jeudi 18 mai 2017

Brèves du 18 Mai 2017


« Il est né le gouvernement, regardez pour combien de temps,
« Il est né le gouvernement, tous jouent du piston coulissant,
« Il est né le gouvernement, voyons qui restera le moins longtemps,
« Il est né le gouvernement, le terrain deviendra vite glissant… »

Alléluia, Gloria in excelsis Deo (sous les bras), Kyrie Eléison (si y sonnent, allez ouvrir), Macron, notre nouveau baby wonder made in Frankreich, a démoulé son Gouvernement avec lequel il va pouvoir faire joujou tandis que Bibi surveillera le bac à sable et feuilletant d’un œil distrait le dernier « Botox & Lifting magazine »…

Et à voir la photo officielle du Gouvernement Philippe, la grande cheminée (Philippe) à Manu, photo qui rappelle assez bien les photos de classe des années collège avec la dose de lèche-derches, de cancres et de victimes de la mode, on aurait envie de balancer la boule de bowling pour voir si l’on peut réussir le strike du premier coup.

C’est en tous cas ce que les média tentent avec la force du désespoir depuis hier. Et c’est à celui qui va creuser le plus profond dans le purin de tel ou tel pour tenter de dénicher une vague rumeur d’une amende pour stationnement illicite impayée lors d’un séjour à Ploumazout-le-Trouadec’h en 1978. C’est à qui dégotera le gazouillis qui serait de nature à mettre le tout nouveau promu en porte-à-faux vis-à-vis du Président…

Je ne voudrais pas faire mon Zitrone, qui a fini sa carrière avec une langue en papier de verre tant il a léché durant ses interviews, ou mon Playmobil à moumoutte de crin de gnou fossilisé, qui paraît plus petit qu’il ne l’est réellement puisqu’il est constamment plié en deux pour cirer les pompes de ses interlocuteurs… Je ne voudrais pas, mais ne pourrait-on pas leur accorder le bénéfice du doute, la faveur d’un instant de répit ?

Certains sont d’ores et déjà sur un siège éjectable, puisqu’une branlée lors des législatives signifierait un imminent déménagement Chez Plumeau. Et quand on connait leur charisme électoral, on ne saurait trop leur conseiller d’attendre avant de déballer les cartons…

Quant aux autres… Je vous l’avoue, j’ai un défaut, j’ai tendance à voir ce qu’il ne faut pas sur les photos… Le bouton mal placé, la jupe qui se soulève par le vent fripon, la moue de la dame au troisième rang…

Prenez un moment ce soir, et admirez la photo officielle du Gouvernement de la Grande Cheminée… On passe sur Bayrou, le Cave de Pau qui nous offre sa meilleur mine de ravi de la Crèche fini à la pisse ; on évite soigneusement Hulot qui se paye la plus jolie trombine de benêt avec une pose qui évoque tout à la fois le réveil musculaire que la chorégraphie inachevée de Trabadja la Mouquère, et on essaie de ne pas pouffer de la robe de carnaval de Sylvie Goulard.

La Ministre des Armées nous a fait péter une robe typiquement « rideau de salle à manger de chez la tante Marthe en juin 1973 » qui rappelle vaguement le générique d’ouverture de la troisième chaîne couleur de l’ORTF… Question camouflage, c’est loupé !

Mais le plus frappant, enfin ce qui saute aux yeux, c’est l’émotion palpable au travers du pantalon de Doudou… Notre Premier Sinistre se tape une demi-molle exploitable flagrante sur la photo. Soit la Grande Cheminée a oublié son moulebite blindé et il offre à la France la première semi-érection gouvernementale, soit la proximité du Président lui crée des vapeurs insupportables que trahissent le souci anatomique précité…

Un autre qui s’excite, mais plus en gazouillis qu’à dresser le grand foc (voire le grand phoque), C’est Gérald Darmanin, qui aurait beau jeu à effacer certains de ses tweets guère glorieux pour le divorce pour tous ou pour le Président dont il a cédé aux avances gouvernementales. Faites-moi penser à lui demander l’adresse de son tailleur, c’est du matos de ouf, ses vestes…

A défaut de la retourner, Bernard Tapie se l’est prise, dans l’affaire de l’arbitrage bidonné. La Cour de Cassation a tranché, Nanard le sévèrement burné devra rembourser 404 millions d’euros au Crédit Lyonnais. Un peu de vaseline, Nanard ?

