vendredi 25 juillet 2014

Brèves du 25 juillet 2014

« Brez besed, brez vprašanj in brez laži… »

Ah non ! Ne commencez pas par débiter des horreurs façon Stéphane Guillon en version logorrhée… Ah mais oui, je vous entend aussi bien que si j’avais le tout dernier Audika « Perçe-oreille de cristal » vanté par Robert Hossein ! « Qu’est-ce que c’est que ce hachis-parmentier verbal que même les victimes du MH 17 sont mieux conservés ? »… « On dirait un enrhumé chronique qui vomit son café arrangé-croissant en chantant du Pascal Obispo » (c’est vrai que là, chanter du Pascal Obispo, y a de quoi gerber)… « Ça ressemble au dernier Chritophe Maé écouté à l’envers et sous l’eau »…

Bande d’ignares ! Compilation de sous-culturés mondains ! Ramassis de lobotomisés pré-vendus à des émissions de téléréalité ! Vous ne méritiez pas Carla Bruni et Houellebecq !

Ce n’est pas de la diarrhée produite par l’orifice buccal de Mika mâchant un chewing-gum (je précise buccal, parce qu’avec lui, ça rentre de tous les côtés et ce qu’il en sort d’un côté comme de l’autre est souvent de la merde…)… C’est du slovène !

Le slovène, ou slovenski jezik, est une langue slave de la famille des langues indo-européennes parlée principalement en Slovénie par les slovènophones… Parlée, mais aussi chantée au Concours Eurovision de la Chanson, vous savez, ce maelstrom de merdouilles musicales paneuropéennes qui fait mouiller les folles hystériques et bander ce qui reste de tafioles prétendument masculines dans le Marais…

Chantée à l’Eurovision 1966 par la voix douce de la soporifique juste ce qu’il faut Berta Ambroz et pour le compte de la Yougoslavie… « Brez besed »… Sans mots, et comme le dit l’extrait introductif «  sans mots, sans questions et sans mensonges »…

Sans mots face à l’actualité de cette fin de semaine qui nous promet gros bouchons sur les routes, grosses auréoles sous les bras et gros coups de soleil pour les chanceux qui auront la possibilité d’aller se cultiver le mélanome sur le sable ou les galets de nos places…

Sans mots face à l’avalanche de mauvaises nouvelles auxquelles on nous confronte un peu trop brutalement et avec un manque de ménagement qui friserait presque le fist-fucking à sec…

Sans mots face l’horreur de cette nouvelle catastrophe aérienne qui a ravi 118 vies supplémentaires quelque part au nord du Mali… Sans mots sur la délicatesse des annonces officielles qui ont tout d’abord balancé que l’avion se serait comme « désintégré » avant de préciser qu’il n’y avait vraisemblablement aucun survivant…

Si, comme cela semble être le cas, un mécanisme explosif a fait boum badaboum en plein vol, en réduisant l’appareil en puzzle, il serait tout bonnement miraculeux qu’un être humain survive… Ça doit faire bander certains éditorialistes et journalistes quelque peu maso d’être aussi chirurgicalement abjects dans la tragédie…

« Sans mots » face à ce nouveau deuil… « Sans questions » face à la cause de cette nouvelle catastrophe ? J’ose espérer en ma qualité de citoyen lambda (c'est-à-dire une sous-merde de poussière microscopique pour les dirigeants de ce monde qui tourne décidément de plus en plus mal) que les bonnes questions seront posées… Et que des réponses seront faites « sans mensonges »…

Sans mots face à cette énième tragédie routière dans la Meuse qui a fait cinq morts et un blessé grave… Heureusement que les fieffés menteurs du Gouvernement viennent claironner que tout va mieux sur les routes, que c’est de plus en plus sûr, et que , sous entendu, vous pouvez rouler à tombeau ouvert bourrés comme des coings et sans ceintures, de toute façon, y a pas un seul poulet  sur le bords des routes ?

Vous en avez vu, vous des représentants de la Maison Poulaga récemment sur les bas-côtés de nos nationales ? Je veux dire, mis à part les affiches pour les poulets Loué où figure un poulet trop poli et souriant pour être réel, les seuls représentants de la race volaillère sur les routes sont des poules qui vous proposent la vidange du bocal à olives pour des prix pipés…

Sans mots face au galvaudage sans gêne de l’image encore quelque peu glorieuse que certains nostalgiques pouvaient se faire de la politique… Fini, foutu, fané le temps où les politiciens savaient s’envoyer dans l’hémicycle les pires vacheries avec des mots fleuris, des formules ampoulées et parfois même des constructions syntaxiales riches ! Aujourd’hui, quand un politique veut afficher son mépris à l’égard d’un autre, il décroche son téléphone et lui lance avec une grâce achevée « t’es qu’une merde ! »… Classe, fraîcheur, distinction…

Heureusement que NKM, puisque c’est elle l’auteure de cette charmante description (pas forcément fausse au demeurant) de Copé, est là à l’UMP pour faire oublier Morano… Ça nous manquait franchement, cette délicatesse dans le propos, cette recherche dans la formule… En d’autres temps, on aurait entendu « Va donc, eh, Talleyrant pieds nus »… (Par référence à la « merde dans un bas de soie » créé par Napoléon 1er).

Sans mots face à la victoire annoncée de l’intouchable Nibali au Tour des droguées en cuissard mouleburnes ? Juste une prière pour qu’il ne soit pas l’une de ces étoiles filantes et surtout pas un de ces affamés de la piquouse… « Sans mensonges », quoi…

Sans mots, si ce n’est des souhaits de prompt rétablissement, face à l’hospitalisation après sa découverte inanimé à côté de son bateau à la Rochelle de Thierry Redler, ex-vedette des « Filles d’à-côté », bipolaire et autiste… Faut dire qu’il fallait se les farcir, les trois greluches et Gérard (la folle en moulebite de la salle de gym)…

Sans mots, c’est quelque peu embêtant lorsqu’il s’agit de célébrer dans le cadre de l’anniversaire de la mémoire une chanson… Certes, vous me direz qu’on a connu des chanteuses sans voix, des paroles sans sens, des musiques sans goût… En tous cas, le 25 juillet 1966, les Supremes publient leur tout dernier 45-tours avec la chanson « You can’t hurry love » (Tu ne peux pas presser l’amour, un hymne pour les mous du slip), qui sera numéro 1 des ventes dès le 10 septembre suivant…  Si l’on ne peut précipiter l’amour, ce serait bien qu’on se précipite vers les vacances, et le weekend, non ? 

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