Brèves du 03 octobre 2014

« Som en dröm om ett paradis

« I en dröm och genom tårars dis

« Har jag sökt få ett svar »

« Comme un rêve de paradis, Dans un rêve et au travers de la brume des larmes, J’ai cherché une réponse… » Ce que Östen Wernerbring, suédois bon teint, épaisses lunettes de myope et col roulé tranchant avec les habituels smokings nœud papillon de rigueur en pareille circonstance, vocalisait lors du Concours Eurovision 1967, on pourrait sans grand peine autre qu’un peu de vaseline et un chausse-pied le mettre dans la bouche d’une blonde dirigeante de parti qui ne brille ni par son ouverture aux autres communautés ni par sa largeur de vue panoramique…

Elle chercherait à nous faire monter la larmiche à l’œil qu’elle ne s’y prendrait pas autrement, la fille du menhir borgne… Figurez-vous que Jean-Marine, visiblement contrite qu’on n’accorde pas actuellement l’attention suffisante à ses thèses qui sentent le vert-de-gris et la chambre à gaz, se vautre dans le pathos à longueur de colonne.

Depuis le lièvre levé par le Canard Enchaîné à propos de l’annulation de son permis de conduire, le bouledogue à perruque s’est transformée en Caliméro d’extrême-droite et pleurniche sur l’injustice de cette situation, car ce n’était pas elle qui conduisait… Si on avait du temps à perdre, on la plaindrait presque…

Mais le drame est ailleurs… Marine a quitté le domicile familial… Bon, à 45 ans bien sonnés, il serait temps que la petiote se détache enfin des jupes de son père, enfin, de son uniforme de la Wermacht, et vole de ses propres ailes de son Messerschmidt… Mais c’est suite à un drame qu’elle s’est résignée à partir de Montretout… Figurez-vous que Marine s’est fait bouffer la chatte…

Dis comme ça, on pourrait penser que Louis Aliot a mis du temps à lui mignarder la frisée, à lui ravager le carré de pelouse et à lui belliner le berlingot, mais il n’en est rien ! Sa chatte s’est fait bouffer par le doberman de son père, affectueusement prénommé Adolf en souvenir du démocrate austro-allemand qui n’a pas fait de détail, surtout dans sa chambre à gaz… Un bouffage de minette en règle qui a été vécu par la tendre et sensible Jean-Marine comme un a-Front National…

C’est Marion Maréchal-Nous-Voilà-Le-Pen qui récupère la place et s’est bien vite glissé dans les chaussettes à clous de Jean-Marine… Vous avez dit opportunisme ?

Dans la série bouffage de pif et crocs de boucher, l’Ex tente désespérément de ratisser au plus large en s’attirant les bonnes grâces de tous les caciques de l’UMP et en brossant Fillon dans le sens du poil. Après une longue entrevue avec son ancien premier ministre, le représentant de la maison a-Phone lui aurait assuré qu’il y aurait bien des « primaires ouvertes » en vue de désigner le candidat aux Présidentielles de 2017. Il a simplement omis de lui préciser que ce serait Copé qui recompterait les bulletins de vote…

Toujours dans son inimitable style précieux, ampoulé et d’une distinction rarement atteinte qui ferait passer Nadine Morano pour la nouvelle Nadine de Rothschild et Franck Ribéry pour la réincarnation hétéro de Jacques Chozot, Gérard Depardieu, en pleine promo pour son récit autobiographique à paraître, s’est fendu de quelques douceurs sur la France, une « petite chose dont on ne parle plus »… Et lui, comment vit-il d’être devenu une grosse chose dont on ne parle pas plus ?

Apparemment entre deux cognacs comme à son habitude, Gégé a également déclaré à propos de Carla Bruni, qui aurait apporté la paix à l’Ex (la paix auditive, entendons-nous bien), que ses « chansons, intelligentes, lui rappellent celles de son amie Barbara »… Je laisse le temps à la longue dame brune le temps de terminer son triple looping dans sa tombe… et vous dirai volontiers que je ne me prononcerais pas sur ce point… Je n’ai pas encore réussi à entendre le texte de ses chansons, et j’y ai flingué deux amplis de 500 watts…

On est donc certains que ce n’est pas l’écoute à plein volume des cucuteries bobo de l’a-Phone 6 qui a causé l’explosion d’une usine de munitions en Bulgarie, sinistre qui a occasionné quinze morts… Les autorités bulgares, devant l’étendue de la catastrophe provoquée par une déflagration extrêmement puissante, se demandent si ce n’est pas le dernier disque de Christophe Maé qui a fait sauter les stocks de munitions… Ah, quand même, le rideau de fer avait du bon, avouez…

Est-ce pour oublier les vocalises de la crasseuse Zaz ou les couinements de porte mal huilée de Christophe Willem que cette anesthésiste belge souffre d’un problème pathologique avec l’alcool, penchant immodéré pour la dive bouteille qui a coûté la vie à une parturiente qui, donnant la vie sous anesthésie générale, a payé de la sienne à Orthez ? Convoquée par la police, l’anesthésiste, qui a intubé l’œsophage la patiente au lieu de ses voies respiratoires, et aurait utilisé des produits anesthésiants non-conformes, s’est présentée avec un taux d’alcool de 2.40g/l de sang… L’histoire ne dit pas si elle a essayé d’endormir les policiers devant cette erreur médicale manifeste…

Les gazettes judiciaires n’ont pas précisé s’il s’agissait effectivement du procès d’un fieffé enculé qu’elles relataient depuis la Cour d’Assises des Bouches-du-Rhône, mais il est certain que Christophe Morat en a toutes les caractéristiques. Il a en effet été condamné à douze ans de réclusion criminelle pour avoir sciemment et en récidive légale transmis le virus du VIH à une partenaire, et en avoir exposé cinq autres à ce risque. L’histoire ne dit pas si la défense avait plaidé l’allergie au latex de cet infâme trou du cul…

C’est connu, les trous du cul ne chantent pas, sauf peut-être après un cassoulet, c’est pourquoi je ne puis aujourd’hui vous proposer d’anniversaire musical.

Et le 3 octobre 1946, lors du 33^ème Salon de l’Automobile de Paris, Renault présente pour la première fois son nouveau modèle, la 4-CV. Petite voiture, mais néanmoins spacieuse pour l’époque et ses dimensions extérieures, celle que l’on surnomme la motte de beurre en raison de sa forme et de la couleur jaune sable de ses premiers exemplaires, peinture récupérée comme dommages de guerre dans les surplus de l’armée allemande et qui avait servi à peindre les chars de l’Afika Korps, connaîtra un véritable succès populaire jusqu’en 1961, étant produite à plus d’un million d’exemplaires, malgré sa légendaire sensibilité au vent latéral. Elle remet la France sur quatre roues, avec son inoubliable slogan publicitaire de lancement « 4 chevaux, 4 portes, 444.000 Francs ».