jeudi 31 juillet 2014

Brèves du 31 juillet 2014

« Ah ! quelle vie, quelle vie, quelle vie qu'on vit !
« Faut déjeuner en cinq secs
« Sans même mâcher son bifteck,
« Faire ses affaires d'arrache-pied,
« Dormir d'un œil ou sur un pied.
« Ah ! quelle vie, quelle vie, quelle vie qu'on vit !... »

Ne vous cachez pas derrière votre petit doigt, je sais que j’ai mis dans l’Émile comme disait Jean-Jacques Rousseau…Ne fût-ce votre immodestie naturelle, vous seriez entièrement d’accord avec ces quelques lignes de cette chanson intitulée de manière très originale « Quelle vie qu’on vit »… La société actuelle est dangereusement chronophage, et les réseaux sociaux, VOD, jeux sur tablettes et autres âneries débilitantes ne font que redoubler ce phénomène inquiétant…

Inquiétant, certes… Un peu comme la pédale que vous trouvez toute molle lorsque vous l’enfoncez et que vous vous prenez à fredonner un des titres de Bashung « C’est comment qu’on freine »… Inquiétant, oui, mais pas neuf… Non, pas neuf du tout !

A toutes celles et ceux qui s’imaginent que l’on avait nettement plus le temps aux temps jadis (lorsque les amours étaient chastes et purs, lorsque les corsets se portaient tellement serrés que même Twiggy aurait eu l’air d’un boudin boulimique, lorsque la vue furtive d’une cheville ou de la naissance de la gorge faisaient bander le monsieur à s’en faire péter les boutons de gilet, lorsque un chaste baiser sur les mains lors d’une bucolique promenade vespérale faisait flaquer instantanément la demoiselle…), je suis navré mais je suis douloureusement contraint à leur opposer un rictus sarcastique et un ricanement goguenard…

Cette chanson qui dépeint formidablement notre époque actuelle toujours en manque de temps, il faut que vous sachiez (non, non, je ne rajouterai pas dans la colle parce qu’avec les chaleurs actuelles, ça risque de fleurer bon dans quelques minutes…) qu’elle fut créée par Georgius en 1930…

Comme quoi, ce n’est pas d’hier qu’on perd son temps à essayer d’en gagner… Surtout lorsqu’on ne le voit pas passer… A plus forte raison lorsqu’on ferme les yeux ou qu’on s’est retourné pour regarder ailleurs…

Auriez-vous supposé que nous fêtions aujourd’hui le centenaire de la naissance de Louis de Funès, l’irascible petit monsieur bourré de tics qui fait passer Nicolas Sarkozy pour un chartreux contemplatif dépressif sous calmants ? Le Gendarme de Saint Tropez a atteint son premier centenaire, Don Salluste peut se demander s’il est l’or, Monsieur Fufu a gagné ses galons d’immortalité dans le cœur des français (un peu aussi grâce aux multidiffusions de ses films)…

L’info ne vous aura pas échappé si vous achetez la presse de gauche genre L’Huma ou Libé (Libé, un journal de gauche… mouaaaaaaaaaaaaarffff !!! Que je suis comique parfois !) ou l’un des nombreux journaux qui en font leur une : Il y a un siècle, Raoul Villain assassinait Jean Jaurès au Café le Croissant. Le fondateur de l’Huma y gagnait une incroyable et peut-être surfaite stature de socialiste exemplaire… alors qu’il aurait mieux fait de changer de nom, franchement, s’appeler comme une station de métro ou un lycée professionnel dans une banlieue miteuse, c’est lourd…

Décidément, Pépère qui veut toujours imiter ses illustres ainés mais ne parvient jamais qu’à rendre un bien pâle pastiche qui ferait passer Eric Blanc pour le sosie vocal de VGE…, s’est dit que Ya bon Banania avec Jaurès, ça va me booster la popularité qui flirte avec la fosse des Mariannes… Et que croyez-vous qu’il fît ? Du cirque provoqué au Café du Croissant par Jaurès qu’on tire à bout portant ; Hollande ne parvient qu’être en scooter, portant son bout et ses croissants pour aller tirer rue du Cirque…

Un drôle de cirque, qui vous fera évidemment soupirer dans une exhalation digne des meilleurs chœurs antiques grecs « ah qu’elle époque on vit ! », que celui qui prend place au Mali, sur le terrain des opérations d’enquête du crash de l’avion d’Air Algérie. On renforce la thèse de l’accident en précisant avec un luxe de détails positivement glaçants (ce qui certes n’est pas si mal en plein été) que l’avion aurait chuté de plus de 10.000 mètres en moins de trois minutes… 298 morts en trois minutes ? Que des petits joueurs ! A l’Eurovision, en trois minutes, on flingue cent cinquante millions de sonotones !

Puisqu’on parle de sourdingues, et de chanteurs qu’on arriverait à payer grassement pour qu’enfin, ils la bouclent, le Parisien retrace cet été, histoire de noircir du papier, les débuts parfois peu glorieux de nos célébrités actuelles… L’article du jour est consacré à notre zébulon sur ressorts qu’on adorerait qu’il ait une grosse chose bien bourrative dans la bouche pour qu’il cesse enfin de couiner ses ballades sirupeuses : Christophe Maé et s’intitule « Quand Christophe Maé chantait dans les bars… » La fin du titre est sans doute « ça permettait de faire la fermeture deux heures plus tôt » ?

On voit très bien que nos voisins américains n’ont pas ce problème de chèvre chantante… Certes, il eurent Eartha Kitt dont le phrasé mélodieux et la voix bien timbrée rappelait sans effort les chevrotements d’une chèvre à rollers lancée à 80 km/h sur les pavés du nord un jour de fort verglas… Toujours est-il que l’on nous annonce que l’économie là-bas redémarre en trombe… Vu qu’il faut environs six mois pour que ça traverse l’Atlantique, on devrait peut-être avoir des signes concrets de reprise au début de l’année prochaine… Sauf si Flamby s’en mêle, évidemment…

Ce dont il s’est mêlé, c’est de bombarder son chouchou, Pierre Moscovici, en qualité de Commissaire européen, ou sous un autre titre… Enfin, un poste où tu ne branles pas grand-chose et où tu touches énormément… Bref, un placard doré qui fait frissonner les européens, vu les brillants résultats engrangés par Mosco lors de son passage au Gouvernement…

Et le 31 juillet 1944, disparaissait en mer Antoine de Saint-Exupéry, écrivain et aviateur à ses heures, mort pour la France puisqu’il était en mission militaire de reconnaissance lointaine. Sil Vol de Nuit et Terre des Hommes lui apportèrent reconnaissance, c’est évidemment son merveilleux conte philosophique vendu à 134 millions d’exemplaires à travers le monde qui a enchanté des générations de moutards et lui assurera une gloire posthume amplement méritée : Le Petit Prince… d’où est tirée cette citation : « Quand on veut faire de l'esprit, il arrive qu'on mente un peu »… Le mensonge, nouvel ordre social ? Ah décidément, quelle vie qu’on vit !

mercredi 30 juillet 2014

Brèves du 30 juillet 2014

« Relax, take it easy
« For there is nothing that we can do
« Relax, take it easy
« Blame it on me or blame it on you… »

Vous m’excuserez si je vous ai introduit cette ritournelle pénible glapie par la voix suraigüe et horripilante de la crevette américo-libanaise à vestes en rideaux de salle à manger qui font regretter les bons vieux téléviseurs en noir et blanc, la skinny fahsion queer dont le dernier titre (espérons que ce soit effectivement le dernier) intitulé « Boom boom boom » est rempli d’allusions sexuelles qui font passer « Je t’aime moi non plus » pour un chant liturgique, Mika, dont il parait que le nom a été inspiré par la marque d’esquimaux glacés Miko…. Tout ça parce qu’elle aime se faire sucer l’esquimau, la cochonne…

Relax, je l’étais ce matin, de manière surprenante et incompréhensible, puisque j’avais une audience qui promettait de se terminer à point d’heure (avec la robe sur les arêtes, bonjour les auréoles sous les bras), des dossiers en retard qu’il faut absolument boucler avant de partir en congés, dont je n’ai absolument pas la moindre idée innovante pour les traiter et dont la couche de poussière a atteint les limites du raisonnable, et des petits soucis au pied qui me font marcher comme un canard…

Relax, car malgré tout, les vacances sont au bout du tunnel, la coupure avec cette profession de dingue pour ne penser qu’au soleil, aux petits zoziaux et à la récupération de son capital sommeil qui a viré depuis longtemps au rouge écarlate…

Relax… et puis en prenant à reculons, avec des pincettes et une moue de dégoût comme lorsque vous découvrez tapi au fin fond du frigo dans un bol un reste indéfinissable racorni et moisi au-delà du raisonnable qui s’avère après maintes cogitations être le relief de salade de pâtes aux anchois et à la marmelade de citron de septembre ’98, vous vous comprenez très vite que vous allez devoir vous fader la rédaction de sept assignations plus un jeu de conclusions…

Le bonheur intégral et en string !

