« Il est né le gouvernement, regardez pour combien de
temps,
« Il est né le gouvernement, tous jouent du piston
coulissant,
« Il est né le gouvernement, voyons qui restera le
moins longtemps,
« Il est né le gouvernement, le terrain deviendra vite
glissant… »
Alléluia, Gloria in excelsis Deo (sous les bras), Kyrie
Eléison (si y sonnent, allez ouvrir), Macron, notre nouveau baby wonder made in
Frankreich, a démoulé son Gouvernement avec lequel il va pouvoir faire joujou
tandis que Bibi surveillera le bac à sable et feuilletant d’un œil distrait le
dernier « Botox & Lifting magazine »…
Et à voir la photo officielle du Gouvernement Philippe, la
grande cheminée (Philippe) à Manu, photo qui rappelle assez bien les photos de
classe des années collège avec la dose de lèche-derches, de cancres et de
victimes de la mode, on aurait envie de balancer la boule de bowling pour voir
si l’on peut réussir le strike du premier coup.
C’est en tous cas ce que les média tentent avec la force du
désespoir depuis hier. Et c’est à celui qui va creuser le plus profond dans le
purin de tel ou tel pour tenter de dénicher une vague rumeur d’une amende pour
stationnement illicite impayée lors d’un séjour à Ploumazout-le-Trouadec’h en
1978. C’est à qui dégotera le gazouillis qui serait de nature à mettre le tout
nouveau promu en porte-à-faux vis-à-vis du Président…
Je ne voudrais pas faire mon Zitrone, qui a fini sa carrière
avec une langue en papier de verre tant il a léché durant ses interviews, ou
mon Playmobil à moumoutte de crin de gnou fossilisé, qui paraît plus petit qu’il
ne l’est réellement puisqu’il est constamment plié en deux pour cirer les
pompes de ses interlocuteurs… Je ne voudrais pas, mais ne pourrait-on pas leur
accorder le bénéfice du doute, la faveur d’un instant de répit ?
Certains sont d’ores et déjà sur un siège éjectable, puisqu’une
branlée lors des législatives signifierait un imminent déménagement Chez
Plumeau. Et quand on connait leur charisme électoral, on ne saurait trop leur
conseiller d’attendre avant de déballer les cartons…
Quant aux autres… Je vous l’avoue, j’ai un défaut, j’ai
tendance à voir ce qu’il ne faut pas sur les photos… Le bouton mal placé, la
jupe qui se soulève par le vent fripon, la moue de la dame au troisième rang…
Prenez un moment ce soir, et admirez la photo officielle du
Gouvernement de la Grande Cheminée… On passe sur Bayrou, le Cave de Pau qui nous
offre sa meilleur mine de ravi de la Crèche fini à la pisse ; on évite
soigneusement Hulot qui se paye la plus jolie trombine de benêt avec une pose
qui évoque tout à la fois le réveil musculaire que la chorégraphie inachevée de
Trabadja la Mouquère, et on essaie de ne pas pouffer de la robe de carnaval de
Sylvie Goulard.
La Ministre des Armées nous a fait péter une robe
typiquement « rideau de salle à manger de chez la tante Marthe en juin
1973 » qui rappelle vaguement le générique d’ouverture de la troisième
chaîne couleur de l’ORTF… Question camouflage, c’est loupé !
Mais le plus frappant, enfin ce qui saute aux yeux, c’est l’émotion
palpable au travers du pantalon de Doudou… Notre Premier Sinistre se tape une
demi-molle exploitable flagrante sur la photo. Soit la Grande Cheminée a oublié
son moulebite blindé et il offre à la France la première semi-érection
gouvernementale, soit la proximité du Président lui crée des vapeurs
insupportables que trahissent le souci anatomique précité…
Un autre qui s’excite, mais plus en gazouillis qu’à dresser
le grand foc (voire le grand phoque), C’est Gérald Darmanin, qui aurait beau
jeu à effacer certains de ses tweets guère glorieux pour le divorce pour tous
ou pour le Président dont il a cédé aux avances gouvernementales. Faites-moi
penser à lui demander l’adresse de son tailleur, c’est du matos de ouf, ses
vestes…
A défaut de la retourner, Bernard Tapie se l’est prise, dans
l’affaire de l’arbitrage bidonné. La Cour de Cassation a tranché, Nanard le
sévèrement burné devra rembourser 404 millions d’euros au Crédit Lyonnais. Un
peu de vaseline, Nanard ?
