mercredi 15 octobre 2014

Brèves du 15 octobre 2014



Il paraitrait, et j’en suis à la vérité autant vous le dire le premier étonné,
Que je serais atteint d’un mal assez inhabituel et disons-le mal connu
Non, rassurez-vous ce n’est pas ma propension à souvent parler de cul
Métromaniaque, c’est le nom terrible qui à mes oreilles a soudain tonné.

Eh quoi, mes chers lecteurs, je vous vois bien étonnés, et bouche bée,
Un peu comme une Zahia à genoux qui attend sagement de téter
Une connasse en short, ou un simple type qui veut ses niveaux respectés
Vous voila les yeux largement écarquillés et la bouche de mots étêtée.

Métromaniaque, je le vis assez bien, ce n’est pas du tout douloureux
Je le confie, et le confesse, je ne savais pas à la limite que j’en étais
Mais la vérité éclata et éclaboussa d’un seul jet des plus vigoureux
Il n’est nul remède à ce mal, juste un peu de culture pour seul étai

Car quoi, me ferez-vous donc l’affront de faire vos Ribéry ou Eve Angéli
Andouilles intégrales, ânes bâtés ou affligeantes bécasses de concours
En avouant benoitement à la cantonade ignorer ce qu’est la métromanie
C’est la manie de faire des vers, et ainsi vous ne serez pas pris de court.

Non, je n’aime pas la pêche et je ne fabrique pas en dilettante des appâts
N’étant pas chirurgien plastique modelant des modèles monstrueuses d’appas
Je ne suis pas non plus porté sur la nécrophilie et les cadavres pas si exquis
Aux jolis vers qui sortent des orbites, ah non vraiment ce n’est point tes skis !

Puisque nous pataugeons allègrement dans le putride restons y un instant
Avec le dernier coup d’éclat de la blonde poissonnière Nadine Morano
Piquant une colère en voyant sur le quai une femme voilée, même pas un taliban
Nadine ne file pas la tringle mais fait monter aux rideaux, au péril des anneaux.

Le seigneur des anneaux, dussé-je dire le saigneur de l’anneau en vérité
Tant il a tenté au cours des années de nous la mettre profond avec témérité
Ne sera pas renouvelé à la tête d’EDF en tant que pédégé cela est décidé
Henri Proglio en est tout surpris, le pauv’ chéri n’était pas au courant, a-t-il avoué.

Marisol Lapinou Touraine est très au courant : elle en met les doigts dans la prise
Ce qui vous vous en doutiez lui donne cet air de leporidé apeuré dans les phares
Lapinou sous ecta n’a rien trouvé de mieux, pour soi-disant endiguer la crise
Que de généraliser le tiers payant, un beau merdier comme mesure-phare.

A parler de malades, pourquoi ne pas évoquer d’un trait, je l’espère léger
La santé mentale vacillante de Riri la musaraigne crevée à tendance pétainiste
Qui inquiète même Florian Philippot, extrême-droitiste des plus engagés
« Il n’y a rien à sauver à Vichy » a-t-il dit… Même pas les conneries zemmouristes…

Restons dans les mots doux, les calinous, et les roulages de pelles profondes
C’est entre Sarko (au retour plus laborieux et foireux que prévu) et Le Marie
Des démonstrations d’amour qui à coup sur finiront sans férir dans la tombe
A coup de connard et autre croc de boucher, on attend sans doute qu’on les marie.

A défaut de mariage, la communion avec le public est pour ce film attendue
Après l’incompréhensible succès mondial du larmoyant « Intouchables »
Omar Sy le grand noir au sourire plein de dents est aujourd’hui très tendu
Puisque « Samba », nouvel opus, est soumis au verdict public, guère charitable.

Ce n’est pas à vrai dire un navet complet, un nanar intégral spécialité de Max Pécas
Mais on s’y ennuie ferme malgré la jolie Charlotte Gainsbourg, toujours intéressante
On nous ressert la soupe aux bons sentiments, et au final ça nous les casse
A défaut de samba endiablée, on aura au moins une petite valse lente.

De la valse lente à l’anniversaire musical du jour, il n’y a qu’une mesure
Que nous franchirons plus aisément qu’Alain Colas fit de l’Atlantique
En 1979 Alain Chamfort célèbre avec « Manureva » et sans aucune démesure
Sur des paroles de Serge Gainsbourg sur lesquelles jamais on ne tique.

Il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, sous peine de grumeaux
Que le 15 octobre 1917, à Vincennes était passée par les armes au petit matin
Mata Hari hétaïre réputée qu’on accusa peut-être à saison des pires mots
D’espionnage et pire encore alors qu’elle n’était, c’est certain, qu’une catin.

Le plus dramatique hélas c’est que près de soixante ans après, à l’Eurovision
Mata Hari fut une deuxième fois assassinée, musicalement cette fois
Par une norvégienne sexy dont les jurys idiots n’aimèrent pas la vision
Mata Hari, la Norvège et l’Eurovision, c’était vraiment trop en une seule fois !

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