« Is it
good ? Is it bad ?
« Am I
simply going mad ?
« Is it
fiction or fact ?
« Am I
really losing tact ? »
Ces questions
existentielles, je ne cesse de me les poser depuis que je sais que je dois vous
livrer clés en mains, pantoufles aux panards et sourire prévendu à une marque
de dentifrice aux ratiches, le résultat de mes élucubrations soliloquesques
tout autant que faribolatoirement calembredainatoire…
Bon, mauvais,
fiction ou réalité ? Deviens-je cinoque ou perdais-je mon tact ? Voila
des interrogatoires fondamentales qui empêcheraient de roupiller tous les
malades de trypanosomiase aigue, et qui proviennent de l’inextinguible
répertoire d’ariettes aigres du carrefour paneuropéen de la tapette de concours
et de la canzonetta jetable de trois minutes chorno. C’est la maltaise Ira
Losco qui gloussa ces paroles d’une fondamentalitude bouleversifiante au
Concours 2002, autant vous dire que ça date, comme disaient les égyptiens…
Bon, mauvais,
fiction ou réalité ? Les futilités actualitesques du jour apparaissent
sous un jour tellement extravagant parfois qu’on se demande si le Gorafi n’aurait
pas lancé une cyberattaque des sites d’information traditionnels…
Deviendrais-je
cinoque lorsque l’affreux mécanisme sonneur distille dans mes pavillons
auditifs qu’il arrache cruellement aux bras de Morphée les borborygmes
gloussants de l’adipeux de Solférino qui continue à pérorer sur le champ de
ruines socialiste avant la branlée ultime des législatives ?
L’adipeux,
qui prenait par moments la voix de Kââ ou d’un bourreau assurant aux génisses
qu’elles vont prendre un panard magistral à l’abattoir, se tâtait au micro sur
un éventuel changement de nom du PS, d’un déménagement… A ce niveau-là, ce n’est
plus la devanture qu’il faut changer, c’est les articles en vente…
Bon ou
mauvais ? Les journalistes de la rédaction de France2 ont eu la peau de l’ours
sans l’avoir tué. Michel Field démissionne de son poste. C’est vrai quoi, pour
une foi qu’on avait un mec cultivé et intéressé par son boulot…
Fiction ou
réalité ? Tout dépend du bout de la lorgnette par lequel on mire la chose…
Et de l’info gentiment bidonnée, enjolivée pour pouvoir vendre du papelard et
de ces magazines qu’on garde précieusement pour se nettoyer le terminus
intestinal, à la fake news, bobard intégral à la sauce soviétique saveur
Brejnev, il n’y a souvent qu’un pas que bien des journaleux osent franchir.
Et Vanessa
Burgraff y est allée d’un godillot alerte samedi dernier dans l’émission
interminable de Ruquier, On n’est pas couché, avec une histoire à dormir debout
qui a fait s’esclaffer la Grande Jajat. C’était balèze de faire marrer l’ex-Sinistre
de l’Education. Parait qu’elle ne rigole qu’avec le thermogène et la gégène à
380 sur la pointe des seins… La blonde lui balance une réforme qu’elle n’a
jamais menée, ce qui a fait marrer la Grande Jajat… C’est vrai quoi…Jajat
menant une réforme… Et pourquoi pas Flamby Président ?
Vous
souvenez-vous de la réclame pour Contrex « un foie, deux reins, trois
raisons de boire Contrexeville » ? Ici, ça donnerait « Un rire
de tafiole, deux nullos qui se prennent pour des critiques, trois raisons de
zapper le triumvirat »…
Bon ou
mauvais ? L’autre triumvirat en vue du moment interroge autant qu’il
intrigue… Le triumvirat élyséo-matignonnesque prend ses marques, et tout porte
à croire qu’on va avoir des biscuits pour grignoter si l’on fait profession de
mordre ou simplement si l‘on aime à cracher dans le potage, qu’il y ait ou non
une couille dedans…
Bibi a fait
installer son incubateur cryogénique à azote liquide pulsé à l’Elysée, ce qui
tend à laisser penser qu’elle va y séjourner à temps complet. Manque plus que
le sarcophage, les vases canopes de ses arrière-grands-parents, sa cargaison de
tapioca et on sera parés !
Manu lui a
failli tâcher le tapis de son bureau tant il était tout excité et joyeux comme
un jeune chiot foufou d’avoir un bureau rien qu’à lui, sans les barrières de
protection anti-chûtes… Faudra dire à Mathieu Gallet d’apporter double ration
de sopalin, on ne sait jamais…
Quand à
Doudou la Grande Cheminée, il se sent pousser les esgourdes à la Peyrefitte
tant il se mue vitesse grand V en une réincarnation à peine moins poussiéreuse
du funeste ministre de l’information du Général… Pour ceux qui étaient des
tenants du « cétémieuavan », ils vont se retrouver avec une
information amde in ORTF vintage…
Ah quand on
veut pas que certaines infos sortent, faut savoir montrer les canines…
Sans doute
est-ce dans ce but que Manu et la Grande Cheminée vont recevoir en grandes
pompes (Doudou doit faire au moins du 48) le souriant et si démocrate Poutine. Et
à Versailles, s’il vous plait ! Ah
pour redorer le prestige de la France, il sait y faire, Manu, pour reluire…
A ce train,
il va nous restaurer les chasses à courre présidentielles, les mantilles
obligatoires à la messe en latin du dimanche, l’octroi à l’entrée de Paris, et
en moins de deux ans, il s’installe à Versailles avec une perruque poudrée sur
la tronche, se fait appeler Emmanuel Trois, bombarde Bribri Reine-Mère (voire
Reine-Grand-Mère) et récolte quatre-vingt-douze pour cent de satisfaits…
A la
différence de Baba, qui récolte le même score d’indignés suite à ses canulars
minables et homophobes… Ah ben, il a fallu qu’on titille les tapettes pour que
les plaintes au CSA s’envolent ? Humilier ses chroniqueurs, siphonner le
peu de neurones restants des jeunes téléspectateurs, flanquer des nouilles dans
le moulebite à Delormeau, se faire flatter la merguez par une grosse-niqueuse,
c’est pas gênant…Mais se payer la fiole d’une fiotte, c’est limite le crime
contre l’humanité… « People, réveillez-vous » comme le chantait les
Martin Circus ! Cette sous-merde se chope une gaule indescriptible de tout
votre remue-ménage… Laissez-le retomber dans l’anonymat dont il n’aurait jamais
dû sortir. C’est pour lui la pire des situations.
Evidemment,
Sophia Aram, la brosse à reluire de la boboïtude parisianiste, confie que
Hanouna la fait vomir (faut dire que vu sa tronche, il ferait gerber un
aveugle). Il te fait vomir ? Ça tombe bien, toi tu me fais chier, ça
compense…
Allons,
allons, ne nous enflammons pas… A la différence du grand magasin bruxellois « A
l’Innovation » qui flamba le 22 mai 1967, causant 251 morts et 62 blessés,
la plus grande catastrophe connue par la Belgique en temps de paix. Pas
précisément le truc qui met la frite, hein…
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