Point de vaseline pour les électeurs de l’Essonne qui auront
fort à faire pour élire un dépité, avec un choix royal : Soit Manuel
Valls, et sa vestouze retournable instantanément, soit Francis Lalanne et ses
chansons imbitables, soit Dieudonné, imbitable tout court… Et après, on s’étonne
des ravages de la drogue…
Puisqu’on en est à
parler de substances illicites réprimées par les dispositions du vénérable Code
Pénal, une petite devinette : si je vous dis alcool, drogues en tous
genres et filles faciles ; vous pensez à quoi ? Eh oui, le Festival
de Cannes ouvre ses portes, et les starlettes ouvrent les cuisses…
Le temple de la
médiocrité cinématographique renaît de ses cendres (oui, comme le phénix de
Georgette Montbéliard) et la Croisette va voir défiler pendant plus de huit
jours toute une faune bigarrée de mémères emperlouzées façon sapin de Noël
version Paco Rabanne, vieux barbons pique-assiette, has-been décatis qui se
sont même fait jetés des Anges de la Téléréalité, has-never been dans la veine
des Michael Vendetta ou Cindy Sander, producteurs qui se poudrent le nez comme
de vieux ducaillons précieux de la Renaissance, attachées de presse survoltées
et forcément ovaire-bouquées…
Mais que serait le Festival de Connes sans Fanny Ardant qui ressemble de
plus en plus à Morticia Adams avec la voix Roger Caussimon ; sans Catherine Deneuve qui viendra étrenner
son nouveau ravalement de façade, sa carrure de déménageuse est-allemande sous
amphèt’ et son dernier film qui quittera l’affiche avant même que la colle ne
soit sèche ; Rossy de Palma qui année après année ressemble de plus en
plus à un Picasso sans trucage ; sans Georges Clooney et son nouveau porte-manteau
alibi, qui lui permet d’aller se faire défoncer la capsule de Nespresso par le
loufiat du Martinez ;
Oui, que serait le Festival de Connes sans Emmanuelle Béart qui fera
encore une fois la pub pour les saucisses Cocktail Jean Caby en remuant les
lèvres ; sans Sophie
Marceau, encore plus jeune qu’à l’époque de la Boum ; sans Xavier Dolan qui offrira sa trombine de
petite tafiole alcolo au regard de « vous n’avez pas vu une bite qui
passe » ; sans Jake Gyllenhaal toujours aussi aspirateur à tapettes
hystériques ; sans Romain Duris et sa chevelure agressivement
dégueulasse qui nous fera admirer son melon démesuré de nouveau beauf du cinéma
français ; sans Pierre Niney et sa dégaine dégingandée de tafiole de
concours qui s’assume pas…
Si la Mère Lachaise était toujours de ce monde, il vous dirait que
c’était « forcément meeeeeeeeeeeeeerveilleux » !
Et pourtant, le Festival
de Cannes, c’est une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se
transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour
tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation
de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue
aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois
en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant,
on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines…
La drôle de bobine,
ce sont les administrés du Maire de Laigneville qui a interdit, par arrêté, aux
habitants de décéder chez eux sur le territoire de la commune ; voulant ainsi
interpeller le Gouvernement sur le désert médical de sa commune picarde. Tant
qu’il ne les autorise pas à venir décéder chez moi…
Et le 18 mai 1897, le
poème symphonique de Paul Dukas « L’Apprenti Sorcier » est joué pour
la première fois en public. Elle sera mise en images par Walt Disney dans
Fantasia avec l’inoubliable Mickey et son infernal balai de balais verseurs d’eau…
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