« Don’t cry for me Argentina… »
Au-delà des versions
originales ou de reprise de cette chanson larmoyante de la comédie musicale
Evita, version édulcorée par des bidons de mièvrerie pur sucre de la vie d’Eva
Peron, actrice devenue une icône populaire argentine, voire même de la
terrifiante version française « Je suis à toi Argentine » par Pétula
Clark, c’est un résumé que j’espère habile de la demi-finale foutebalistique d’hier
soir…
J’éviterai bien entendu tous
les jeux de mots faciles et convenus à base de « ils sont passés à l’orange »
et de « les argentins se sont payés une tranche de Hollande »…
La haute tenue culturelle et
spirituelle de cette chronique, dont je m’étonne chaque jour qu’elle ne soit
pas livrée par porteurs spéciaux brevetés guide de haute-montagne tant elle
culmine à l’apogée de la renommée… (qui vous a dit que les fleurs étaient en
troisième démarque ?), ne doit pas souffrir de tels jeux de mots
hasardeux, laborieux et dont même Laurent Ruquier qui va reprendre les Grosses
Têtes (bientôt renommées les Grosses Têtes de Nœud, parce qu’il n’y a que ça
qui plait à Lolo) ne voudrait pas …
Je vous propose donc des
commentaires dignes de la demi-finale d’hier soir… Je vous invite donc à un
voyage au bout de l’ennui, une croisière sur le Rohypnol®, à quelque chose d’aussi
chiant qu’une soirée Télérama chez les Arditi avec en guest-star Piccoli qui
déclame à moitié bourré du Duras traduit en slovaque, voire même plus
abrutissant que les derniers albums de Carla Bruni, Christophe Maé et Zaz
réunis…
J’ai bien fait de ne pas
regarder cette languissante demi-finale argentino-batave… déjà que je me suis
endormi devant l’ordi… Autant le match entre les travelos et les grosses
saucisses fut haletant (s’en faire mettre sept en 90 minutes, c’est plus du
football, c’est de l’abattage…), autant celui d’hier fut terne, routinier, sans
surprises, tiède… En un mot, un match typiquement hollandais !
Je ne voudrais pas m’aliéner
ici l’ire de mes amis néerlandais (quoique de toute façon, ils ne savent pas
lire le français, alors…) mais les bataves passent souvent pour des tranches de
gouda un peu molles, sans la saveur piquante d’un roquefort, mais avec une
ressemblance avec l’insapidité d’un cheddar anglais…
Quoi qu’il en soit, voici l’Argentine
en finale… Mais non ? Messi ! (soyez indulgents, ce sont bientôt les
vacances, je fatigue, et après tout, ce ne sera que la 2.684ème fois
que je vous la fais, alors…). Argentine-Allemagne dimanche soir… Je ne veux pas
jouer les devins, les Sar Rabindranath Duval ou autres incapables de la
prédiction astrale genre Elisabteh Teissier, mais je peux vous annoncer d’ores
et déjà que le vainqueur de la Coupe du monde 2014 sera un pays avec la lettre « A »
comme initiale… Etonnant, non ?
Non, ce n’est pas étonnant d’apprendre
que la SNCM, qui devrait reprendre les traversées vers la Corse, serait en
proie à de graves difficultés financières qui la dirigent tout droit vers l’écueil
du redressement judiciaire… Et tout ça, grâce au noyautage de l’entreprise par
la GCT… La CGT qui risque fort de faire couler, dans tous les sens du terme, la
SNCM… Bravo les syndicats !
S’il y avait un syndicat des
dopés en cuissard mouleburnes, nul doute qu’il serait en train de battre le
pavé pour dénoncer les conditions proprement scandaleuses subies par les
coureurs du Tour de France… Suite à l’hécatombe sur les pavés de l’Enfer du
Nord, où même le vainqueur de l’année dernière s’est montré en petite froome…, il
faut dénoncer cette exploitation éhontée de nos camarades qui s’habillent en
danseuses pour monter des cols qui ne sont pas tous de l’Utérus…
Puisqu’on parle de monter,
évoquons l’énième hausse des prix de l’électricité et du gaz… Le Gouvernement,
enfin, l’équipe de branquignols incapables qui en tient lieu, nous affirme qu’il
n’y aura pas d’augmentation, et les principaux intéressés démentent
immédiatement… Et comme d’hab’, c’est l’usager pris en sandwich qui trinque… Et
la prise en sandwich, ce n’est apprécié qu’à Mykonos…
Restons dans l’exotisme… Enfin,
il est parfois ardu de parler d’exotisme en parlant du Tout Mou… Mais soyons
braves ! Figurez-vous que notre Président Normal flingue les harangues
made-in-franciques de Montebourg, puisqu’on apprend qu’il porte des lunettes
danoises… A croire qu’il a des carreaux en salami pour ne pas voir les
emmerdements des français..
Enfin, on ne peut passer à côté
d’elle… quoiqu’elle préfère qu’on lui passe dessus… Zahia, la vidangeuse
officielle de l‘Equipe de France de connasses en short, devient la moquerie
préférée de la blogosphère, suite à cette vidéo navrante où, tellement moulée
dans une robe de douze tailles trop petite, elle est contrainte de monter les
escaliers façon Donald Duck… Quand vous voyez sa dégaine de bâtonnet de poisson
pané Findus, vous n’avez pas forcément envie de vous taper une brandade…
A défaut de brandade,
aurez-vous peut-être envie de vous taper l’intégrale de « Hart to Hart »,
une série américaine de 110 épisodes qui débarqua sur TF1 le 10 juillet 1982 ?
« Pour l’amour du risque », le titre français, met en scène les enquêtes
menées par un couple de milliardaires, détectives amateurs… Jonathan et
Jennifer Hart… Ah ! Ce générique kitschissime, ces tenues vomitives de Stefanie
Powers, ces nœud-pap’ énormes de Robert Wagner… C’était tellement mauvais, même
à l’époque, que c’en devient cultissime… Le genre de truc parfait pour pioncer
les aprèm’ de canicule… Ça et Argentine-Pays-Bas, et c’est la narcolepsie
assurée !
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