jeudi 7 juillet 2016

Brèves du 07 Juillet 2016

« Gehen wir Kinder des Vaterlandes,
« Der Tag von Ruhm ist gekommen
« In den Waffen, den Bürgern !
« Bilden Sie ihre Bataillone ! »

Ach ! Fußball, groß malheur ! Kolossale Katastrophen ! Das ist der große merdier im Frankreich heute ! Der konnassen im kleine pantalonen mit der großen cochonneries in der düschen spielen heute nacht in der ville des morues und die racaille mit kalachnikov !

Ya, ya, mein General, quelque soit le résultat du match de ce soir, ce sera ze große bordel à Marseille…

Je ne sais pas vous, mais ils nous l’ont tellement survendu, ce prétendu match du siècle que ça m’a complètement dégoûté d’en regarder la moindre image. On dirait qu’on va assister à un choc des titans, à une confrontation intergalactique des poids-lourds ultimes, à une semi-guerre mondiale avec des enjeux stratosphériques…

Alors qu’il ne s’agit que d’une heure et demie de course à pied sur gazon par vingt-deux connasses en short… Ce n’est qu’une demi-finale d’une coupe de foutebale européenne…

Ah mais pardon, me dira le Mimile du Bar du Commerce du coin de la rue en bas. Pas n’importe quelle demi-finale ! C’est France-Allemagne… Alors comprenez qu’on a une revanche à prendre…

Les oppositions franco-teutonniques n’ont jamais été à notre avantage, rien qu’à voir les brillants résultats francophones lors des deux dernières guerres… On se dit que les casques-à-pointe n’ont fait que perpétrer leur supériorité sur les terrains de balle-au-pied…

Ah, évidemment, le souvenir de la gueule de Battiston maravée par Schumacher fait sortir nos franchouillards pépères de leurs gonds… A la différence que c’était une finale, à Séville, en 1982, et qu’on avait à l’époque une vraie équipe…

Pas une bande de p’tites bites qui attendent les cinq dernières minutes pour s’arracher les doigts du fion et qui brillent plus par le gel dans leurs cheveux que par leurs prouesses stadières…

Alors désolé, je ne crois pas un instant à la victoire des bleus, car si vous savez lire entre les lignes, on voit clairement que la Mannschaft est nettement plus forte. Comparez les grosses würste francfortoises avec les ridicules chipolatas de nos apéros estivaux… Y a pas photo !

Je ne leur souhaite ni de perdre, ni de gagner… Je m’en contrecogne le bas du fond gauche du coquillard rétro-antérieur avec une demi-couille de tripotanus précoce enfarinée à la Maïzena sans sucre…

Il y a quand même plus intéressant dans l’actualité que des merdeux en maillot moulant et transpiré, non ?

Alors qu’on pourrait saluer Raphaël, le plus brillant bachelier de France avec 21,19 de moyenne, on s’extasie devant des vaniteux qui se targuent de 21,19… de QI.

Alors qu’il serait nécessaire de s’indigner du congédiement de cet employé municipal d’Evry parce qu’il s’est payé sur Facebook la fiole du Pétillant matignonnesque, qui n’aime décidément par rire et ne se fait dérider que par le Thermogène et une demi-douzaine de sinapismes à la moutarde Rigollot ; on se branle sur les enjeux géopolitiques de la rencontre de ce soir…

Alors qu’il conviendrait de s’interroger sur les motivations profondes de la municipalité frontiste d’Hénin-Beaumont de l’invitation de Jean-Luc Lahaye (Papa chanteur devenu papy tripoteur) pour un concert le 13 juillet prochain (certainement parce que Florian veut se faire tripoter également backstage), on nous pond des émissions spéciales sur l’état d’esprit des français avant le match… Et le pire, c’est qu’il y a des ploucs qui regardent…

Alors qu’on pourrait se régaler de mettre deux mandales bien senties à ce gamin insupportable qui, mécontent que son paternel brulât ses plants de cannabis, a appelé la Police (décidément, les cons enfantent des encore plus cons), on nous beurre la raie de la probable composition de l’équipe hexagonale des connasses en short…

Alors qu’il y a lieu de s’interroger sur le matériel médical retrouvé devant l’hôtel de l’Ukraine en marge de Le Rot 2016 (comme les cyclistes, toutes les tafioles en short carburent à l’eau plate et à la Wasa de régime), on nous pond des sondages débiles sur les probabilités françaises de perdre, voire plus optimistes, de ne pas gagner…

Alors qu’Obut nous sort son service trois pièces incrusté de diamants et le cochonnet en or (non, ce n’est pas un macaroni à carbonara sous pression et les deux orphelines et un vicieux adepte de Goldfinger, mais trois boules de pétanques) à cent mille euros l’exemplaire, ce que tout bouliste peut se permettre évidemment, on irait presque pénétrer les vestiaires et les douches pour mirer celles des joueurs pour savoir s’ils pourront bien courir ce soir, en se les étant fraîchement faites vidanger…

Alors que la France s’aperçoit avoir perdu une pierre angulaire de sa démocratie, vu les hommages rendus à Rocard (alors qu’il n’était qu’un aigri qui conchiait Mitteux et qui n’a laissé comme mot historique qu’un vague « Anaha Bigbang »), on rêve déjà d’une finale avec la queue de morue de Ronaldo (bon réveil vers les vingt-trois heures…).

Alors que l’école buissonnière séduit dès les couches-culottes, avec ces deux bambins de quatre ans qui se barrent de l’école pour rentrer chez eux, à Templeuve (comme quoi, la consanguinité nordique peut réellement conduire à des drames, outre celui de nous avoir pondu Dany Boon et Line Renaud), on débouche les binouzes et on fait péter les sachets de chips en écoutant le dernier Manu Moire (si seulement c’était réellement le dernier…).

Et enfin, alors qu’un vélo électrique en charge prend feu et détruit le pavillon de ses propriétaires à Antony (comme quoi, le sport est réellement dangereux, et qu’il n’est pas recommandé de faire du vélo sans selle quand on a le feu au derche), on préfère se pavaner devant les idoles de la vanité et de la vacuité… Allez les Bleus !

Et le 7 juillet 1943 naissait Toto Cutugno, l’italiano vero qui remporta la timbale de manière complètement inattendu à l’Eurovision 1990 sous la bannière italienne avec « Insieme : 1992 ». Comme quoi, il est important de rester ensemble, solidaires, soudés… Fut-ce pour soutenir des connasses en short… 

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