En vers… et contre tous, je ne sais en vérité si l’axiome connu se vérifie
Car je l’avoue, je tire une flemme aujourd’hui lourde comme six Loana
Et je n’ai presque plus le courage de rien, chuis flagada ça me terrifie
Pas envie d’écrire, ni de lire, pas plus une somme poétique qu’un petit ana.
Je laisse tomber la versification pour ce soir, car à ces heures tardives où il est de bon ton de savourer la première clope de la journée avec la compagnie d’une tisane de thym des Cévennes, je crains d’être un bien piètre rimailleur un peu ailleurs…
Ah des journées comme celle que je viens de vivre, je n’en souhaiterais même pas à mon pire ennemi dans un accès de rage incontrôlée façon Afida Turner sous tension… Quel beau métier que nous exerçons, nous autres gens de robe plaisamment désignés sous le qualificatif plus vague que la Mer du Nord un jour de tempête d’auxiliaires de Justice… Larbins du droit, scribouilleurs code-civiliens, pisseurs de copie Ajesques à la limite…
Frisson du dossier à merde qui comme le cancer se généralise, se métastase en faisant des petits qui se multiplient sur le coin du bureau et sont bien loin des Sirènes d’Ulysse et de leur chant mélodieux qui fait passer les trilles sopranesques de la Callas pour les gargouillis étranglés d’un Christophe Maé enroué… Vertige du délai-butoir que vous avez allègrement laissé passer et qui vous contraint à pondre des conclusions au kilomètre et au débotté parce que ce putain de délai de l’article 908 expire demain… Nirvana de l’assignation à faire partir dans l’urgence parce que le client à réglé la provision et dans laquelle vous n’avez strictement rien à dire, le désert saharien digne des meilleurs opus de Marc Lévy…
Séance de branlette intellectuelle à répétition avec l’après-midi de rendez-vous où les caramels succèdent aux cas soc’ dans un agencement digne des meilleures chorégraphies ORTFiennes d’Arthur Plasshaert et des costumes de Donald Cardwell qui vous font penser que décidément, le mauvais goût vestimentaire est d’un infini largment supérieur à l’univers, les ablutions matinales sont en perte de vitesse en reniflant un coktail pipi-sueur-clope froide et gros rouge qui donne de folles envies de liberté à votre kébab-frites avalé sur le pouce et le coin du bureau, et la bêtise humaine érigée en nouvelle religion opiumesque d’un peuple qui n’en finit pas d’être de plus en plus crassement con…
Sinon ? Ben la vie est belle… on vous corne sur tous les tons qu’il faut faire un effort et faire rentrer des sous parce qu’il faut payer les charges et qu’on sait pas si on va arriver à vous verser un salaire… A part braquer une banque ou faire la pute route de Narbonne, je ne vois pas comment faire…
Je ne vois pas non plus comment faire, mais il faut dire qu’avec les carreaux de myope que je porte sur le nez, ce n’est pas complètement étonnant, pour essorer de la salade de l’actualité du jour quelques futilités croustillantes sous la dent comme une crêpe dentelle bretonne…
Vous parlerais-je des rumeurs d’Ebola sur le sol français qui a conduit à la mise en quarantaine d’un avion complet ? Bah, si Roselyne Bachelot avec ses lèvres en saucisse Jean Caby rose fluo tombait incidemment sur ses lignes, elle serait capable de commander vingt-huit millions de doses de vaccin contre la grippe A…
Oserais-je vous toucher un mot de cette annulation de scrutin municipal qui mène le Maire FN du Pontet à faire appel ? On pourrait me taxer d’anti-fascisme primaire face à ce parti pourtant si démocratique, ouvert et d’une largeur d’esprit à peu près aussi panoramique que les meurtrières exiguës de nos châteaux moyenâgeux…
Déjà que la terre de Biterre (à ne pas confondre avec la terre de biture, malgré la proximité de Faugères, Saint-Chinian et Minerve, terres vinicoles réputées) accueille en ses murs le suicideur français qui glorifie le Maréchal Pétain sous prétexte de libérer la parole… Le moins qu’on puisse dire, c’est que Bobby Ménard libère la connerie, façon « j’ouvre les neuf écluses du Canal du Midi en grand »…
La connerie est en vogue, vous l’aurez aisément constaté si, comme l’Ex à talonnettes, on vous a prêté deux neurones… Je ne m’appesantis pas sur les émissions de téléréalité parce que là, niveau conneries, on en est à peu de choses près rendus dans des stratosphères gravitant aux environs immédiats d’Alpha du Centaure… Je ferais juste une halte rapide, de peur de me voir contaminé par la nullité consternante de nos prétendues élites dirigeantes qui n’ont rien trouvé de mieux que de voter la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenus…
