Il paraitrait, et j’en suis
à la vérité autant vous le dire le premier étonné,
Que je serais atteint d’un
mal assez inhabituel et disons-le mal connu
Non, rassurez-vous ce n’est
pas ma propension à souvent parler de cul
Métromaniaque, c’est le nom
terrible qui à mes oreilles a soudain tonné.
Eh quoi, mes chers lecteurs,
je vous vois bien étonnés, et bouche bée,
Un peu comme une Zahia à
genoux qui attend sagement de téter
Une connasse en short, ou un
simple type qui veut ses niveaux respectés
Vous voila les yeux
largement écarquillés et la bouche de mots étêtée.
Métromaniaque, je le vis
assez bien, ce n’est pas du tout douloureux
Je le confie, et le
confesse, je ne savais pas à la limite que j’en étais
Mais la vérité éclata et
éclaboussa d’un seul jet des plus vigoureux
Il n’est nul remède à ce
mal, juste un peu de culture pour seul étai
Car quoi, me ferez-vous donc
l’affront de faire vos Ribéry ou Eve Angéli
Andouilles intégrales, ânes
bâtés ou affligeantes bécasses de concours
En avouant benoitement à la cantonade
ignorer ce qu’est la métromanie
C’est la manie de faire des
vers, et ainsi vous ne serez pas pris de court.
Non, je n’aime pas la pêche
et je ne fabrique pas en dilettante des appâts
N’étant pas chirurgien
plastique modelant des modèles monstrueuses d’appas
Je ne suis pas non plus
porté sur la nécrophilie et les cadavres pas si exquis
Aux jolis vers qui sortent
des orbites, ah non vraiment ce n’est point tes skis !
Puisque nous pataugeons
allègrement dans le putride restons y un instant
Avec le dernier coup d’éclat
de la blonde poissonnière Nadine Morano
Piquant une colère en voyant
sur le quai une femme voilée, même pas un taliban
Nadine ne file pas la
tringle mais fait monter aux rideaux, au péril des anneaux.
Le seigneur des anneaux,
dussé-je dire le saigneur de l’anneau en vérité
Tant il a tenté au cours des
années de nous la mettre profond avec témérité
Ne sera pas renouvelé à la
tête d’EDF en tant que pédégé cela est décidé
Henri Proglio en est tout
surpris, le pauv’ chéri n’était pas au courant, a-t-il avoué.
Marisol Lapinou Touraine est
très au courant : elle en met les doigts dans la prise
Ce qui vous vous en doutiez
lui donne cet air de leporidé apeuré dans les phares
Lapinou sous ecta n’a rien
trouvé de mieux, pour soi-disant endiguer la crise
Que de généraliser le tiers
payant, un beau merdier comme mesure-phare.
A parler de malades,
pourquoi ne pas évoquer d’un trait, je l’espère léger
La santé mentale vacillante
de Riri la musaraigne crevée à tendance pétainiste
Qui inquiète même Florian
Philippot, extrême-droitiste des plus engagés
« Il n’y a rien à
sauver à Vichy » a-t-il dit… Même pas les conneries zemmouristes…
Restons dans les mots doux,
les calinous, et les roulages de pelles profondes
C’est entre Sarko (au retour
plus laborieux et foireux que prévu) et Le Marie
Des démonstrations d’amour
qui à coup sur finiront sans férir dans la tombe
A coup de connard et autre
croc de boucher, on attend sans doute qu’on les marie.
A défaut de mariage, la
communion avec le public est pour ce film attendue
Après l’incompréhensible
succès mondial du larmoyant « Intouchables »
Omar Sy le grand noir au
sourire plein de dents est aujourd’hui très tendu
Puisque « Samba »,
nouvel opus, est soumis au verdict public, guère charitable.
Ce n’est pas à vrai dire un
navet complet, un nanar intégral spécialité de Max Pécas
Mais on s’y ennuie ferme
malgré la jolie Charlotte Gainsbourg, toujours intéressante
On nous ressert la soupe aux
bons sentiments, et au final ça nous les casse
A défaut de samba endiablée,
on aura au moins une petite valse lente.
De la valse lente à
l’anniversaire musical du jour, il n’y a qu’une mesure
Que nous franchirons plus
aisément qu’Alain Colas fit de l’Atlantique
En 1979 Alain Chamfort
célèbre avec « Manureva » et sans aucune démesure
Sur des paroles de Serge
Gainsbourg sur lesquelles jamais on ne tique.
Il faut que vous le sachiez,
et pas seulement dans la colle, sous peine de grumeaux
Que le 15 octobre 1917, à
Vincennes était passée par les armes au petit matin
Mata Hari hétaïre réputée
qu’on accusa peut-être à saison des pires mots
D’espionnage et pire encore
alors qu’elle n’était, c’est certain, qu’une catin.
Le plus dramatique hélas
c’est que près de soixante ans après, à l’Eurovision
Mata Hari fut une deuxième
fois assassinée, musicalement cette fois
Par une norvégienne sexy
dont les jurys idiots n’aimèrent pas la vision
Mata Hari, la Norvège et l’Eurovision, c’était
vraiment trop en une seule fois !
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