Vous comprendrez aisément que le « relax » finit à vingt heures moins le quart (dix neuf heures soixante quinze pour les puristes) par se transformer en un « tendu comme un string sur le boul de JLo », et que l’imprudent qui s’amuserait, pour rigoler, à me fredonner cette chanson risquerait fort de se prendre une mandale dans la terrine, et mon 43 dans le fessier (c’est ma pointure, hein, pas mes dimensions intimes… il parait que je vis dans l’exceptionnel, mais un faut rester modeste et deux, ça évitera à certain(e)s de faire des rêves humides cette nuit…)

Ah, pendant que vous y êtes, vous serez adorables d’éviter de me questionner tout à trac sur l’actualité et les futilités du jour… Pourquoi ? Eh bien parce que je commence à en avoir sérieusement assez de vous beurrer la raie jour après jour avec les mêmes salades, les mêmes infos dont la fraicheur est tout aussi relative que celle de Catherine Deneuve, l’éternelle restauration française… Depuis le Dernier Tango à Paris, on sait que le beurre sert particulièrement bien lorsque vous désirez vous beurrer le moule avant d’enfourner le cake…

On sent qu’arrivent le mois d’aout, les rues parisiennes désertes, les plages bondées de congés payés braillards, vulgaires et sentant des pieds, les routes surchargées de crétins avinés rejouent les Fangio d’opérette pour ne pas faire baisser leur moyenne, les journaux regorgeant d’inepties superficielles sur le concert capagathois sur podium Mickey d’une ex-ancienne gloire des espoirs du télé-crochet, sur la foire aux potiers et aux produits naturels en provenance directe de Taïwan du trou perdu du coin, ou sur le récital piano-harpe-cornemuse à pistons dans une abbaye quelconque avec les vocalises d’une castafiore tendance Amaury Vassili à l’Eurovision, c'est-à-dire balai dans le cul et justesse de chant plus que discutable…

On se sent presque comme un lézard au soleil (enfin, si tant est que le soleil veuille bien faire une apparition entre deux épisodes orageux), comme une gaufre dans son gaufrier, comme une naïade langoureusement échouée comme une baleine sur une plage de sable fin, en train de se détremper le string à lire « 50 nuances de Grey », le best-seller cochon qui remise Catherine Millet au range de François Mauriac…

On a le flemme, on n’a pas envie de bouger le moindre doigt de peton, et l’on attend patiemment que la journée s’étire pour faire de même et rentrer tranquilou au bungalow surchauffé et dépourvu de tout système de climatisation post-moyenâgeux…

Alors, quand on se sent tout prêt de lâcher la pédale (le premier qui fait une allusion salace…), les âneries gouvernementales, les tueries organisées, les bouderies des tyrans outre-Oural, les minauderies des vieilles peaux du showbiz… comment dire ? On aurait une tendance assez appuyée à s’en contre-tamponner le coquillard avec une paire de couilles de cloporte préhistorique fossilisé enfarinée avec toute l’énergie du désespoir que ressent le discobole au moment d’envoyer au loin le dernier trente-trois tours d’une glapisseuses de conneries mielleuses genre Mireille Mathieu ou Lara Fabian…

Non, je persiste et je signe, vous n’aurez pas le moindre morceau d’infos aujourd’hui, pas la plus ténue miette d’actualité, rien, nib, le vide total, le néant intégral (identique à la boite crânienne de Nabila), queue de chi… Je ne vais pas m’abaisser à vous causer des dernières élucubrations de la Dingo du Poitou, ou de la folle des stades qui coute trop cher à l’Olympique Lyonnais… ben dites, faut le comprendre, Gourcuf… faut les payer, les entrées au Sauna de « La Rosette qui s’écarte », les bidons de lubrifiant Glissanus, le velours de la rondelle et les palettes de capotes…

Ah flute, je me suis fait enduire d’erreur… et je suis tombé dans mon propre piège !

Pour la peine, je brise là pour aujourd’hui, en vous rappelant que le 30 juillet 1977, le champion de box argentin Carlos Monzon disputait son dernier match professionnel, après avoir défendu victorieusement à quatorze reprises son titre mondial des poids moyens. Devant décéder dans un accident de la route en 1995, il aura avant cela défrayé la chronique en 1988 en étant accusé du meurtre par défénestration de sa femme… Marrant, pour un boxeur qui avait pour devise « Un poing c’est tout… dans la gueule de préférence »… 

