« Brez besed, brez
vprašanj in brez laži… »
Ah non ! Ne commencez
pas par débiter des horreurs façon Stéphane Guillon en version logorrhée… Ah
mais oui, je vous entend aussi bien que si j’avais le tout dernier Audika
« Perçe-oreille de cristal » vanté par Robert Hossein ! « Qu’est-ce
que c’est que ce hachis-parmentier verbal que même les victimes du MH 17 sont
mieux conservés ? »… « On dirait un enrhumé chronique qui vomit
son café arrangé-croissant en chantant du Pascal Obispo » (c’est vrai que
là, chanter du Pascal Obispo, y a de quoi gerber)… « Ça ressemble au
dernier Chritophe Maé écouté à l’envers et sous l’eau »…
Bande d’ignares !
Compilation de sous-culturés mondains ! Ramassis de lobotomisés pré-vendus
à des émissions de téléréalité ! Vous ne méritiez pas Carla Bruni et
Houellebecq !
Ce n’est pas de la diarrhée
produite par l’orifice buccal de Mika mâchant un chewing-gum (je précise
buccal, parce qu’avec lui, ça rentre de tous les côtés et ce qu’il en sort d’un
côté comme de l’autre est souvent de la merde…)… C’est du slovène !
Le slovène, ou slovenski
jezik, est une langue slave de la famille des langues indo-européennes parlée
principalement en Slovénie par les slovènophones… Parlée, mais aussi chantée au
Concours Eurovision de la Chanson, vous savez, ce maelstrom de merdouilles
musicales paneuropéennes qui fait mouiller les folles hystériques et bander ce
qui reste de tafioles prétendument masculines dans le Marais…
Chantée à l’Eurovision 1966
par la voix douce de la soporifique juste ce qu’il faut Berta Ambroz et pour le
compte de la Yougoslavie… « Brez besed »… Sans mots, et comme le dit
l’extrait introductif « sans mots, sans questions et sans
mensonges »…
Sans mots face à l’actualité
de cette fin de semaine qui nous promet gros bouchons sur les routes, grosses
auréoles sous les bras et gros coups de soleil pour les chanceux qui auront la
possibilité d’aller se cultiver le mélanome sur le sable ou les galets de nos
places…
Sans mots face à l’avalanche
de mauvaises nouvelles auxquelles on nous confronte un peu trop brutalement et
avec un manque de ménagement qui friserait presque le fist-fucking à sec…
Sans mots face l’horreur de
cette nouvelle catastrophe aérienne qui a ravi 118 vies supplémentaires quelque
part au nord du Mali… Sans mots sur la délicatesse des annonces officielles qui
ont tout d’abord balancé que l’avion se serait comme « désintégré »
avant de préciser qu’il n’y avait vraisemblablement aucun survivant…
Si, comme cela semble être
le cas, un mécanisme explosif a fait boum badaboum en plein vol, en réduisant
l’appareil en puzzle, il serait tout bonnement miraculeux qu’un être humain
survive… Ça doit faire bander certains éditorialistes et journalistes quelque
peu maso d’être aussi chirurgicalement abjects dans la tragédie…
« Sans mots » face
à ce nouveau deuil… « Sans questions » face à la cause de cette
nouvelle catastrophe ? J’ose espérer en ma qualité de citoyen lambda
(c'est-à-dire une sous-merde de poussière microscopique pour les dirigeants de
ce monde qui tourne décidément de plus en plus mal) que les bonnes questions
seront posées… Et que des réponses seront faites « sans mensonges »…
Sans mots face à cette
énième tragédie routière dans la Meuse qui a fait cinq morts et un blessé
grave… Heureusement que les fieffés menteurs du Gouvernement viennent
claironner que tout va mieux sur les routes, que c’est de plus en plus sûr, et
que , sous entendu, vous pouvez rouler à tombeau ouvert bourrés comme des
coings et sans ceintures, de toute façon, y a pas un seul poulet sur le bords des routes ?
Vous en avez vu, vous des
représentants de la Maison Poulaga récemment sur les bas-côtés de nos
nationales ? Je veux dire, mis à part les affiches pour les poulets Loué
où figure un poulet trop poli et souriant pour être réel, les seuls
représentants de la race volaillère sur les routes sont des poules qui vous
proposent la vidange du bocal à olives pour des prix pipés…
Sans mots face au galvaudage
sans gêne de l’image encore quelque peu glorieuse que certains nostalgiques pouvaient
se faire de la politique… Fini, foutu, fané le temps où les politiciens
savaient s’envoyer dans l’hémicycle les pires vacheries avec des mots fleuris,
des formules ampoulées et parfois même des constructions syntaxiales
riches ! Aujourd’hui, quand un politique veut afficher son mépris à
l’égard d’un autre, il décroche son téléphone et lui lance avec une grâce
achevée « t’es qu’une merde ! »… Classe, fraîcheur, distinction…
Heureusement que NKM,
puisque c’est elle l’auteure de cette charmante description (pas forcément
fausse au demeurant) de Copé, est là à l’UMP pour faire oublier Morano… Ça nous
manquait franchement, cette délicatesse dans le propos, cette recherche dans la
formule… En d’autres temps, on aurait entendu « Va donc, eh, Talleyrant pieds
nus »… (Par référence à la « merde dans un bas de soie » créé
par Napoléon 1er).
Sans mots face à la victoire
annoncée de l’intouchable Nibali au Tour des droguées en cuissard
mouleburnes ? Juste une prière pour qu’il ne soit pas l’une de ces étoiles
filantes et surtout pas un de ces affamés de la piquouse… « Sans
mensonges », quoi…
Sans mots, si ce n’est des
souhaits de prompt rétablissement, face à l’hospitalisation après sa découverte
inanimé à côté de son bateau à la Rochelle de Thierry Redler, ex-vedette des
« Filles d’à-côté », bipolaire et autiste… Faut dire qu’il fallait se
les farcir, les trois greluches et Gérard (la folle en moulebite de la salle de
gym)…
Sans mots, c’est quelque peu
embêtant lorsqu’il s’agit de célébrer dans le cadre de l’anniversaire de la
mémoire une chanson… Certes, vous me direz qu’on a connu des chanteuses sans
voix, des paroles sans sens, des musiques sans goût… En tous cas, le 25 juillet
1966, les Supremes publient leur tout dernier 45-tours avec la chanson « You
can’t hurry love » (Tu ne peux pas presser l’amour, un hymne pour les mous
du slip), qui sera numéro 1 des ventes dès le 10 septembre suivant… Si l’on ne peut précipiter l’amour, ce serait
bien qu’on se précipite vers les vacances, et le weekend, non ?
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