarde…
Profitons-en néanmoins pour
souhaiter un bon anniversaire à Mireille Mathieu, l’incontournable coupe à la
Playmobil qui chante en roulant les « r »… Mais ne lui dites pas qu’elle
a 70 ans, elle ne vous croira pas… De toutes façons, elle n’est jamais arrivée
à compter jusque-là, alors…
Et toutes nos félicitations
à Romain Bardet, qui a remporté l’étape du jour du Tour de France et qui se
classe second ! Un français sur le podium, quelle nouveauté !
Attendez, Amir sixième à l’Eurovision, Bardet et son cuissard mouleburnes
deuxième de la Grande Boucle des piquousés à l’eau d’Evian… Y a un truc qui
tourne pas rond…
Et le 22 juillet 1979,
Bernard Hinault, surnommé le Blaireau, remporte son deuxième Tour de France consécutif.
Evidemment à l’eau claire et aux biscottes sans sel…
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