mardi 29 juillet 2014

Brèves du 29 juillet 2014

- Ça n’a pas l’air d’aller très fort, M'âme Jeanssen… Pour un peu, et si j’étais un tant soit peu critique, je dirais que vous ressemblez à Rainier de Monaco un lendemain de triple pontage coronarien…
- C’est ça, et moi, si j’étais pas une faible femme sans défense, vous vous prendriez une sandale Scholl en pur cuir de polyvinyle dans les valseuses que vous chanteriez en ressemblant à Christophe Willem quand il se la coince dans la porte de la backroom, non mais ! Oser prétendre que j’ai perdu mon teint de jeune fille ! Alors que je me suis fait un masque au poireau hier soir…
- Ah tiens, je ne connaissais pas cette variante… C’est tiré du livre de Rika Zaraï ?
- Evidemment, c’est pas dans les mémoires de Catherine Deneuve, c’te blague ! Quoiqu’elle elle s’y connaisse aussi pas mal, en tiges vertes bien raides…
- Et avec sa trombine de vieille soupière, la soupe doit être salée…
- Oué, ben la prochaine fois, je me ferai un minestrone bien épais, et hop ! Parce qu’apparemment le poireau, c’est pas assez vitrifiant…
- Si vous voulez briller, faites-vous reluire…
- Gros dégoutant ! Figurez-vous que je me suis fait belliner la moufflette plus souvent qu’à mon tour, quand j’étais encore plus jeune que je ne le suis…
- Vous voulez me faire vomir mon quatre heures ?
- Mon pauv’ Monsieur, vous ne savez pas ce qui est bon…
- Si vous trouvez que c’est bien de jouer à Otis-Pifre, puisque les femmes c’est comme les ascenseurs : tu mets ton doigt où t’habites et hop, les voila qui montent dans les étages…
- Oué, ben elles, au moins, elles montent… Enfin, j’dis ça, j’dis rien…
- Comme ça, ça fera ton sur ton…
- Thon sur thon ? Vous rêvez d’un partouze dans une poissonnerie ? Franchement, faut aller vous faire soigner, parce que d’écrire des chroniques, ça vous ramollit le cervelet qu’on croirait une gourde qui fait floc floc quand vous secouez la tête…
- Eh M'âme Jeanssen, ce n’est tout de même pas moi qui ai commandé une grosse queue de morue bien raide chez l’épicier l’autre jour…
- Oui, et sinon, dans votre revue de presque aujourd’hui, qu’est-ce que c’est que vous allez nous mettre…
- A la différence de M’sieur Labavette, qui en a toujours un peu plus à vous mettre, , aujourd’hui, j’en aurais plutôt moins que plus…
- Mais comment se fait-ce ?
- Vous savez, l’actualité aussi prend parfois des vacances, et vu ce qu’elle nous a fait tomber sur le coin de l’œil récemment, on ne s’en plaindra pas, va !
- Tomber sur le coin de l’œil, ou sur le sol malien, hein ! mouaaaaaaaarf !!
- M'âme Jeanssen, voila une remarque qui vole bas…
- Parce que vous croyez que vous voulez toujours haut, vous ?
- Je ne fais que rarement du rase-mottes…
- Jamais de rase mottes ? Même dans les dunes du Cap d’Agde ?
- Oh, là-bas, c’est comme la mer d’huile ou une petite fille de cinq ans : pas un poil de vent…
- Là, vous vous enfoncez…
- Oui mais pas dans la petite fille, si ça ne vous gêne pas… Je ne suis ni Marc Dutroux, ni pédophile…
- Manquerait plus que ça ! Ah ce serait complet !
- Complet… Comme celui que j’ai acheté au soldes ?
- Dites, vous avez bouffé du clown ce matin ? Non parce que le cas échéant, laissez-moi vous dire qu’il n’était pas frais…
- Ce qui n’est pas frais non plus, c’est le bilan des soldes d’été… il parait que les ventes auraient chuté de 4 % par rapport à l’année dernière…
- Ben c’est normal ! Déjà qu’il nous y font des remises toute l’année, qu’est-ce que vous voulez qu’on achète leurs fonds de caves qu’on oserait même plus mettre même dans une série B albanaise des années 70 ?
- Y en a bien une qui a du faire des affaires… C’est Christine Boutin… Quand on la voit fringuée, la gazée à distance, l’affolée du crucifix, on comprend que Daxon, Afibel et les Trois Redoutes ne sont pas prêts de faire faillite…
- Dites voir, c’est comme la Dingo du Poitou, l’ex du trempeur de croissant à cravate de traviole… Vous croyez qu’elle est vraiment conseillée pour savoir comment c’est qu’elle s’habille ?
- Une chose est sure, M'âme Jeanssen, c’est qu’elle n’est pas, ou mal, conseillée pour ses décisions politiques… Elle n’en loupe pas une… Dès qu’il y a une connerie à dire ou à faire, on peut compter sur elle pour mettre les deux pieds bien profond dans le bousin, et à piétiner frénétiquement si d’aventure ça n’éclaboussait pas assez…
- J’ai entendu ça ce matin sur Radio Luxecarlope 1… Elle fait encore une fois l’unanimité contre elle grâce à sa bête opposition à l’autoroute de Vendée… Alors que ça désengorgerait la région… On voit bien qu’elle a jamais fait la queue dans les bouchons…
- Bah, elle a peut-être connu des queues en tire-bouchon, non ?
- C’est cochon ça…
- Oh ne vous inquiétez pas, je vais calmer l’atmosphère… En rappelant qu’il y a déjà eu plus de mille morts à Gaza depuis la nouvelle recrudescence totalement insensée et parfaitement disproportionnée de violences israéliennes…
- Oh ne m’en causez donc pas, j’y comprends que dalle… Pour moi, tout ça c’est de l’hébreu, je pédale dans la semoule de couscous…
- Tout comme les média qui ont appris qu’une enquête serait en cours contre Niko Sarko pour ses comptes de campagne 2007, ce qui a été démenti par des sources officielles…
- Décidément, comme M'âme Badrignan elle m’a dit chez le fromager , ils vont tout essayer pour lui barrer la route aux prochaines présidentielles… D’ici à ce qu’ils lui sortent un fils caché, ou une idylle avec le monégasque qui plonge…
- Albert II ?
- Mais naaaaan ! le beau gosse qui oublie toujours ses bouteilles d’oxygène quand il plonge avec sa combinaison bleue tellement moulante qu’on lui voit la religion… Pierre Frolla !
- M’enfin, Pierre Frolla n’est pas homosexuel !
- C’est ça, vous avez vu que tous les types qui parlent ou touchent de l’eau finissent par se révéler pédés avec des tantes !
- Dites donc, vous avez raison ! Mika, qui chantait « Underwater » : tafiole… Tom Daley et son mouleburnes trop petit : tâteur de bâton de berger… Ian Thorpe, le nageur australien : amateur de stylo à jus… Ah ben alors ça, ça me troue le cul !
- Tant mieux pour vous !!! Vous serez en bonne santé !
- Que me chantez-vous M'âme Jeanssen ?
- Figurez-vous que le Docteur Frédérique Fondement (rigolez pas, c’est authentique) s’est cassé le cul a écrire un bouquin démontrant que la sodomie était bonne pour la santé, tant mentale que physique…
- Ah, je comprends enfin la politique de Hollandouille… Il nous encule tous pour combler le trou de la Sécurité Sociale…

Et le 29 juillet 1965 a lieu à Londres, au London Pavillion de Piccadilly Circus la première du film « Help ! » avec au générique les Beatles, un film loufoque bourré d’humour anglais. Lors de cette première, les Fab’ Four sont introduits auprès de la Princesse Margaret et Lord Snowdon, qui ont retardé leurs vacances estivales pour l’occasion… Et se faire introduire pour des anglais, c’est presque une raison sociale…

lundi 28 juillet 2014

Brèves du 28 juillet 2014

« En dessinant les branches d’une étoile,
« Il trouvera, l’enfant, le chemin des grands
« Des grands qui ont gardé un regard émerveillé
« Pour les fruits de chaque jour, et pour les roses de l’amour… »

Rien qu’une bonne chanson bien guimauve, bien poussiéreuse, bien mièvre, bien « ragnagnagna-j’aime-la-vie-qui-est-belle-et-moi-je-veux-que-tout-soit-joli-et-pis-je-pète-des-roses-et-je-pisse-du-champagne », pour débuter une semaine qui s’annonce peut-être estivale (avec les nuages amoncelés, on peut sincèrement en douter au même niveau que les promesses électorales d’un politique véreux, pléonasme), voire même longue et dure pour certains (je félicite d’ores et déjà les courageuses et les téméraires qui vont se pâmer en s’enfilant d’un trait la dite chose longue et dure), annonciatrice de vacances pour d’autres (vu la météo aussi variable qu’une girouette, prévoyez des strings en fourrure, des parkas ignifugées et des rames), ou en mode « boulot mais j’ai franchement pas envie » pour le reste…

Poussiéreuse, guimauve, mièvre, « Un jour, un enfant » ? Oserais-je dire cela d’une chanson qui a permis à la France d’engranger en 1969 son troisième Grand Prix Eurovision par la voix de Frida Boccara ? Ben tiens ! J’vais m’gêner même !

Bon, il faut éviter d’écouter la mélodie qui donnerait des envies d’hibernation au moutard le plus hyperactif de France, et des velléités de rejouer les Mike Brant aux apprentis-Icares (les autres se contenteront de couper le son comme à chaque fois que les bouses de Zaz et Christophe Maé passent à la radio)…

Mais le texte colle plutôt bien à ces mirettes écarquillées de bonheur simple que nous pûmes contempler hier soir, alors que le weekend s’achevait dans la chaleur ouatée et les flonflons de la fête foraine, alors que tournaient les canons pirates du vingt-et-unième siècle, grand-huitaient les wagonnets de mine au trésor et collisionnaient gaiement les auto-tamponneuses… De ces joies simples et fraîches qui vous filent un coup de gonfleur au moral et vous disent que finalement, tout n’est pas complètement fou dans ce monde de cinglés…

Ah ben si, quand même ! On vit dans un monde de cinglés, de tarés, de fous, de mabouls…. Quand on voit ce qu’on arrive à faire subir à ses semblables sous prétexte d’irréconciliables différences parce qu’on dit Yahvé ou Allah au lieu de Dieu ou God… Enfin, si l’on ne nous manipule pas le cortex en nous donnant à voir ce qu’on veut bien nous laisser regarder… La désinformation est de chaque camp, et, hélas, il n’y en a pas un pour racheter l’autre…

Rachetons-nous une conduite, fut-elle cycliste, en saluant l’excellente performance des drogués… pardon ! coureurs français qui se hissent sur le podium pour la première fois depuis trente ans… Et, entourant Nibali, un nouveau venu grand vainqueur, deux français… tous les trois dans des cuissards tellement mouleburnes que ça leur fait un pied de chameau…

En parlant de chameau, c’est l’Aïd El-Fitr pour les musulmans, traduire la fin du ramadan, et la rupture du jeûne… Preuve que toutes les religions sont cousines (et recèlent aussi quelques tantes…), la rupture du jeune existe aussi dans la religion catholique… ça s’appelle un cours de catéchisme avec m’sieur le curé…

Oui, je sais, je devrais avoir honte, alors que la France a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes du gros navion qui a fait boum au Mali… Dites, vous vous rendez compte que c’est la première décision censée de Pépère depuis deux ans ?