C’est vrai quoi… Les recettes fiscales françaises sont telles que l’on serait vraiment salauds de demander aux français de payer des impôts… Question déresponsabilisation des citoyens et fulgurances dans l’assistanat d’Etat, Pépère a encore frappé un grand coup…
Le coup fait peut-être balancier, car en écho à cette nouvelle qui va évidemment ravir pas mal de monde, le génialissime Ministre de l’Economie, Manu Macaron (encore un nom à bosser chez Ladurée) a pondu entre deux remarques sur l’inculture crasse des ouvriers et l’illettrisme galopant des bretons de GDA un système de modulation des allocations en fonction des revenus…
Permettez-moi d’en être proprement sur le cul, comme après un triple salto arrière boucle piquée genre Surya Bonaly sur une déjection canine sur un trottoir qui salope définitivement vos mocassins en pleine peau de zébu nain élevé sous la mère à un demi-smic la paire en soldes et les oint d’une indélébile odeur de station d’épuration…
La gauche en vient à baisser les aides sociales diverses, variées et sans cesse démultipliées, les allocations distribuées à qui mieux mieux aux traîne-savates de tous poils, et les subsides étatiques ? Vraiment, il faut que je me mette à jouer au loto, l’impensable se réalise…
Dans le genre impensable qui se réalise, je ne résiste pas à la croquignolette nouvelle de notre Pétillant et de Le Foll (non, non, pas Jack Lang, j’aurais dit La Folle) qui vont passer la nuit dans un gîte rural en Savoie… D’ici à ce qu’on les appelle après cette expérience les crétins des Alpes… Très peuple, tout ça, très Giscard qui s’invitait chez les français pour becqueter à l’œil…
Allez, brisons là ces sarcasmes vespéraux pour jeter un œil sur les étagères des anniversaires de la mémoire… Anniversaire pieux aujourd’hui puisque le 16 octobre 1978, le Vatican se mettait à fumer de manière immaculée (un peu comme l’Immatriculée Contraception) en annonçant l’érection pestilentielle d’un nouveau pape, après l’interlude de Jean-Paul 1er… Habemus papam, et un pape pop et jeune s’il vous plait ! Premier pape polonais, et par conséquence premier souverain pontife non-italien depuis 1528, Karol Wojtyla était appelé à régner sous le nom de Jean-Paul II. Un pape qui marquera la chrétienté par son charisme…
Car je l’avoue, je tire une flemme aujourd’hui lourde comme six Loana
Et je n’ai presque plus le courage de rien, chuis flagada ça me terrifie
Pas envie d’écrire, ni de lire, pas plus une somme poétique qu’un petit ana.
Je laisse tomber la versification pour ce soir, car à ces heures tardives où il est de bon ton de savourer la première clope de la journée avec la compagnie d’une tisane de thym des Cévennes, je crains d’être un bien piètre rimailleur un peu ailleurs…
Ah des journées comme celle que je viens de vivre, je n’en souhaiterais même pas à mon pire ennemi dans un accès de rage incontrôlée façon Afida Turner sous tension… Quel beau métier que nous exerçons, nous autres gens de robe plaisamment désignés sous le qualificatif plus vague que la Mer du Nord un jour de tempête d’auxiliaires de Justice… Larbins du droit, scribouilleurs code-civiliens, pisseurs de copie Ajesques à la limite…
Frisson du dossier à merde qui comme le cancer se généralise, se métastase en faisant des petits qui se multiplient sur le coin du bureau et sont bien loin des Sirènes d’Ulysse et de leur chant mélodieux qui fait passer les trilles sopranesques de la Callas pour les gargouillis étranglés d’un Christophe Maé enroué… Vertige du délai-butoir que vous avez allègrement laissé passer et qui vous contraint à pondre des conclusions au kilomètre et au débotté parce que ce putain de délai de l’article 908 expire demain… Nirvana de l’assignation à faire partir dans l’urgence parce que le client à réglé la provision et dans laquelle vous n’avez strictement rien à dire, le désert saharien digne des meilleurs opus de Marc Lévy…
Séance de branlette intellectuelle à répétition avec l’après-midi de rendez-vous où les caramels succèdent aux cas soc’ dans un agencement digne des meilleures chorégraphies ORTFiennes d’Arthur Plasshaert et des costumes de Donald Cardwell qui vous font penser que décidément, le mauvais goût vestimentaire est d’un infini largment supérieur à l’univers, les ablutions matinales sont en perte de vitesse en reniflant un coktail pipi-sueur-clope froide et gros rouge qui donne de folles envies de liberté à votre kébab-frites avalé sur le pouce et le coin du bureau, et la bêtise humaine érigée en nouvelle religion opiumesque d’un peuple qui n’en finit pas d’être de plus en plus crassement con…
