mercredi 2 juillet 2014

Brèves du 02 juillet 2014

« My whole world is falling down,
« Falling down, falling down,
« My whole world is falling down,
« I’m losing my baby… »

Il n’est pas certain que Little Miss Dynamite, autrement connue sous le nom de Brenda Lee, ait été sarkozyste… Pas plus que Sylvie Vartan qui en 1963 reprend cette chanson en français sous le titre « Si je chante » (si je chante, c’est probablement faux, et en play-back…)…

Et pourtant, c’est la mélopée éplorée et désolante que les riverains du siège parisien de l’UMP (Un Maxi Pataquès) ont pu entendre s’échapper des fenêtres toute la nuit, et avec une intensité encore plus grande depuis l’annonce de la mise en examen du représentant en talonnettes… Nadine Morano s’use les cordes vocales, pourtant fort bien entraînées à inlassablement lécher les Berlutti à un smic la paire de l’Ex et à vitupérer avec la grâce d’une poissonnière sur l’opposition, à ânonner cette antienne désormais symbole de sa cruelle désillusion…

Le Chef, le Guide Suprême des masses laborieuses et rentières de droite, le Cornac Interstellaire, le Mentor menteur intergalactique, le Grand Agité du Deltoïde, le Doux Dingue du Jogging en Ray-Ban, le Penseur en se rasant le matin… Mis en examen ! Mis en examen comme un vulgaire homme politique ! Tout se perd, tout se transforme, tout éclate, tout explose, tout s’émiette, tout s’atomise… Bref, c’est le chaos, la chienlit, les loups sont entrés dans Paris, des djihadistes chantant haut et fort les exploits de Yahvé vont égorger nos femmes et nos tantes dans des baignoires remplies de charbon, Armaggeddon est prévue pour lundi en huit, et il est probable que le Grand Ordonnateur va sonner la fin de la partie en faisant ni plus ni moins imploser notre planète…

Non, mais vous imaginez l’onde de choc qui secoue actuellement la droite, la classe politique, la majeure partie des français pour qui Nico les talonnettes était le sauveur, le demi-dieu, l’espoir en des lendemains moins pires après la parenthèse pas enchantée du tout de Flamby 1er, le chantre d’un bling-bling assumé et assommant, l’incarnation quasi-christique d’un messie après Messi, bref, l’homme qui ne pouvait pas faire perdre la droite en 2017…

Jeté en pâture à la Justice de son pays, livré comme un chien que l’on humilie en le faisant courir après sa queue, honteusement soumis à la question avec des méthodes dignes de l’Inquisition grand siècle (avec heureusement moins de moyens, puisque vu sa taille, pas besoin de baignoire, un bidet suffit), malmené par des Juges rouges vendus à la solde des bolcheviques et des grands trusts internationaux à la botte des oligarques maçonniques apatrides levantins…

Non, n’essayez pas d’imaginer Nicolas en ce moment même en garde à vue… Ce serait trop horrible, vous déclencheriez des diarrhées, des prurits, des inflammations aigües de la cornée, vous vous carboniseriez la rétine… Voir l’Ex, le partenaire impénitent des jeux cochons d’Encula Merkel connus dans le monde sado-maso sous le nom de code de Merkozy, le tringleur fou de l’aphone patentée replâtrée au botox, le textoteur enragé qui efface tout si elle revenait, abattu sur une chaise même pas rembourrée, le teint hâve, les joues creusées comme s’il voulait jouer au biafrais mal nourri, la barbe naissante, le col de chemise crasseux aux entournures, le nœud de cravate défait, les yeux de cocker triste comme dans la déprimante campagne de Trente Millions d’Amis…

Non, non, c’est vraiment trop horrible ! Surtout que Rue de Solférino, c’est depuis deux jours la mégapartouze (même en l’absence de DSK), on copule à couilles rabattues, on fait péter les réserves de champagne millésimé que l’on boit à la régalade dans des capotes usagées, des escarpins Louboutin ou des godasses spéciales Roland Dumas, on s’essuie dans les rideaux tellement la nouvelle de la mise en examen de Sarko a eu des vertus rassérénantes sur les socialos… 

A gauche, on avait tellement peur que le petit revienne que cette nouvelle est accueillie avec autant de félicité que si l’on annonçait au monda catholique une nouvelle apparition à Lourdes…

Mais quand même… Pauvre Sarkozy ! Lui qui rêvait d’être De Gaulle, il s’est juste fait gauler, et le « garde à vous » du Général s’est transformé en « garde à vue »… Ô temps, ô mœurs…

Ô temps, ô mœurs s’écria le Pétillant après s’être essuyé le reliquat visqueux d’un cinq contre un frénétique dans un double rideau de brocart écarlate… Tâchant de dissimuler son émoi post-éjaculatoire sous son masque de croque-mort dépressif, le Premier Sinistre a simplement lâché un sobre « les faits sont graves » suite à la mise en examen de l’Ex… Et en évitant de rajouter « et putain, ça arrange drôlement les bidons du Tout Mou que le minus se fasse garrotter… dans son couloir à prouts, l’amateur de diners au Fouquet’s ! »…

Les temps sont flous, les gens sont fous comme le chantait Jacques Dutronc sous la plume frétillante de Jacques Lanzmann… Puisque la maire de Paris, non, je ne parle plus de Notre Drame de Paris, Bertrand Delanoë, veut doubler le prix des PV e stationnement à Paris… Habile, puisqu’on n’augmente pas les impôts, mais les prunes…

Les prunes, mieux vaut les déguster en tarte qu’en pruneau dans le buffet… Et question tarte, il en connaît un rayon, Ribéry, l’amateur de tartignolles mineures aux dons de succion buccale surdéveloppés… Figurez-vous que la tête à claques des Bleus, voire la tête à cloques (Mon curé chez les ruches), refuse d’aller à Rio soutenir ses copines les connasses en short pour les quarts de finale… Tout ça parce qu’on lui a dit que les putes brésiliennes étaient souvent des travelos… Ça ne risque rien, Frankie, t’es déjà un bel enculé, alors… Il est beau, l’esprit d’équipe…

Esprit d’équipe intact chez les diables rouges qui accèdent pour la première fois depuis 28 ans en quart de finale… Ah, ça, ils ont eu la frite, les belges… A nous de l’avoir vendredi pour ratatiner les amis Fritz en souvenir du match de la honte en 1982, et du dentier de Battiston…

Et le 2 juillet 1959, le Prince Albert de Belgique épouse en grande pompe la Princesse Paola Ruffo di Calabria, une italienne mignonne à souhait mais au tempérament volcanique, qui lui donnera trois enfants et pas mal de soucis… A la fin des années 60 le couple connaîtra une crise conjugale notoire, avec notamment l’apparition d’une maîtresse et d’une Mazarine belge… Ah, ces fameuses histoires belges ! 

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