jeudi 2 octobre 2014

Brèves du 02 octobre 2014


« Where are we?
« Rock bottom
« Tragedies?
« We got 'em
« Remedy?
« Why don't we rub it out and start it again? »

Est-ce la fatigue qui pointe insidieusement son nez et menace de pannes de radioréveil tout autant dommageables pour votre réputation au bureau que pour vos zébrures d’oreiller sur la joue, mais je suis consumé tel un cierge pascal en bout de course par l’envie irrépressible de faire d’une pierre deux coups… si ce n’est trois !

Un coup pour vous souhaiter le bonjour, vous serrer la main à vous en démonter l’épaule ou vous claquer la bise à vous en décoller le dentier polidentisé de frais… un coup pour rendre hommage et un coup pour résumer avec un synthétisme concis qui confinerait presque à la sobriété lapidaire…

Hommage avec toute la pompe cuivrée des impétueuses trompettes du Te Deum de Marc-Antoine Charpentier, l’irremplaçable indicatif musical de l’Eurovision parfaitement à sa place aujourd’hui puisque c’est une candidate britannique au Concours Eurovision qui nous a quitté, à l’âge de 64 ans. Médaille d’argent en 1977 en duo avec Mike Moran pour interpréter ce « Rock bottom » (au plus bas niveau, un hommage à la popularité de Flamby) qui ouvrait la chronique, Lynsey de Paul s’est éteinte ce matin. non pas de suites de la nourriture anglaise, comme on pourrait le croire de prime abord, mais des suite d’une hémorragie cérébrale…

Un qui ne risque pas l’hémorragie cérébrale à cause d’avoir trop pensé, c’est l’échantillon-Président, le représentant en talonnettes à Ray-Ban à 10 boules la paire et a-Phone 6 de série… Sarko nous a présenté ses idées pour la France… Quand elles ne sont pas artistiquement agrémentées de toiles d’araignées, elles émanent une forte odeur de renfermé, si ce n’est de vert de gris… Pas très frais, pas franchement progressiste, pas vraiment bandant, ce programme… On pique à l’un, on fauche à l’autre… On lie le tout par une béchamel épaisse de cinéma autoflagellateur et on court vomir dans les tinettes…

Sarko en fait des caisses (tant qu’il ne les lâche pas, tout va bien), parce qu’il sent que le vent ne souffle pas en sa direction… Le public et l’opinion ne le suivent que très modérément, et ses camarades du parti Uniquement Moi Président ne s’usent pas les mimines à applaudir son retour… Même chez les vieux éléphants… On l’avait connu gaffeur pendant sa présidence, mais depuis qu’il est retraité, sourdingue et affublé de Bernie-le-sac-à-main vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il n’en rate plus une !

Chichi, le mangeur de pommes, avait déjà assuré Pépère de son soutien pour la présidentielle… Maintenant, il apporte son soutien pour 2017 à Alain Juppé, le bordelais sinistre, l’épouvantail à électeurs… Pauvre Juppé ! Alors qu’il serait à droite le moins pourrave des présidentiables, v’là t-y pas qu’on lui colle le vieux dans les pattes… Manque plus que Line Renaud comme emblème, et on est certains qu’il va passer les primaires haut-la-main…

Surtout qu’il y a moins salaud et perfide pour couler un adversaire, fut-il de votre camp… Vous lâchez une soubrette callipyge à l’excès dans les couloirs d’un hôtel (et vous flinguez la bite sur pattes du FMI)… Vous introduisez (dans tous les sens du terme) une couscoussière ardente de la merguez auprès de Notre Drame de Paris avec une caméra espion… Vous abandonnez une marmite de cassoulet sur le parking du Sénat (au-revoir Gérard Larcher)… Vous avez Nadine Morano parmi vos proches amis…

C’est immanquable ! Aussi sur qu’une rafale de 22-long-rifle à bout touchant, un câble électrique de 380 W dans une piscine au moment de plonger, un frontal à 180 à l’heure sans ceinture, Nadine Morano tue, extermine, disperse, ventile, dissous tout espoir de classe et de distinction, ainsi que d’espoir de bonne presse… La dernière en date ? La blonde vulgaire a qualifié Laurent Wauquiez (le grisonnant qui fait passer Copé pour un mec hyper sympa) de crevure, et le porte-parole de Sarkozy de chihuahua à qui il faudrait une muselière… J’en connais une autre… et c’est pas pour un plan sado-maso !

Ne soyez pas choqués si j’évoque un instant ces pratiques parfois choquantes qui plurent tant à un célèbre Marquis, où les matières synthétiques côtoient très étroitement les peaux et les martinets, et où l’on trouve parfaitement normal de prendre un panard monstrueux en se faisant couler deux litres de cire chaude sur le gland largement décalotté…

Un qui en est un, de gland, c’est la grande asperge américaine, Michael Phelps, nageur aux oreilles aussi proéminentes que la bosse de son moulebite… Il réussit la prouesse de se faire gauler en état d’ébriété, en excès de vitesse, avec un taux de deux fois supérieur à la limite autorisée… Mais faut le comprendre, le grand sifflet… Toute la journée à barboter dans la flotte… Vous croyez quand même pas qu’il va boire du sirop de parapluie pour se désaltérer ?

Et si, pour se désaltérer, nous buvions à la régalade tout le talent graphique et la plume mordante de Charles M. Schulz ? Qui est-ce ? Eh bien, je vous dirai simplement qu’il publie à partir du 2 octobre 1950, et sans interruption jusqu’à sa mort en février 2000, un comic strip dans les journaux américains, sous le nom générique de Peanuts, mais que nous connaissons ici sous le nom de Charlie Brown et Snoopy… Loser sympathique, malchanceux, maladroit mais d’une rare opiniâtreté, Charlie Brown est souvent espanté par Snoopy, le chien au caractère extravagant qui assurera l’étourdissant succès de la série…

Ah ! si tout pouvait, comme dans un dessin, s’effacer et être recommencé… Comme le chantait Lynsey De Paul « Rub it out and start it again »…


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