mercredi 31 mai 2017

Brèves du 31 Mai 2017

« Aman pet'r oil, canım pet'r oil
« Artık sana, sana, sana muhtacım pet'r oil
« Aman pet'r oil, canım pet'r oil    Lovely pet
« Artık sana, sana, sana muhtacım pet'r oil
 « Eninde pet'r oil, sonunda pet'r oil
« Artık dizginlerim senin elinde pet'r oil »

Adorable pétrole, doux pétrole, je te veux maintenant, au commencement comme à la fin, tu es là, et mon règne est entre tes mains…

Rassurez-vous, les turcs ne sont pas uniquement à chier pour leurs chiottes chiants ou vous vous inondez les bas de falzar à chaque coup de chasse… Ils savent aussi provoquer à merveille de délicieuses diarrhées auditives incontrôlables façon rupture du barrage du Malpasset, notamment lors de leurs passages sur la scène du Grand Prix Euromachinchose de la canzonetta merdique.

Je reconnais toutefois qu’il fallait du cran pour présenter en 1980 une chanson crânement intitulée « Pétrole », alors que l’Hexagone et l’Europe entière étaient en pleine chasse au gaspi.

Ah ! L’essence ! Denrée indispensable pour faire carburer nos bagnoles et nos briquets ! Idole incontestée de tous ceux qui sont sensuels. Ben oui, être sensuel, c’est aimer les sens, non ?

L’essence, denrée qui peut-être se raréfiera dans les jours ou les semaines à venir, si la grève des transporteurs en vient à se durcir comme certain membre impair médian et spongieux devant des publications gynécologiques voire pornographies, genre l’album de famille de Kim Kardachiante…

Eh oui, même pas trois semaines de règne jupitérien de l’uraniste Macaron que nous voyons débarquer une grève comme on n’en faisait plus depuis la fin de la présidence Sarkozy ! Et la CGT (toujours généreuse puisque CGT l’argent par les fenêtres) appelle à durcir le mouvement pour amener la pénurie globale des stations-service.

Toujours et encore cette stupide loi de l’emmerdement maximum par un minimum d’empaffés qui se contrecognent d’avoir leur réservoir à sec, puisqu’ils pourront toujours rouler…

Dans le même temps, faut avouer que ça nous manquait, les grèves… Pas possible de râler contre ces andouilles de syndicalistes à la mord-moi-l’oignon que ça me fera marrer, de s’indigner devant ces irresponsables du Gouvernement qui font rien qu’à bouffer nos sous pour rien branler (enfin, quand on connaît la pétaudière bouillante du slip qui vient d’emménager, faudrait nuancer la chose), de maugréer devant les cinq heures trente de queue à l’Agip du coin pour se voir délivrer deux bocks de bière de sans-plomb 98 alors que vous roulez au Diesel…

Sinon, qu’aurions-nous à nous mettre entre les crocs pour vomir notre rancœur, ululer notre indignation, déféquer notre mécontentement ?

Le Gouvernement ? Bah, les frasques de notre Manu à Versailles qui veut faire le mariole avec le russkof congelé, ça va un moment… Les rigolades grasseyantes sur le sarcophage climatisé de la First Momie, sadate, comme on dit au Caire… Les allusions sur la grande cheminée du Doudou matignonnesque, ça finit par nous pomper…

D’accord, le maréchal-Ferrand avait des accents cahuzaciens ce matin sur Inter dans la matinale de Patoune Cohen qui se la jouait comme à son habitude procureur de la bobosphère. On attendait d’un moment à l’autre le célèbre « les mirettes in ze œils » de Richard Cœur-de-SCI mais il est resté sobre en jurant ses Grands Dieux et tous les autres saints du calendrier de Fabre d’Eglantine qu’il était blanc comme l’agneau qui venait de naître et innocent comme la neige qui vient de tomber.

Heureusement qu’il a eu la phrase qui va faire le miel des cabaretiers de la rive gauche, « je ne suis pas un faux cul »… Un peu trouduc quand même, non ?

Lui, on l’avait longtemps surnommé la face de cul de la chanson française, la tronche de cake hexagonale, le constipé du sourire, et aujourd’hui, il va se trouver des pleureuses pour regretter ses prises de positions droitières pas très adroites même s’il n’était pas gauche ni de gauche. Michel Sardou arrête de chanter ! Une bénédiction pour les prévisions météo, Radio Nostalgie et les ORL. Il n’y aura guère que les médecins vénérologues qui regretteront de ne plus entendre bêler la Maladie d’amour, et Marine Le Pen pour vouloir encore et encore écouter le « Temps béni des Colonies »… Là où y a de la gégène, y a pas de plaisir…

Malheureusement, si la plus célèbre gueule de fion de l’industrie discographique la ferme, il reste acteur… Et merde…

Lui, il se la jouait carrément sur le site de gazouillis, à se faire des selfie façon « Rolland-Garros j’arrive », et autres formules guerrières sponsorisées par Kinder Bueno… Jo-Wilfried Tsonga se fait éjecter de la compétition à peine arrivé. La légende de son prochain tweet ? « Par où t’es rentré, on t’a pas vu sortir »…

Audiard l’avait mis en bouche de Lino Ventura, ils osent tout et c’est à ça qu’on les reconnait. Vous aurez tous reconnu la société de production de Cyril Hanouna, qui dépose plainte pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de la victime du canular homophobe. Ce qu’il y a de bien avec la pelle à merde de C8, c’est qu’une fois atteint le bas-fond de la fosse septique, on peut toujours creuser pour gagner quelques centimètres supplémentaires de consternante beaufitude aigue…

Et dire que c’est la France, Paris, ce pays de la culture, de l’excellence, de la distinction, patrie de Nabilla, de Moundir et de Nadine de Rothschild, que le CIO aurait choisi pour les Jeux Olympiques de 2024 ! Comme si l’on n’en avait pas assez de la horde de face de citrons qui daguerréotype à tout-va les monuments parisiens, de neuleux d’un mètre quatre-vingt au cube qui jouent les nouveau schleux avec leur si joli accent batave qui fait passer le finlandais pour l’ambroisie langagière, et de rosbifs bouillis qui virent à l’écrevisse ébouillantée après une heure de soleil voilé…

Va falloir se tamponner les athlètes de tous bords, tous muscles saillants et enveloppés dans leurs combis de lycras comme des spaghettis à purée dans leur capote…C’est Notre Drame de paris qui regrette de ne pas avoir été réélue maire de Paris…

Et le 31 mai 1976 naissait l’acteur irlandais Colin Farrell, principalement connu pour son rôle dans le film de gladiateurs pour tapettes en chaleur « Alexandre » et dans le remake raté de « Deux flics à Miami ». Malgré son prénom poissonnier, et sa passion dévorante pour les drogues et les clopes, il n’a pas forcément une gueule de raie… 

 

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