Bon après un tel coup fumant, il va partir en cure de repos pour surmenage… et surtout pour éviter d’avoir à s’expliquer sur une nouvelle hausse du chômage… Eh oui, parce que là, ça n’est plus dramatique… c’est carrément apocalyptique ! Les mesures balancées comme on saupoudrerait de sucre glace une génoise moelleuse ne donnent rien, si ce n’est des déceptions et l’impression qu’on perd son temps en imaginant booster l’économie en appliquant un emplâtre sur une jambe de bois déjà bien vermoulue…

Le chômage se répand partout en Europe, il ne faut pas croire que nous, français, nous nous entêtons à garder nos fléaux… On en fait largement profiter partout, et on les exporte à grands coups de pompe dans le train… On a envoyé Sheila chanter aux United-States, on a expédié Marlène Mourreau (une bimbo blonde à gros airbags en plastique) faire la cruche en Espagne, on a catapulté Mireille Mathieu de Saint-Bénézet en Sibérie pour qu’elle prenne un bon coup de goulag et qu’elle revienne ENFIN enrouée… Regardez, on va jusqu’à exporter notre savoir-faire décennal en chômage jusqu’en Suède !

Mais oui, figurez-vous qu’en Suède, patrie d’ABBA et des harengs marinés qui sentent les chaussettes usagées qui auraient séjourné sous une aisselle dans le désert du Ténéré, on va fermer des prisons, faute de prisonniers… Comme quoi, quand un système d’éducation est au point…

C’est marrant, mais lorsque j’ai lu cette info ce matin, j’ai tout de suite pensé que Morgan Bourc’his, Pierre Frolla et tous leurs poteaux apnéistes qui aiment les odeurs de chlore, ce merveilleux silence derrière la respiration et les combis néoprène tellement moulées qu’on détecte si le maître-nageur leur fait ou pas de l’effet… Ah ben voui…. Faut dire que son auteur ne manque pas d’air !

Après maints tours, détours et détournements en Italie et surtout à la Société Générale, Jérôme Kerviel, le golden-boy qui a tellement les coucougnettes en or massif qu’il éjacule des paillettes dorées, a finalement été introduit en prison au grand réjouissement des détenus détenteurs d’un compte à la Générale parce qu’ils allaient enfin pouvoir rentrer dans leur argent… Et mois de trois mois après cette introduction médiatisée (un peu comme celle de Loana par Jean-Edouard dans la piscine…), Jéjé demande à être élargi… Non ! Pas comme ça, bande de dégoutants ! Il a sollicité une mesure d’aménagement de peine en demandant un bracelet électronique. Un bracelet pour lui resserrer la rondelle ?

Ne soyons pas culs pincés, puisqu’il s’agit d’être ouverts d’esprit et d’écarter largement les jambes pour célébrer l’anniversaire du jour. En effet, c’est le 28 juillet 1976 que Guy Drut remporte le 110 mètres haies aux Jeux Olympiques de Montréal, en s'imposant de justesse en 13s33, devant le Cubain Alejandro Casanas et l'Américain Willie Davenport. Premier européen champion olympique de la discipline, et premier non-américain à s'imposer depuis 1928, Guy Drut succède à Colette Besson au palmarès des champions olympiques français. Haie ben dis donc ! 

vendredi 25 juillet 2014

Brèves du 25 juillet 2014

« Brez besed, brez vprašanj in brez laži… »

Ah non ! Ne commencez pas par débiter des horreurs façon Stéphane Guillon en version logorrhée… Ah mais oui, je vous entend aussi bien que si j’avais le tout dernier Audika « Perçe-oreille de cristal » vanté par Robert Hossein ! « Qu’est-ce que c’est que ce hachis-parmentier verbal que même les victimes du MH 17 sont mieux conservés ? »… « On dirait un enrhumé chronique qui vomit son café arrangé-croissant en chantant du Pascal Obispo » (c’est vrai que là, chanter du Pascal Obispo, y a de quoi gerber)… « Ça ressemble au dernier Chritophe Maé écouté à l’envers et sous l’eau »…

Bande d’ignares ! Compilation de sous-culturés mondains ! Ramassis de lobotomisés pré-vendus à des émissions de téléréalité ! Vous ne méritiez pas Carla Bruni et Houellebecq !

Ce n’est pas de la diarrhée produite par l’orifice buccal de Mika mâchant un chewing-gum (je précise buccal, parce qu’avec lui, ça rentre de tous les côtés et ce qu’il en sort d’un côté comme de l’autre est souvent de la merde…)… C’est du slovène !

Le slovène, ou slovenski jezik, est une langue slave de la famille des langues indo-européennes parlée principalement en Slovénie par les slovènophones… Parlée, mais aussi chantée au Concours Eurovision de la Chanson, vous savez, ce maelstrom de merdouilles musicales paneuropéennes qui fait mouiller les folles hystériques et bander ce qui reste de tafioles prétendument masculines dans le Marais…

Chantée à l’Eurovision 1966 par la voix douce de la soporifique juste ce qu’il faut Berta Ambroz et pour le compte de la Yougoslavie… « Brez besed »… Sans mots, et comme le dit l’extrait introductif «  sans mots, sans questions et sans mensonges »…

Sans mots face à l’actualité de cette fin de semaine qui nous promet gros bouchons sur les routes, grosses auréoles sous les bras et gros coups de soleil pour les chanceux qui auront la possibilité d’aller se cultiver le mélanome sur le sable ou les galets de nos places…

Sans mots face à l’avalanche de mauvaises nouvelles auxquelles on nous confronte un peu trop brutalement et avec un manque de ménagement qui friserait presque le fist-fucking à sec…

Sans mots face l’horreur de cette nouvelle catastrophe aérienne qui a ravi 118 vies supplémentaires quelque part au nord du Mali… Sans mots sur la délicatesse des annonces officielles qui ont tout d’abord balancé que l’avion se serait comme « désintégré » avant de préciser qu’il n’y avait vraisemblablement aucun survivant…

Si, comme cela semble être le cas, un mécanisme explosif a fait boum badaboum en plein vol, en réduisant l’appareil en puzzle, il serait tout bonnement miraculeux qu’un être humain survive… Ça doit faire bander certains éditorialistes et journalistes quelque peu maso d’être aussi chirurgicalement abjects dans la tragédie…

« Sans mots » face à ce nouveau deuil… « Sans questions » face à la cause de cette nouvelle catastrophe ? J’ose espérer en ma qualité de citoyen lambda (c'est-à-dire une sous-merde de poussière microscopique pour les dirigeants de ce monde qui tourne décidément de plus en plus mal) que les bonnes questions seront posées… Et que des réponses seront faites « sans mensonges »…

Sans mots face à cette énième tragédie routière dans la Meuse qui a fait cinq morts et un blessé grave… Heureusement que les fieffés menteurs du Gouvernement viennent claironner que tout va mieux sur les routes, que c’est de plus en plus sûr, et que , sous entendu, vous pouvez rouler à tombeau ouvert bourrés comme des coings et sans ceintures, de toute façon, y a pas un seul poulet  sur le bords des routes ?

