« Tiens
bon la voile et tiens bon le manche,
« Hisse-le
haut, Justin Trudeauuuuuu ! »
Avant que de
me vouer irrémédiablement aux Gémonies de l’abomination musicalisée pour avoir
détourné sur le mode gaillard l’increvable chansonnette « Santiano » d’Hugues
Aufray, un des incontournables des veillées autour des feux de camp des années
scouts dans les odeurs mêlées de bois qui brûle, d’aisselles pas fraîches et de
chaussettes macérant, laissez-moi vous dire que c’est certainement le tube du
G7 qui se déroule actuellement.
Vous avez
certainement vu les photos du fringant premier ministre canadien, Justin
Trudeau, que nos amis québécois appellent familièrement Justin Tourbillon
(puisqu’un tourbillon, c’est un trou d’eau, tabernacle !), devisant
guillerettement avec notre Manu hexagonal. Et j’espère que vous avez vu ce
cliché ou le vent fripon soulevait, non pas le chapeau de Mireille, mais le bas
de la veste du Justin, laissant clairement comprendre qu’il devait être de la
jaquette flottante et qu’il faisait aérer, voire refroidir, la porte arrière…
Connaissant notre
tambourineur de couscoussières rétamées national, et les miracles de son fameux
missile à tête chercheuse qui n’arrivent plus à détecter Bribri depuis qu’elle
hiberne dans son sarcophage réfrigéré, on se dit qu’il y a dû y avoir de la
voile et de la vapeur dans les fourrés, et pour les fourrés…
Et je connais
de mauvaises langues qui iront jusqu’à prétendre que le Saint Honoré des Vieux
Choux-fleurs étant en jachère de salade, il recherche un bon gros cornichon
bien juteux pour assouvir son quota quotidien de fruits et légumes frais. Et j’ai
même la faiblesse de penser que quelques rimailleurs iront jusqu’à honoré le
saint du même nom d’un à-peu-près dans le genre « Puisqu’il ne peut plus
de Brigitte la momifiée ; Le temps
d’une gaule ses seins honorer ; Saint Honoré se fait vidanger les
roudoudous ; Par ce sacré gaillard de Grand Doudou »…
Ah, y a pas à
dire, mais l’air du G7, ça agit d’une façon indescriptible sur les hormones,
les phéromones, et les momones… Et ça forme des couples des plus improbables,
des couples d’une nuit, d’une après-midi, voire même d’une étreinte sauvage et passionnément
fornicatrice dans les chiottes.
Bon, on a
tout dit sur l’idylle Manu-Justin et l’on attend avec une impatience non feinte
que l’hexagonal aille tirer le sirop d’érable en écoutant les merveilleuses
histoires de Couillu le Caribou et de ses sacs à semence. Mais l’autre couple
aussi détonnant qu’une telle passion peut-être adultérine (du chef), c’est l’impayable
duo Trump-Merkel.
Vous avez
senti la tension sexuelle paroxystique entre le Connard à l’orange et le pot de
würste à la saumure ? L’autre mâcheur de chouine-gomme qui balance dans le
dentier d’Encula que l’Allemagne a été très mauvaise pour les Etats-Unis… ça va
se finir dans une chambre d’hôtel, avec le fouet à neuf queues, le costume de
Mickey en latex rose et le broc de pisse tiède, pour achever Donald…
D’autres
couples, bien que parfaitement illégitimes au regard de la loi, se retrouvent
unis dans une même félicité qui finira tout prochainement dans le mur façon
crash-test à cent à l’heure sans ceinture… Les prétendument irréprochables
Richard Ferrand et Marielle de Sarnez semblent bien tremper dans des affaires
qui ne sentent pas forcément la rose… Et l’on pourrait très vite dire bye-bye
au Maréchal-Ferrand et Sarnez qu’un au-revoir, mes frères…
Au-revoir, et
certainement à bientôt, surtout s’il s’agit d’Isabelle Huppert. Je ne sais pas
si vous avez ronflé devant la transmission télévisée des Molières 2017, le
somnifère préféré des scribouillards de Télérama, mais entre deux fulgurances
éculées de Nicolas Bedos, vous avez aperçu Isabelle Huppert…
Est-ce de persistance
rétinienne ou de l’hallucination permanente due à un fumage trop intensif de
clopes qui font marrer ? Isabelle Huppert est partout ! Cérémonie des
Oscars, des Césars, Festival de Connes, Molières… A coup sur on va la voir aux
cérémonies du 14 juillet ! Après la Cérémonie de Chabrol, je puis vous
dévoiler son plan média : le 4 juillet à Mondorf-les-Bains sur le Tour de France,
en danseuse (avec tutu court), le 16 juillet au Huit-à-huit de Marcq-en-Barœul pour
la Quinzaine du Maroilles saveur crème à raser, le 18 juillet à la Biennale des
Anciens de la Ligne Maginot à l’Hospice des Vieux Glands d’Yffésouluy, le 20 à la
Soirée Tee-shirt mouillés et gros nénés à Sérignan-Plage, le 22 au Jubilé « Cinéma,
prouts et lentilles vertes » du Puy, le 25 au Festival « Blagounettes
et alcools forts » de Saint Ploumanac’h d’Aoulas sur Chouchen, le 28 en
qualité d’ambassadrice de l’espadrille lors de la Foire Intergalactique de l’espadrille
en latex mou de Saint Laurent de Cerdans…
Heureusement
qu’Isabelle est là, pour remplacer en cas de besoin, car certaines
personnalités risquent de louper leurs prochaines apparitions publiques.
Doudou 1er,
vous savez, le Premier Sinistre grand siècle dont Tonton s’était entiché sur la
fin, et qui généralement descendait dans le métro avec masque, tuba, manteau
beurre frais et gants en velours à chaque échéance électorale ; Doudou 1er
a été mis en examen dans l’affaire Karachi, alors qu’il se dit droit dans ses
bottes… Evidemment, si on vient à lui parler de Karachi dans ses bottes…
Quant à
Hanouna, la pelle à merde de la télé poubelle, il serait convoqué par la
Secrétaire d’Etat pour s’expliquer demain, et il demande conseil sur la façon
de s’habiller. Déjà, s’il pouvait éviter d’y aller avec des nouilles dans le
slip, ce serait formidable…
Eux, il n’est
même pas certain qu’ils soient encore en slip, vu la déculottée prise aux
présidentielles. Les survivants du PS réfléchissent à un changement de nom. Vu
qu’ils sont au plus bas, pourquoi pas « Le Grand Bleu »…
Quant à
Moule-à-gaufres, il sera le bleu du lancement de son rassemblement
transpartisan (mais non, il ne ratisse pas large !) le premier juillet à
la Pelouse de Reuilly. Vu ses capacités à rassembler, la cabine téléphonique de
l’angle de la Rue des Illusions Perdues serait plus indiquée…
Illusions
perdues sur la jeunesse d’aujourd’hui qui est capable de vandaliser la tombe du
Général De Gaulle (mais d’encenser comme un mausolée la place de parking de Juste
Imbibé), voire la petite sirène de Copenhague pour soi-disant militer pour les
baleines…
Illusions
tout aussi perdues sur la moralité de notre époque. Le tenancier de la Cosa
Nostra, qui avait vendu les vidéos des attentats du 13-novembre, a écopé d’une
amende de dix mille euros. Le premier accroc coûte deux cent francs… Et la
décence humaine ? Guère moins cher…
Il convient
peut-être d’arroser tout cela : