« Oooh swimming-pool
« Swim quand tu coules
« Tu dis qu'tu veux te
noyer, plus d'envies
« Mais j't'apprendrai à
nager, toutes les nuits
« Tu dis qu'tu préfères
sombrer dans ton lit
« Mais j'te f'rai du
bouche-à-bouche toute la vie »
Si le nom de Christophe Jenac
n’évoque strictement rien pour vous, en ce vendredi matin pluvieux annonciateur
d’un weekend apocalyptique au niveau de la flotte que l’on va se prendre sur le
paletot, ce n’est pas complètement anormal.
Ce grand jeune homme, qui
doit friser allègrement la cinquantaine, s’il n’est chauve, a comme titre de
gloire d’avoir publié quatre 45-tours qui ont été des échecs commerciaux, et d’être
le petit-fils de Guy Lux (ceci expliquant peut-être cela).
Ça ne fait guère avancer le
Schmilblic, pour rester dans la veine guyluxienne à moumoutte assortie… sauf à
la nage…
Actualité mouillée voire
trempée façon soupe arrosée de flotte pour la fluidifier… Le Gard se prépare à
essuyer, dussions-nous dire éponger, de très violents orages qui ont justifié
une vigilance rouge… Espérons sincèrement que les météorologues se plantent et
qu’ils ont crié au loup un peu trop imprudemment…
Franchement, ça fait suer
ces intempéries à répétition, ces épisodes cévenols et méditerranéens qui
reviennent plus souvent qu’à leur tour, avec une régularité de métronome qui n’a
rien à envier aux multi-rediffusions télévisées de la série des Gendarmes ou
des Sissi… Certes, certaines dames ont le feu aux fesses et d’autres éprouvent
de désagréables sensations de sécheresse vaginale, mais il y a d’autres
méthodes moins catastrophiques d’y remédier…
Et savoir nager, il faut
quand on appartient à cette classe particulière de requins frayant en eaux
troubles, boueuses voire carrément putrides qu’est la classe politique. Embrassons-nous
Folleville, mais surtout ne vous retournez pas, car vous risqueriez de prendre
un poignard entre les omoplates et autre chose un peu plus bas… On se
congratule en public avec des sourires de premiers communiants qui ont échappé
au goupillon asperseur de Monsieur le Curé et de grandes tapes dans le dos à
vous en luxer la clavicule ; mais on agonit d’insultes, on vomit de
reproches et on éjacule des giclées épaisses de propos venimeux dès qu’on se
retrouve dans la solitude de son bureau et que l’on se rend compte que les
média vous oublient un peu trop…
Et question flingage en
règle, au rayon des amabilités fielleuses et autres petites phrases assassines,
on est de gros gâtés aujourd’hui… Une chose est certaine, le programme commun
de la gauche est mort, enterré, dispersé, ventilé depuis belle lurette et
chacun joue les snipers contre l’autre, et sort la Grosse Bertha pour canarder
Pépère (c’est vilain, c’est pas beau de tirer sur les ambulances)
Delphine Batho publie un
pamphlet politique contre Flamby, alors qu’avec son patronyme, elle ferait
mieux de s’occuper des sinistrés des inondations… Jean-Marc Ayrault… vous vous
souvenez de Tranxen Z’Ayrault ? Le
Premier Sinistre somnifère qui faisait des discours soporifiques que personne n’écoutait…
Eh bien Z’Ayrault a écrit au Pétillant pour défendre Nantes et sa région (Manu en
est tombé de sa chaise, victime d’une crise sévère de narcolepsie)… Michou
Sapinou qui nous fait les gros yeux à l’encontre de la Dingo du Poitou qui a
encore une fois ouvert sa boîte à conneries sur l’écotaxe…
Et on ose prétendre qu’il n’ya
plus de nos jours de vrais comiques… Messieurs Commandeur, Rovelli, Madénian,
Mailhot et consorts, faites de la politique, vous nous ferez encore plus marrer !
Il n’y a heureusement pas
que les pourris… euh, les hommes politiques, voulais-je dire, qui nous font
humidifier les fonds de culottes… L’homme de la rue aussi, sait faire preuve d’une
veine comique propre à faire se bidonner le bas peuple et les amateurs de
téléréalité…. En témoigne ce strasbourgeois de 54 ans qui a écopé de six mois
de prison ferme pour apologie publique d’actes de terrorisme après avoir gueulé
dans une CAF « Vive l’Etat Islamique »… Non, franchement, le français
ne sait plus rire…
Puisque l’on en est rendus à
causer des gros marrants, arrêtons-nous un instant sur la catégorie des chefs d’état
qui font se boyauter leurs peuples… Ces Présidents qui s’étouffent en mangeant
un bretzel, qui déclenchent des tombereaux de flotte dès qu’ils mettent le bout
de leur cravate de traviole dehors, qui pratiquent avec un bonheur quasi
jouissif le référendum islamique (51 % de oui, et 49 % de fusillés)… Eh bien,
le gentil, souriant, athlétique et si démocratique président adulé de Corée du
Nord, l’ineffable Kim Jong-Un, est au abonnés absents depuis début septembre…
Problèmes de santé murmurre-t-on… Nââââân ! Gros fumeur, devenu obèse,
adepte du moindre effort à tel point qu’il fait baiser sa femme par ses
sous-fifres, ça m’étonnerait qu’il eu un pépin…
Le pépin de santé est hélas
certain pour Charles Aznavour, le papa de la Mama qui a été hospitalisé à titre
préventif pour une infection et reporte un concert prévu à Genève… Le cabotin à
la voix voilée, 90 ans aux prunes en conserve nouvelles, est chafouin :
comment pourra-t-il alimenter son compte en Suisse de manière discrète ?
Restons un instant encore
dans le domaine musical, avec la sortie le 10 octobre 1972 de la chanson « Paroles,
paroles », interprétée par la grand’mère de Toutankhamon en duo avec le
vieil oncle un peu gâteux de Jean-Marine Le Pen… Dalida et Alain Delon (déjà
bien ramolli du cervelet puisqu’il en était déjà à déclarer sa flamme à la
momie égyptienne) roucoulent ensemble une mièvrerie sucrée qui n’arrangera pas
l’image vieillotte de Mademoiselle Bambino…
Et le 10 octobre 1962, sort
sur les écran le film d’Arthur Penn « Miracle en Alabama », tiré du
livre « L’histoire de ma vie » écrit par le personnage principal…
Patty Duke, 15 ans, et Anne Bancroft donnent superbement vie aux personnages du
récit, Helen Keller et Anne Sullivan, rôles qui seront récompensés par un
Oscar. Helen Keller, aveugle, sourde et muette suite à une maladie est devenue
à sept ans un petit animal qu’Anne Sullivan, éducatrice spécialisée elle-même à
demi-aveugle, va réussir à soumettre à une loi, celle du savoir par la volonté
d'apprendre et va l'ouvrir au monde… Ça a quand même plus de gueule que « Swim
quand tu coules ; tu dis qu'tu veux te noyer, plus d'envies ; mais
j't'apprendrai à nager, toutes les nuits », non ?
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