Vous en avez vu, vous des représentants de la Maison Poulaga récemment sur les bas-côtés de nos nationales ? Je veux dire, mis à part les affiches pour les poulets Loué où figure un poulet trop poli et souriant pour être réel, les seuls représentants de la race volaillère sur les routes sont des poules qui vous proposent la vidange du bocal à olives pour des prix pipés…

Sans mots face au galvaudage sans gêne de l’image encore quelque peu glorieuse que certains nostalgiques pouvaient se faire de la politique… Fini, foutu, fané le temps où les politiciens savaient s’envoyer dans l’hémicycle les pires vacheries avec des mots fleuris, des formules ampoulées et parfois même des constructions syntaxiales riches ! Aujourd’hui, quand un politique veut afficher son mépris à l’égard d’un autre, il décroche son téléphone et lui lance avec une grâce achevée « t’es qu’une merde ! »… Classe, fraîcheur, distinction…

Heureusement que NKM, puisque c’est elle l’auteure de cette charmante description (pas forcément fausse au demeurant) de Copé, est là à l’UMP pour faire oublier Morano… Ça nous manquait franchement, cette délicatesse dans le propos, cette recherche dans la formule… En d’autres temps, on aurait entendu « Va donc, eh, Talleyrant pieds nus »… (Par référence à la « merde dans un bas de soie » créé par Napoléon 1er).

Sans mots face à la victoire annoncée de l’intouchable Nibali au Tour des droguées en cuissard mouleburnes ? Juste une prière pour qu’il ne soit pas l’une de ces étoiles filantes et surtout pas un de ces affamés de la piquouse… « Sans mensonges », quoi…

Sans mots, si ce n’est des souhaits de prompt rétablissement, face à l’hospitalisation après sa découverte inanimé à côté de son bateau à la Rochelle de Thierry Redler, ex-vedette des « Filles d’à-côté », bipolaire et autiste… Faut dire qu’il fallait se les farcir, les trois greluches et Gérard (la folle en moulebite de la salle de gym)…

Sans mots, c’est quelque peu embêtant lorsqu’il s’agit de célébrer dans le cadre de l’anniversaire de la mémoire une chanson… Certes, vous me direz qu’on a connu des chanteuses sans voix, des paroles sans sens, des musiques sans goût… En tous cas, le 25 juillet 1966, les Supremes publient leur tout dernier 45-tours avec la chanson « You can’t hurry love » (Tu ne peux pas presser l’amour, un hymne pour les mous du slip), qui sera numéro 1 des ventes dès le 10 septembre suivant…  Si l’on ne peut précipiter l’amour, ce serait bien qu’on se précipite vers les vacances, et le weekend, non ? 

jeudi 24 juillet 2014

Brèves du 24 juillet 2014

« Toute ma vie j’ai rêvé d’être une hôtesse de l’air… »

Je vous fiche mon billet (d’embarquement immédiat) que cette musiquette de Jacques Lanzmann popularisée par la voix goguenarde de Jacques Dutronc sera fraichement accueillie si vous vous lancez dans une reprise aussi approximative qu’acrobatique de la chanson…

Je ne me permettrai pas, à quelques encablures des vacances, d’oser critiquer vos capacités vocales, de peur de devoir passer mes congés à l’hôpital (ben voui, y a des grosses brutasses parmi vous qui n’hésiteraient pas à me faire passer un sale quart d’heure…). D’une part parce que je ne me sens pas investi d’un pouvoir supérieur qui me permettrait de juger les vocalises horripilantes ou enchanteresses de morues de télécrochet ou de tapettes de concours… Et d’autre part, parce que je chante comme une casserole cabossée qu’une vieille 2-cv fatiguée trimbalerait sur une route empierrée de Haute-Corse…

Je ne saurais non plus être pertinent dans l’art de lancer un commentaire vachard sur la gracieuse onde de choc qui anime votre corps durant l’expression de votre art et qui amène la chorégraphie à des niveaux rarement atteints même par les dindes enrubannées et les bellâtres à moitié à poil de « Danse avec les Stars », parce que j’ai moi aussi la souplesse d’une chape en béton armé et des rembourrages qui feraient passer Bibendum pour le cousin affamé de Mika…

Si, par-dessus le marché, vous vous aventurez à chanter cette bluette dans le hall d’embarquement de Roissy ou d’Orly, m’est avis que vous finirez à Saint-Anne, ou au 36 Quai des Orfèvres en moins de temps qu’il ne faut à Steevy pour apprendre à compter jusqu’à deux… (à une demi-heure près, bien entendu…)

Il ne fait pas bon du tout souhaiter s’envoyer en l’air en ce moment… Outre les risques de se retrouver dans neuf mois avec un gluant qui accessoirement remplit parfaitement les fonctions de broyeur d’aliments, usine à excréments et sirène d’alarme se déclenchant toutes les trois heures ; ou les craintes de devoir pendant quelque temps pisser avec la sensation d’expulser des lames de rasoir ; on a toutes les chances, si l’on peut appeler cela ainsi, de ne pas en redescendre, de notre nirvana où Vénus, d’un sacré coup de godillot pointure 45, nous avait envoyé dans un grand glapissement orgasmique et une crispation du drap en sentant que vous ne pouvez plus retenir la vidange du bocal à olives et que la livraison de la béchamel sous pression est imminente…

La loi des séries joue à plein et comme dirait le tireur fou des pelouses et des chambres de bonnes à trois plaques la nuit « la routourne tourne »… Punaise !! Quelle hécatombe aérienne mes amis, quelle hécatombe ! Après le joli doublé d’Air Malaysia qui paume un Boeing en mars et en prête un autre pour permettre aux russes de s’exercer au tire aux pigeons, on essaie de distraire la galerie avec un crash taïwanais minable dans ses proportions… Et on nous double la mise avec un Boeing d’Air Algérie qui disparait des écrans et qui, apparemment, se serait crashé avec 119 personnes à bord…

Oui, bon ça va… on a compris ! Y en aurait un là-haut qui manifesterait son mécontentement de la bêtise et de la connerie humaine (antisémitisme, intifada, djihad, Syrie and co) qu’il ne s’y prendrait pas autrement…

Je serais Lui, si j’entendais, voyais, contemplais toutes les horreurs, atrocités et autres tueries qu’on perpètre gaiement en son nom… mais je ferais tout péter !

Quand vous pensez qu’il existe des mecs qui se prétendent djihadistes assez cons, débiles et étroits d’esprit pour ordonner sous forme de fatwah que toutes les femmes âgées de 11 à 46 ans en Irak subissent des mutilations génitales, on se dit qu’on est plus de retour à l’âge de pierre… mais qu’on vient de dépasser allègrement le protozoaire élémentaire et qu’on se dirige à enjambées marathoniennes vers le Big Bang…

Ça ne vous étonnera donc pas de savoir qu’une ville chinoise de 30.000 habitants est en quarantaine à cause d’un cas mortel de peste… Si si, en 2014 ! A l’heure d’Internet, des tablettes et de l’hyperconnectivité…

En parlant d’hyper-connectivité, les abonnés SFR (SFR mais elle fait pas) ont ressenti un grand vide, un sentiment d’ablation soudaine et sauvage ce jeudi matin, avec la grande panne qui a paralysé le réseau toute la matinée… Mais comment faisait-on sans portable ? Vous vous souvenez, à l’époque où l’on se déplaçait pour aller demander quelque chose au voisin, et où on disait bonjour au facteur…

Non, franchement, c’est à croire que tout va de traviole en ce moment… Les avions qui se crashent, les communautés qui se crachent à la gueule, le chômage qui n’en finit pas de grimper, l’économie qui n’en finit pas de chuter… Manquerait plus que Zaz et Christophe Maé fassent un disque de duo… Ce serait Armageddon !

Même le mec à la cravate de traviole ne croit plus en ce qu’il dit… C’est vous dire !! Concernant la reprise, Pépère, hier encore Sœur Anne qui voyait au loin, dans le soir qui descend et poudroie, et la poussière qui merdoie, se profiler l’ombre du spectre de l’hypothèse d’une pseudo-supposée reprise, ne voit plus rien venir du tout… Nous, on s’en était aperçus depuis deux ans…

Enfin, comme pour attrister encore la vision triste de cette actualité dramatique qui ne laisse guère présager des lendemains meilleurs pour la semaine prochaine, c’est le 24 juillet 1957 que meurt Sacha Guitry, prolifique dramaturge et acteur français dont la misogynie, mais surtout l’humour caustique, la verve facile et le goût du bon mot étaient proverbiales… S’il vivait encore de nos jours, que ne dirait-il pas de cette époque de dingue… « La morphine a été inventée pour permettre aux médecins de dormir tranquille » disait Sacha… Et si on s’en faisait un petit shoot, histoire de mieux ronfler cette nuit ? 

mercredi 23 juillet 2014

Brèves du 23 juillet 2014

Hier soir, alors que je m’apprêtais à me jeter avec force, et au péril de mon sommier, dans les bras que Morphée me tendait tous grands ouverts (je remercie les graveleux de service de s’abstenir de penser que c’est bien la seule chose qu’il pouvait me tendre, d’autant que je dors seul, non mais !), j’étais bien en peine d’une ligne directrice qui présiderait de manière élégante et heureuse à la conduite de la chronique du jour, telle les fières mascottes de capot des antédiluviennes 403 qui fendaient la route et blessaient cruellement les piétons qui avaient la mauvaise idée de se jeter sous les roues…

Vous le savez, lorsque les journées se font ensoleillées et chaudes, paresseuses à partir de quatorze heures, et presque aussi dégoulinantes qu’un sorbet vanille-choucroute imprudemment abandonné sur la plage arrière de la Renault 16 un après-midi d’août sur un parking de surface d’une station balnéaire méditerranéenne, la créativité est inversement proportionnelle à votre flemme et à votre fatigue accumulée…

Parfois, l’actualité complice décide de vous donner un coup de main en raclant consciencieusement ses fonds de tiroir à l’instar d’un directeur  de marketing à qui l’on a commandé pour avant-hier une compilation des plus grands succès de Christophe Maé (vouloir accoupler le nom du couineur fatiguant et le terme de « grands succès », autant marier Titine Boutin et une folle hystérique du Marais)…

On ressort les marronniers habituels, non pas pour s’abriter du cagnard qui cogne au moins aussi fort que votre boite crânienne lorsque vous vous réveillez un lendemain de cuite au Malibu-gin-Baccardi-whisky-fraise mais pour meubler les pages des magazines, et l’on reparle immanquablement des tubes de l’été (les succès musicaux hein, pas les sexes des nudistes capaghatois), des petits soucis estivaux (de la piqure de vive à la tournante de la cadette dans les dunes) et des peoples à la plage…

Quel bonheur de voir les replis de Loana échouée sur la place avec son manche à couilles du moment tel le biblique Jonas et sa baleine ! Quelle émotion intraslipesque de voir les tous nouveaux seins (garantis sans aucune matière organique) de Claire Chazal dont les photos en une de Voici, et les dommages-intérêts conséquents consécutifs au procès pour atteinte au droit à l’image permettront de financer l’opération réfection des loloches l’année prochaine ! Quelle barre dans votre moulebite étriqué à la vue des corps dénudés batifolant dans les vagues ou s’engluant la raie dans le sable pas toujours très propre des starlettes du cinéma (qui finiront très vite à faire des gang-bang bareback dans des productions albanaises de deuxième zone ou des invertis pur sucre du Top 50 qui tortillent tellement du valseur qu’ils vous donnent la nausée en trente secondes !

Et ce matin, à l’heure matinale où les laitiers se font traire et où l’on beurre une tartine qui de toute manière finira renversée du mauvais côté sur le lino de la cuisine comme nombre d’aspirantes vedettes de la chanson (aspirantes parce qu’à la différence de Monica Lewinsky, elles avalent tout), le choc (des photos après le poids des mots), la révélation mariale, l’apparition quasi-lourdesque… Pléthore d’infos croustillantes (comme le pain de mie que vous avez oublié dans le grille-pain et qui se prends pour Paul Walker dans sa Porsche contre l’arbre), débauche de news qui feront le bonheur des chaînes infos et des torche-cul à sensation puisqu’on peut presque mettre le doigt dans la flaque de sang, avalanche de futilités inutiles qui feraient passer une déclaration de Marisol Touraine pour le Discours de la Méthode…

De source américaine, il paraitrait (j’emploie à dessein le conditionnel, parce qu’avec les amerlocs, on n’est jamais trop prudents, on est encore à chercher les armes de destruction massive de Saddam…) que le vol MH 17 aurait été abattu par erreur par des séparatistes prorusses mal entraînés… Ça va soulager les proches des victimes qu’elles ont été flinguées par de jeunes cons inexpérimentés qui n’ont pas été foutus de distinguer un Boeing d’un avion de chasse… 298 morts l’erreur… Pour la grosse connerie, ça doit douiller…

Le choc des photos, après le choc contre le semi-remorque…, suite au dramatique accident survenu dans l’Aube et qui a fait six morts dont quatre gosses… Peut-être à cause d’un malaise du conducteur… C’est évidemment une tragédie, mais je trouve dégueulasse de récupérer cet évènement à des fins médiatiques et politiques… parce que les communiqués officiels pleuvent et tombent comme à Gravelotte…

De la « profonde émotion » du Pétillant dont on sent parfaitement qu’il n’en a strictement rien à braire à la « très grande émotion » de Pépère qui va certainement demander à ce que toute la lumière soit faite sur ce drame (c’est comme la bande magnétique de Mission Impossible, il répète toujours pareil), on a eu droit à toute une galerie de jérémiades dont les familles dans le deuil se branlent pas mal… La palme de la faucuterie déplacée revenant sans doute à Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’Etat aux transports qui a balancé que « les mots étaient impuissants à exprimer la douleur qui est la nôtre »… Alors… FERME TA GUEULE !

Toujours dans le domaine du « ferme ta gueule, ça nous reposera les esgourdes et ça sentira moins mauvais », on apprend que Mélenchon, l’aboyeur enragé patenté du Gouvernement, aspire à prendre du recul, allant jusqu’à parler d’échec du Front de Gauche… Eh ben, Chonchon ? Un petit coup de Calgon, on a le moral en dessous de ses godasses ? Si même lui se rend compte que la politique c’est de la poudre au yeux et des doigts d’honneur qui peuvent finir dans le cul…

Doigts dans l’orifice postérieur de notre anatomie… voire plus si affinités…. Et l’on se demande si les rugbymen agressés l’autre soir à Millau n’ont pas trempé (leur biscuit) dans ce genre d’affaire qui sent la sueur masculine, la vaseline et le sirop d’amour… Ben quoi ? Les journaux titrent bien qu’ils auraient été victimes d’un gay tapant… (ou d’un guet-apens, moi et l’orthographe, vous savez…)

Enfin, un mot de nos droguées en cuissards tellement moulebite qu’on pourrait presque leur compter les boutons de chtouille sur le gland, puisqu’on a la fierté d’avoir un français sur le podium, et en blanc… Non, Thibault Pinot ne se marie pas avec son coéquipier après avoir fait trois semaines de vélos sans selle… Il est sacré meilleur jeune… D’où les désopilants Pinot blanc…. Ha ha ha… Ceux qui ont écrit çà devaient être noirs… ou gris… En tous cas, ils n’étaient pas blanc-bleus, et ça a dû rendre le jeunot vert de rage ou rouge de colère…

