Dites, si vous avez l’adresse
du tailleur de Manu Valls, je suis preneur…
Ce doit être un de ces faiseurs
sur mesures et sur modèle vivant comme on n’en fait plus que dans les films de
reconstitution historique, le mètre ruban en sautoir autour du cou, le
porte-épingles en bracelet baroque et la grande allure d’hystérique du falbala
toute prête à un nervous-brékedown puissance Hiroshima si son drapé bouffant
retombant en jabot gaufré à clochettes en bayadère d’ottoman mordoré
prune-caramel ressemble vaguement au résultat d’une diarrhée de lapin nain sur
une nappe endimanchée…
Sérieux, si vous détenez ce
précieux sésame, faites tourner, car des faiseurs de vestouses de cette
qualité, on n’en trouve plus !
La lisette à Manu doit être
doublée en kevlar, pour ne pas craquer façon puzzle lors des retournements de
veste de l’ancien locataire de Matignon !
C’est quand même le Champion du
Monde toutes catégories du retournement de veste, le Manu ! Quarante-huit centièmes
pour un double retournement avec triple boucle piquée et quadruple lutz
repiqué. Même Jean-Vincent Placé qui n’est pas un débutant question léchage de
derche politocard est battu à plate coutures !
On n’a même pas enterré les
restes électoraux de Moule-à-Gaufres et de ce qui fut le PS que le bouillonnant
catalan enfilait ses genouillères pour pratiquer sur le nouveau Président une
aspiration pénienne à visée ministérielle, ou pipe au maroquin…
Peine perdue, il s’est gaufré
deux décilitres de yaourt à la Macaron pour se faire envoyer chez Plumeau… Et
au surplus risquer l’exclusion du PS. Bon, vu l’état du parti de la Rue
Solférino, c’est pas forcément une punition luciférienne…
Même Moule-à-Gaufres envisage
de créer un mouvement de gauche transpartisan… Autant dire que désormais, Cambadélis
règne sur des décombres, des rêves partis (adorés de Jack Lang et des
teufeurs), une rose fanée et le crâne de Mitterrand enfant…
De son côté, Pépère a présidé
son dernier conseil des Ministres, où l’aréopage de faux-culs patentés y est
évidemment allé de sa petite larme de crocodile à la glycérine à l’idée de ne
plus se goinfrer gratos aux frais de la Princesse…
Et question biftons, le
porcinet sudoripare élyséen ne crache pas sur la fraîche ; il touchera en
effet quinze mille euros mensuels de retraite… Un retraité normal ? Légèrement
plus normal que la masse des pensionnées réellement normaux…
Pour en fini avec les départs,
vous n’entendrez bientôt plus la voix chaude et mâle de Patoune Cohen vous
tirer des bras de Morphée avec la béquille ou l’entrejambe baigné à la cyprine.
Le roucouleur des petits matins de France Inter rejoint Europe 1 où il devrait
rempiler avec la matinale. Il sera remplacé par un duo sur Inter, Léa Salamé, l’aboyeuse
qui jappe plus qu’elle ne mord et Sébastien Demorand, déjà aux manettes entre
2006 et 2010 avec sa voix de gros fumeur…
Lui, faudra me dire ce qu’il a
fumé avant l’antenne, qu’on l’interdise de commercialisation. Jarry a été
tellement insupportable au micro des demi-finales de l’Eurovision 2017 qu’on
avait à tout instant envie de lui enfoncer un gros truc dans la bouche… Réflexion
faite, ça lui aurait fait trop plaisir…
En parlant d’Eurovision, et de
son cortège de foldingues empailletées jusqu’au sillon interfessier qui
glapissent d’orgasmes à répétition d’être en terre sainte pour la Semaine
Sainte du plus grand baisodrome paneuropéen, je vous propose une petite revue
de détail des dix-huit merdouilles qui se sont succédé sur la scène ukrainienne
hier soir :
Suède : Chanson efficace,
sans bavures, bien ficelée et interprétée comme il faut par le bogoss qui le
sait et en fait sa marque de fabrique, à défaut d’autre chose. Le début depuis
les coulisses est original, le tapis roulant à la Sakis également. C’est pêchu
mais sans trop.
Géorgie : Quoi qu’elle dit, le chaperon rouge ?
Gardez vos fesses ? C’est sépulcral, somnifère, déprimant, vagi par une
gueularde déjà refaite de haut en bas. Certes, elle envoie du bois, mais les
effets pyrotechniques sont là pour meubler. James, please, un tube de valium,
mon flingue et le tuyau de gaz, bitte…
Australie : Pas inintéressant, le titre de ce jeune
m’sieur-dame qui a le charisme d’un beignet tiède… Ça manque de punch, c’est
trop linéaire, déjà entendu… On s’ennuie et malgré la pyrotechnie qui meuble,
ça se noie dans la masse.