Point de vaseline pour les électeurs de l’Essonne qui auront fort à faire pour élire un dépité, avec un choix royal : Soit Manuel Valls, et sa vestouze retournable instantanément, soit Francis Lalanne et ses chansons imbitables, soit Dieudonné, imbitable tout court… Et après, on s’étonne des ravages de la drogue…

Puisqu’on en est à parler de substances illicites réprimées par les dispositions du vénérable Code Pénal, une petite devinette : si je vous dis alcool, drogues en tous genres et filles faciles ; vous pensez à quoi ? Eh oui, le Festival de Cannes ouvre ses portes, et les starlettes ouvrent les cuisses…

Le temple de la médiocrité cinématographique renaît de ses cendres (oui, comme le phénix de Georgette Montbéliard) et la Croisette va voir défiler pendant plus de huit jours toute une faune bigarrée de mémères emperlouzées façon sapin de Noël version Paco Rabanne, vieux barbons pique-assiette, has-been décatis qui se sont même fait jetés des Anges de la Téléréalité, has-never been dans la veine des Michael Vendetta ou Cindy Sander, producteurs qui se poudrent le nez comme de vieux ducaillons précieux de la Renaissance, attachées de presse survoltées et forcément ovaire-bouquées…

Mais que serait le Festival de Connes sans Fanny Ardant qui ressemble de plus en plus à Morticia Adams avec la voix Roger Caussimon ; sans Catherine Deneuve qui viendra étrenner son nouveau ravalement de façade, sa carrure de déménageuse est-allemande sous amphèt’ et son dernier film qui quittera l’affiche avant même que la colle ne soit sèche ; Rossy de Palma qui année après année ressemble de plus en plus à un Picasso sans trucage ; sans Georges Clooney et son nouveau porte-manteau alibi, qui lui permet d’aller se faire défoncer la capsule de Nespresso par le loufiat du Martinez ;

Oui, que serait le Festival de Connes sans Emmanuelle Béart qui fera encore une fois la pub pour les saucisses Cocktail Jean Caby en remuant les lèvres ; sans Sophie Marceau, encore plus jeune qu’à l’époque de la Boum ; sans Xavier Dolan qui offrira sa trombine de petite tafiole alcolo au regard de « vous n’avez pas vu une bite qui passe » ; sans Jake Gyllenhaal toujours aussi aspirateur à tapettes hystériques ; sans Romain Duris et sa chevelure agressivement dégueulasse qui nous fera admirer son melon démesuré de nouveau beauf du cinéma français ; sans Pierre Niney et sa dégaine dégingandée de tafiole de concours qui s’assume pas…

Si la Mère Lachaise était toujours de ce monde, il vous dirait que c’était « forcément meeeeeeeeeeeeeerveilleux » !

Et pourtant, le Festival de Cannes, c’est une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines…

La drôle de bobine, ce sont les administrés du Maire de Laigneville qui a interdit, par arrêté, aux habitants de décéder chez eux sur le territoire de la commune ; voulant ainsi interpeller le Gouvernement sur le désert médical de sa commune picarde. Tant qu’il ne les autorise pas à venir décéder chez moi…

Et le 18 mai 1897, le poème symphonique de Paul Dukas « L’Apprenti Sorcier » est joué pour la première fois en public. Elle sera mise en images par Walt Disney dans Fantasia avec l’inoubliable Mickey et son infernal balai de balais verseurs d’eau…



L’image contient peut-être : chaussures

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