Et le 23 juillet 1980, alors qu’après une nuit d’intenses répétitions, il avait repris la route en compagnie d’un autre musicien, et quittait un péage d’autoroute, Keith Godchaux emplafonnait l’arrière d’un semi-remorque et partait direct au terminus des prétentieux à l’âge presque christique de 32 ans… Quand on a fait partie en tant que pianiste du groupe « Les morts reconnaissants », c’est une belle pirouette non ? 

mardi 22 juillet 2014

Brèves du 22 juillet 2014

- Tiens, justement, M'âme Jeanssen, vous tombez bien… Vous qui avez du nez, vous allez certainement pourvoir m’aider..
- Ah ça jeune homme, il faut que vous sachiez, et pas seulement dans la colle, que j’ai été élue Miss Tarin ’62 à la Kermesse du village, j’vous ferai dire…
- C’est certain qu’avec un blair pareil, vous auriez pu jouer les avions renifleurs sous Giscard… Ca tombe bien, j’ai besoin d’un nez fin… Je n’arrive pas à déterminer l’odeur qui flotte dans les couloirs depuis ce matin…
- Attendez voir que je renifle un grand coup… Sniiiiirfffflll !! Voyons… On dirait que ça sent le parc à huitres à marée basse…
- Ah non, ça c’est parce que vous n’avez pas changé de culotte cette semaine…
- … Attendez… on dirait comme une odeur de patchouli et de fraise tagada…
- Vous vous trompez, c’est Guy-Louis qui vient de descendre, il a du renverser la bombonne de parfum, dans la précipitation…
- Et qu’est-ce qui vous fait dire qu’il était pressé ?
- Il était tout retourné…
- Ou alors, c’est cette odeur de graillon et de merguez qui vient de chez les arabes du rez-de-chaussée… Alors ceux-là pardon ! J’peux pas les sentir !
- Eh ben M'âme Jeanssen, quel est cet accès d’algérophobie ?
- Je fais pas d’aérophagie, je dis juste que c’est une infection quand on passe devant chez eux… Qu’ils égorgent le mouton dans la salle de bain, ou que le père déflore la gamine, ça c’est leur souci, je veux pas faire de boulettes dans le couscous… Mais qu’ils viennent nous faire sentir des odeurs de merguez, de loukoum et de thé à la menthe hyper sucré à l’heure de la camomille au canderel, là je vous dis non !
- Mais c’est simplement à cause du ramadan…
- Je m’en cogne de leur rame-à-dent… J’ai ma colle à dentier et ça me suffit bien…
- Voyons, M'âme Jeanssen, soyez tolérante ?
- Tolérante ? Vous rigolez, ou bien ? Tolérante ? Vis-à-vis d’une religion qui est de loin la plus intolérante du monde ? Qui menace de mort tous ceux qui ne pensent pas comme eux ? Qui appelle à mettre le bordel dans des manifestations pas forcément pacifiques ? Qui cache les femmes sous des toiles de tentes ? Qui détruit les merveilles passées des autres religions sous prétexte d’une interprétation complètement voilée (comme leurs mousmées d’ailleurs) du Coran ?
- Vous n’avez pas forcément raison… le souci est qu’une petite minorité d’illuminés par intermittence (à cause du coran alternatif) fait passer une majorité pour ce qu’ils ne sont pas, a priori…
- Oué, mais quand même, qui c’est qui est venu mettre le bousin l’autre jour à Sarcelles ? Hein ? C’est pas les Petites Sœurs des Pauvres ou les témoins de Gévéor !
- Allez, ne les mettez pas tous dans la même babouche…
- Quand même c’est un peu dommage, parce que quand on y pense, Dieu, Allah, Yahvé et les autres… .c’est tous les mêmes…
- Voila une parole sensée M'âme Jeanssen… mais dites-moi, ç sent toujours pareil… Quelle drôle d’odeur !
- Une odeur de remugle ? Comme dans cette prétendue cellule djihadiste qu’on aurait démantelé à Albi ?
- En quelque sorte… C’est marrant tout de même comme ça fleurit comme des champignons sur un étron pourri, les cellules djihadistes… passé un temps, c’était les tripoteurs de gamines quand l’affaire Dutroux est sortie… Ma foi, faut bien apeurer les foules, non ?
- Vous croyez que de la prison avec sursis pour les meneurs des échauffourées de Sarcelles, c’est de nature à rassurer ?
- Evidemment non, M'âme Jeanssen mais pourquoi ne les aurait-on pas condamnés à aller prouver leur foi, leur engagement, et leurs couilles au cul sur le terrain… Parce que pendant ce temps, Gaza vit un vrai calvaire…
- Oh Gaza Gaza… Ils ont pas fini de nous mouiller la compresse avec Gaza… On dirait une histoire de gaz ou de blessure qu’on entoure de gaze au passé… On lui gaza la plaie…
- Elle sent le gaz votre remarque… mais c’est un détail…
- M’enfin, vous qui écrivez des choses avec les mains qu’elle sortent de voter tête par le clavier… Vous ne trouvez pas que c’est un peu trop appuyé ?
- Certes M'âme Jeanssen, mais de quoi parleraient vos journaux télévisés favoris sinon ? Du miraculé de Malaysian Airlines ?
- Le miraculé de… Quoi c’est ça donc ?
- Un néerlandais de 29 ans, Maarteen de Jonge, qui a trompé la mort deux fois puisqu’il était enregistré sur les vols MH 370 qui a coulé en mars, et MH 17 qui a servi d’entrainement au ball-trap en Ukraine…
- Et comment se fait-ce qu’il soit toujours en vie ?
- Le premier coup, il a embarqué en avance, et le deuxième coup, il a trouvé une autre place moins chère…
- Comme quoi, en étant éjaculateur précoce et radin, ça sert à te sauver la vie…
- M’enfin, vous dites n’importe quoi M'âme Jeanssen !
- Ben quoi ? Comme ça, j’peux être ministre… Quand vous voyez les conneries bêtes à bouffer de la bite par paquet de douze avec des tartines de Destop que débitent la Dingo du Poityou ou la Gazée à Distance, la Titine Boutin… Tiens, ça m’étonnerait pas qu’elle présente toute sa compassion aux Palestiniens hétérosexuels non-circoncis…
- Oui, elle en en est capable… Et Ségolène qui se prend des volées de bois vert de la part des partisans ursins… Heureusement que Pépère l’a rameutée au Gouvernement de bras cassés… Elle détonne, elle réussit tout ce qu’elle entreprend… Faut dire qu’au niveau conneries, elle n’en rate pas une…
- Tiens, puisque vous parlez de conneries, j’ai réussi à faucher un torche-cul du lundi chez M'âme Sauzède ce matin quand je suis allée lui porter sa demi-baguette recuite qu’on dirait presque une biscotte que je me demande comment elle fait pour le manger vu qu’elle a des dents qu’on dirait des brisures de stalactites qu’en plus elle sent de la bouche qu’on dirait un évier mal récuré…
- Pendant que vous le dites, M'âme Jeanssen, c’est peut-être ça, cette odeur qui ressemble à de la vase ou à du lisier…
- Ça vous gêne pas de me couper quand je cause ? Je vous disais que dans le torche-cul du lundi on parlait du Prince George qui fête ses un an aujourd’hui… Parait qu’il fascine toujours les anglais… On se demande bien pourquoi… un sac à bouse qui pisse tel un arrosoir, chouine quand il a faim et a une tête de fin de race… Tu parles d’une fascination !
- A y est ? Vous avez fini ? On peut causer ? Puisque vous parlez de fin de race, il faut que vous vous rappeliez que le 22 juillet 1969, Franco, après 32 ans de pouvoir sans partage, fait part du nom de son possible successeur au parlement : Don Juan Carlos de Borbon… Une proposition adoptée à 491 voix contre 519…
- Manquait plus qu’ils refusent…
- Oui… Ah, ça y est, j’ai trouvé l’odeur nauséabonde… j’avais laissé la télé éclairée sur BFMTV… A force de remuer la merde, ça sent…