Albanie : La traditionnelle ballade albaniaise qui commence
comme une comptine en sourdine et finit en faisant péter les décibels, sans
autre raison que d’offrir un dégueulis de tripes dont est responsable une
fausse madone porcine aux yeux globuleux plantée sur scène, maquillée à la
terracota et qui joue aux sirènes d’alerte.
Belgique : Une Adèle du plat pays qu’il faudra coiffer et
laver en finale et qui nous bêle un machin quelque peu original mais d’une
platitude toute belge, et déprimant. Les lumières de la ville risquaient de
s’éteindre plus vite que prévu car on la sentait morte de trouille genre je
repeins les gogues en moucheté après ma prestation…
Monténégro : Intéressant, rythme interpellant qui mérite une
écoute plus approfondie mais le Spoutnik à longue queue tout droit sorti d’une
Gay Pride lamentable a offert une chorégraphie pathétique et quelques canards
bien sentis…
Finlande : C’est la chanson frisquette de la soirée, celle
qui vous fout les poils au garde-à-vous. Voix éthérée et juste, chanson épurée
et calme dans le style d’Enya… Le costume de veuve corse et le piano qui fume
ont déplu ?.
Azerbaïdjan : Bof, c’est chaque année la même soupe, et
chaque année ils se qualifient… La Vampirella a tout de même offert une scénographie
originale. Mais cela valait-il une place en finale ?
Portugal : Un fado déprimant et intime… Le Rain Man de
Lisbonne est habité, indubitablement et même s’il paraît crade, même si la
chanson, atypique, est datée, il a su toucher le public. Un favori ? J’en
doute.
Grèce : Un morceau actuel, rythmé, sympa. Le sosie de
Nolwenn Leroy, avec son joli minois a cependant offert une prestation trop
statique, et les pataugeurs à moitié à poil n’amènent pas beaucoup de virilité
à l’ensemble…
Pologne : Poloniaiserie classique, braillée par une chieuse
pénible qui gueule à défaut de chanter… C’est plus facile et ça coûte moins
cher… La brailleuse à nichons, avec sa robe minable et son ventilo à la Carola
arrachent une qualification imméritée.
Moldavie : Ça ressemble comme deux gouttes d’eau à leur
titre de 2010, comme une photocopie musicale. Même le saxo qui joue faux est là
! C’est sympatoche malgré des paroles répétitives. Un point positif pour les
tenues classes qui changent du débraillé et du « tout-nichons
dehors »…
Islande : Une voix à la Eartha Kitt plutôt intéressante.
Mais carrément desservie par de la soupe pop trop entendue. On s’ennuie, ça ne
décolle pas et la robe façon Rue Saint Denis et les plateform boots dépassées
ont flingué les chances de qualification.
République tchèque : La couineuse d’amours
déçues…Interminable et la probable pause-pipi paneuropéenne…Belle voix jazzy,
mais c’est à peu près tout, et ça fait peu. Combinaison à la Bogdanoff, toute
droit sortie de la collection Emmaus 79. Pas coiffée ni maquillée, on dirait
qu’elle vient de se cogner huit jours d’insomnie…
Chypre : C’est marrant, mais ça me rappelle la Grèce 2002,
la justesse de ton en plus. Scénographie intéressante, pour une impression
finale agréable, d’autant plus qu’Hovig ne gueule pas…
Arménie : Tiens, des relents de comptine apache, mais comme
toujours, elle finit par gueuler… Une constante que ces chansons dotées d’un
début calme, avec une montée jusqu’aux hurlements finaux et une fin toute
calme… Les deux danseuses lesbiennes sont oubliables de même que les costumes
sombres… Qualification surprise…
Slovénie : Punaise, toujours aussi somnifère l’ancien
dentiste… La chanson ressemble à la Norvège 2001… Quant à Omar, avec son petit
air de Robbie Williams made in Lidl, on a envie de lui dire « Stop » même si ce
n’est pas si mal.
Lettonie : Un truc mal ficelé, gueulard et sans saveur
au final, interprété par une Sailor Moon azimutée et haute en couleurs qu’on a
juste envie de voir se taire… Définitivement.
Et le 10 mai 1960 entrait en production le nouveau modèle de
la firme au lion, une berline de conception classique mais à la ligne signée
par un grand faiseur italien, Pininfarina, la 404. Modèle très populaire à la
carrière exceptionnellement longue, elle séduira toute une génération de
français, malgré l’étonnante teinte rouge tango (un orange sanguin) du lancement.
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