vendredi 10 octobre 2014

Brèves du 10 octobre 2014

« Oooh swimming-pool
« Swim quand tu coules
« Tu dis qu'tu veux te noyer, plus d'envies
« Mais j't'apprendrai à nager, toutes les nuits
« Tu dis qu'tu préfères sombrer dans ton lit
« Mais j'te f'rai du bouche-à-bouche toute la vie »

Si le nom de Christophe Jenac n’évoque strictement rien pour vous, en ce vendredi matin pluvieux annonciateur d’un weekend apocalyptique au niveau de la flotte que l’on va se prendre sur le paletot, ce n’est pas complètement anormal.

Ce grand jeune homme, qui doit friser allègrement la cinquantaine, s’il n’est chauve, a comme titre de gloire d’avoir publié quatre 45-tours qui ont été des échecs commerciaux, et d’être le petit-fils de Guy Lux (ceci expliquant peut-être cela).

Ça ne fait guère avancer le Schmilblic, pour rester dans la veine guyluxienne à moumoutte assortie… sauf à la nage…

Actualité mouillée voire trempée façon soupe arrosée de flotte pour la fluidifier… Le Gard se prépare à essuyer, dussions-nous dire éponger, de très violents orages qui ont justifié une vigilance rouge… Espérons sincèrement que les météorologues se plantent et qu’ils ont crié au loup un peu trop imprudemment…

Franchement, ça fait suer ces intempéries à répétition, ces épisodes cévenols et méditerranéens qui reviennent plus souvent qu’à leur tour, avec une régularité de métronome qui n’a rien à envier aux multi-rediffusions télévisées de la série des Gendarmes ou des Sissi… Certes, certaines dames ont le feu aux fesses et d’autres éprouvent de désagréables sensations de sécheresse vaginale, mais il y a d’autres méthodes moins catastrophiques d’y remédier…

Et savoir nager, il faut quand on appartient à cette classe particulière de requins frayant en eaux troubles, boueuses voire carrément putrides qu’est la classe politique. Embrassons-nous Folleville, mais surtout ne vous retournez pas, car vous risqueriez de prendre un poignard entre les omoplates et autre chose un peu plus bas… On se congratule en public avec des sourires de premiers communiants qui ont échappé au goupillon asperseur de Monsieur le Curé et de grandes tapes dans le dos à vous en luxer la clavicule ; mais on agonit d’insultes, on vomit de reproches et on éjacule des giclées épaisses de propos venimeux dès qu’on se retrouve dans la solitude de son bureau et que l’on se rend compte que les média vous oublient un peu trop…

Et question flingage en règle, au rayon des amabilités fielleuses et autres petites phrases assassines, on est de gros gâtés aujourd’hui… Une chose est certaine, le programme commun de la gauche est mort, enterré, dispersé, ventilé depuis belle lurette et chacun joue les snipers contre l’autre, et sort la Grosse Bertha pour canarder Pépère (c’est vilain, c’est pas beau de tirer sur les ambulances)

Delphine Batho publie un pamphlet politique contre Flamby, alors qu’avec son patronyme, elle ferait mieux de s’occuper des sinistrés des inondations… Jean-Marc Ayrault… vous vous souvenez  de Tranxen Z’Ayrault ? Le Premier Sinistre somnifère qui faisait des discours soporifiques que personne n’écoutait… Eh bien Z’Ayrault a écrit au Pétillant pour défendre Nantes et sa région (Manu en est tombé de sa chaise, victime d’une crise sévère de narcolepsie)… Michou Sapinou qui nous fait les gros yeux à l’encontre de la Dingo du Poitou qui a encore une fois ouvert sa boîte à conneries sur l’écotaxe…

Et on ose prétendre qu’il n’ya plus de nos jours de vrais comiques… Messieurs Commandeur, Rovelli, Madénian, Mailhot et consorts, faites de la politique, vous nous ferez encore plus marrer !

Il n’y a heureusement pas que les pourris… euh, les hommes politiques, voulais-je dire, qui nous font humidifier les fonds de culottes… L’homme de la rue aussi, sait faire preuve d’une veine comique propre à faire se bidonner le bas peuple et les amateurs de téléréalité…. En témoigne ce strasbourgeois de 54 ans qui a écopé de six mois de prison ferme pour apologie publique d’actes de terrorisme après avoir gueulé dans une CAF « Vive l’Etat Islamique »… Non, franchement, le français ne sait plus rire…

Puisque l’on en est rendus à causer des gros marrants, arrêtons-nous un instant sur la catégorie des chefs d’état qui font se boyauter leurs peuples… Ces Présidents qui s’étouffent en mangeant un bretzel, qui déclenchent des tombereaux de flotte dès qu’ils mettent le bout de leur cravate de traviole dehors, qui pratiquent avec un bonheur quasi jouissif le référendum islamique (51 % de oui, et 49 % de fusillés)… Eh bien, le gentil, souriant, athlétique et si démocratique président adulé de Corée du Nord, l’ineffable Kim Jong-Un, est au abonnés absents depuis début septembre… Problèmes de santé murmurre-t-on… Nââââân ! Gros fumeur, devenu obèse, adepte du moindre effort à tel point qu’il fait baiser sa femme par ses sous-fifres, ça m’étonnerait qu’il eu un pépin…

Le pépin de santé est hélas certain pour Charles Aznavour, le papa de la Mama qui a été hospitalisé à titre préventif pour une infection et reporte un concert prévu à Genève… Le cabotin à la voix voilée, 90 ans aux prunes en conserve nouvelles, est chafouin : comment pourra-t-il alimenter son compte en Suisse de manière discrète ?

Restons un instant encore dans le domaine musical, avec la sortie le 10 octobre 1972 de la chanson « Paroles, paroles », interprétée par la grand’mère de Toutankhamon en duo avec le vieil oncle un peu gâteux de Jean-Marine Le Pen… Dalida et Alain Delon (déjà bien ramolli du cervelet puisqu’il en était déjà à déclarer sa flamme à la momie égyptienne) roucoulent ensemble une mièvrerie sucrée qui n’arrangera pas l’image vieillotte de Mademoiselle Bambino…

Et le 10 octobre 1962, sort sur les écran le film d’Arthur Penn « Miracle en Alabama », tiré du livre « L’histoire de ma vie » écrit par le personnage principal… Patty Duke, 15 ans, et Anne Bancroft donnent superbement vie aux personnages du récit, Helen Keller et Anne Sullivan, rôles qui seront récompensés par un Oscar. Helen Keller, aveugle, sourde et muette suite à une maladie est devenue à sept ans un petit animal qu’Anne Sullivan, éducatrice spécialisée elle-même à demi-aveugle, va réussir à soumettre à une loi, celle du savoir par la volonté d'apprendre et va l'ouvrir au monde… Ça a quand même plus de gueule que « Swim quand tu coules ; tu dis qu'tu veux te noyer, plus d'envies ; mais j't'apprendrai à nager, toutes les nuits », non ?

 

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