Sinon ? Ben la vie est belle… on vous corne sur tous les tons qu’il faut faire un effort et faire rentrer des sous parce qu’il faut payer les charges et qu’on sait pas si on va arriver à vous verser un salaire… A part braquer une banque ou faire la pute route de Narbonne, je ne vois pas comment faire…
Je ne vois pas non plus comment faire, mais il faut dire qu’avec les carreaux de myope que je porte sur le nez, ce n’est pas complètement étonnant, pour essorer de la salade de l’actualité du jour quelques futilités croustillantes sous la dent comme une crêpe dentelle bretonne…
Vous parlerais-je des rumeurs d’Ebola sur le sol français qui a conduit à la mise en quarantaine d’un avion complet ? Bah, si Roselyne Bachelot avec ses lèvres en saucisse Jean Caby rose fluo tombait incidemment sur ses lignes, elle serait capable de commander vingt-huit millions de doses de vaccin contre la grippe A…
Oserais-je vous toucher un mot de cette annulation de scrutin municipal qui mène le Maire FN du Pontet à faire appel ? On pourrait me taxer d’anti-fascisme primaire face à ce parti pourtant si démocratique, ouvert et d’une largeur d’esprit à peu près aussi panoramique que les meurtrières exiguës de nos châteaux moyenâgeux…
Déjà que la terre de Biterre (à ne pas confondre avec la terre de biture, malgré la proximité de Faugères, Saint-Chinian et Minerve, terres vinicoles réputées) accueille en ses murs le suicideur français qui glorifie le Maréchal Pétain sous prétexte de libérer la parole… Le moins qu’on puisse dire, c’est que Bobby Ménard libère la connerie, façon « j’ouvre les neuf écluses du Canal du Midi en grand »…
La connerie est en vogue, vous l’aurez aisément constaté si, comme l’Ex à talonnettes, on vous a prêté deux neurones… Je ne m’appesantis pas sur les émissions de téléréalité parce que là, niveau conneries, on en est à peu de choses près rendus dans des stratosphères gravitant aux environs immédiats d’Alpha du Centaure… Je ferais juste une halte rapide, de peur de me voir contaminé par la nullité consternante de nos prétendues élites dirigeantes qui n’ont rien trouvé de mieux que de voter la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenus…
C’est vrai quoi… Les recettes fiscales françaises sont telles que l’on serait vraiment salauds de demander aux français de payer des impôts… Question déresponsabilisation des citoyens et fulgurances dans l’assistanat d’Etat, Pépère a encore frappé un grand coup…
Le coup fait peut-être balancier, car en écho à cette nouvelle qui va évidemment ravir pas mal de monde, le génialissime Ministre de l’Economie, Manu Macaron (encore un nom à bosser chez Ladurée) a pondu entre deux remarques sur l’inculture crasse des ouvriers et l’illettrisme galopant des bretons de GDA un système de modulation des allocations en fonction des revenus…
Permettez-moi d’en être proprement sur le cul, comme après un triple salto arrière boucle piquée genre Surya Bonaly sur une déjection canine sur un trottoir qui salope définitivement vos mocassins en pleine peau de zébu nain élevé sous la mère à un demi-smic la paire en soldes et les oint d’une indélébile odeur de station d’épuration…
La gauche en vient à baisser les aides sociales diverses, variées et sans cesse démultipliées, les allocations distribuées à qui mieux mieux aux traîne-savates de tous poils, et les subsides étatiques ? Vraiment, il faut que je me mette à jouer au loto, l’impensable se réalise…
Dans le genre impensable qui se réalise, je ne résiste pas à la croquignolette nouvelle de notre Pétillant et de Le Foll (non, non, pas Jack Lang, j’aurais dit La Folle) qui vont passer la nuit dans un gîte rural en Savoie… D’ici à ce qu’on les appelle après cette expérience les crétins des Alpes… Très peuple, tout ça, très Giscard qui s’invitait chez les français pour becqueter à l’œil…
Allez, brisons là ces sarcasmes vespéraux pour jeter un œil sur les étagères des anniversaires de la mémoire… Anniversaire pieux aujourd’hui puisque le 16 octobre 1978, le Vatican se mettait à fumer de manière immaculée (un peu comme l’Immatriculée Contraception) en annonçant l’érection pestilentielle d’un nouveau pape, après l’interlude de Jean-Paul 1er… Habemus papam, et un pape pop et jeune s’il vous plait ! Premier pape polonais, et par conséquence premier souverain pontife non-italien depuis 1528, Karol Wojtyla était appelé à régner sous le nom de Jean-Paul II. Un pape qui marquera la chrétienté par son charisme…
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