lundi 21 juillet 2014

Brèves du 21 juillet 2014

- Alors, M’âme Jeanssen, Comment c’est-y que ça va bien ce matin ?
- Comment ça va bien ? ! Non mais vous voulez rire ou vous plaisantez M’âme Sauzède ? Vous trouvez que j’ai une tête à aller mieux que si j’allais moins bien ?
- Ben non, j’trouve que vous avez votre tête habituelle… C’est pas plus pire que si c’était moins bien que ça n’est tous les jours…
- Oué, ben justement, si ça allait bien ce serait certainement pas moins mal que si c’était pire !
- Pourtant, votre fichu bigarré est bien à sa place, le nœud écrase toujours un peu le double menton, votre robe chasuble en bayadère orange et jaune poussin à pois verts moule toujours autant votre bouée… Non, j’vois pas ce qui irait moins bien que si c’était mieux que pas pire…
- Dites, vous voulez une tarte dans votre claquemerde si vous continuez à dire des mensonges pas vrais que même l’avocat de Virenque il en dirait pas des moins faux ? Boudinée moi ? Non mais dites que je suis grosse pendant que vous y êtes ! J’suis juste un peu pondéralement dilatée, mais ça c’est à cause de tout ce qu’ils nous envoient dans la lune, comme dirait Jacques Chazot…
- Vous voulez dire qu’ils ont réussi à trouer la couche des zones, mais qu’ils ont pas réussi à vous faire un trou de balle pour vous dégonfler ?
- Vous allez en prendre un de trou de balle que les experts de la balistique seront ravis d’examiner si vous persistez ! Tout ça c’est à cause de ma ménopause figurez-vous !
- Ah ! C’était pour garder un peu de sang pour vos varices, votre méménopause ? Remarquez, vous avez eu raison de la faire, votre ménopause, c’est élégant, on dirait que vous avez des bas résille, avec la robe chasuble, ça fait distingué…
- Vous, vous allez écluser votre potage avec une paille si vous continuez à me causer vilain… Et pis, que j’ai eu raison ou pas de la faire, ça change rien, on est obligé de la faire, j’vous ferai dire !
- Ah bon ? Même Mam’selle Lelonbec elle est obligée de la faire, sa ménopause ? Vu qu’elle, elle n’a pas encore servi…
- Que vous soyez brute de décoffrage ou que vous avez les Pays-Bas ravagés et larges comme un hall de gare avec les doubles lèvres au niveau des genoux, vous êtes obligée de la faire !
- Ah bon ? Moi qui avait demandé à mon médecin à ce qu’elle tombe le 5 janvier à 8 heures pour profiter du pont de l’épiphanie…
- Vous dites n’importe quoi… Vous feriez mieux de me demander pourquoi c’est que ça va pas…
- C’est vrai ça, pourquoi que vous allez pas bien ? C’est à cause du rôti de porc de dimanche dernier qu’on a mangé chez M’âme Pichet et qu’elle a voulu qu’on en emporte pour finir froid avec une mayonnaise à l’estragon parce que ça relève toujours un peu une pointe d’estragon dans la mayonnaise et que ça empêche de la rater comme quand on est dans sa mauvaise semaine ?
- Pensez-vous ! Il était excellent ce rôti… J’ai demandé au cordonnier de m’en ressemeler mes chaussures d’hiver, je suis certaine de passer les gelées tranquille avec de telles semelles…
- C’est vrai qu’il était un peu ferme…
- A croire qu’elle nous l’avait servi en sorbet, oui ! Non, figurez-vous que j’ai eu du mal à faire ma mise en plis ce matin… Une vraie tignasse ! Tenez, on aurait dit Angela Davis grande époque qui aurait mis les doigts dans la prise…
- Ah ça ! Ce temps orageux, ça n’aide pas à discipliner la coiffure… Tenez, vous auriez dû vous frictionner avec du Pento, ça aurait été d’un bon secours…
- Et pourquoi pas me faire un shampooing avec de l’Isio 4 pendant qu’on y est ! Franchement, cette météo c’est la ruine des coiffeurs, moi je vous le dis !
- Des orages, trois jours de températures caniculaires à suer à grosses gouttes que ça vous fait des auréoles sous les bras que je suis pas arrivée à ravoir l’autre jour sur mon chemiser en Rhovyl.. Vous savez, celui que j’avais acheté pour le mariage de la fille à M’âme Badringan..
- La mire couleur de l’ORTF ? Si je m’en souviens de celui-là ! Ils ont dû se servir des invendus pour faire fuir les corbeaux lors de la sécheresse de ’76…
- Il était un peu chamarré, c’est vrai, mais c’était gai, non ?
- Ah ça, Guy-Louis enfile ça à la Gay Pride, il est dans le ton immédiatement…
- Oui, ben en parlant de manifestations, vous avez vu les débordements à Sarcelles ? Ça fait peur, hein…
- Peuh ! C’est bien beau de manifester pour la paix en Palestine et contre la guerre en Israël… Ils feraient mieux d’aller se sauter par des bombes et se faire exterminer là-bas pour prouver leur engagement… Ça ferait de la place pour se garer, non mais !
- N’empêche, on se demande si le monde n’est pas en train de devenir maboul… C’est pas rassurant, vous trouvez pas, d’entendre que des rugbymen se font agresser à la machette et au sabre en rentrant à leur hôtel…
- Ma pauv’ M’âme Sauzède, si on les a agressés, c’est bien qu’ils l’avaient cherché non ? Me dites pas que ces montagnes de muscles qui se tripotent la nouille sous les douches au lieu de se frictionner les dessous de bras pour sentir le propre, c’est pas des déviants et des voyous, non ?
- Je croyais que ça se passait qu’à Marseille, vous savez, où c’est qu’ils font le ball-trap en grandeur réelle…
- C’est ça, et si on va par là, vous allez aussi me dire que le Gouvernement est efficace…
- Dites, en parlant du Gouvernement, vous avez entendu que Ségolène Royal avait refusé qu’on réintroduise l’ours dans les Pyrénées ?
- Elle a bien raison, pour une fois, la Dingo du Poitou ! Non mais ! Si on encourage la zoophilie, où va-t-on, ma bonne M’âme Sauzède, je vous le demande…Et pourquoi pas imposer l’homosexualité avec des hommes comme la norme, pendant qu’on y est…
- En parlant de pédés, vous avez vu que les anglais sont en ébullition ?
- Ah bon ? Leurs théières ont pris un pet au casque ? Ils se sont décidés à enfin faire de la nourriture mangeable ? La Reine a décidé d’arrêter de se fringuer comme une meringue géante ?
- Non, non, quand même pas, restons dans l’éventualité des possibles… Je l’ai lu dans le Gala de la semaine dernière chez la coiffeuse… Le Prince George va fêter ses un an mardi prochain…
- Et ça leur défrise le brushing, aux vieilles ladies anglaises ? Décidément, être anglais, ce n’est plus une nationalité, c’est un cas…
- Dites, encore une nouvelle du monde de la pédale, celui des drogués en cuissard mouleburnes du Tour de France, on a un français dans le trio de tête du classement général ! Romain Bardet !
- Oué, ben il ferait mieux de faire l’Eurovision pour la France, ça nous assurerait de meilleurs classements qu’avec les zoulous à moustache !
- Faut quand même pas demander la lune, vous savez…
- Ce que je sais, M’âme Sauzède, puisque vous parlez de lune, c’est que le 21 juillet 1969, à 21h17 heure française, le module lunaire Eagle de la mission Apollo XI se pose sur la Lune et l’astronaute Neil Armstrong annonce : «Houston, ici la base de la Tranquillité. L'Aigle a atterri».
- Mais je m’en souviens, j’étais devant mon poste, comme un milliard d'être humains qui suivaient l'exploit en temps réel ou presque sur leurs écrans de télévision. Et à notre attention, Neil Armstrong lâcha une phrase qui sera vouée à l'Histoire : «Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité».
- Oué, le premier homme sur la Lune… Et le même jour, on a eu le premier homme sur la lune de Pascal Sevran…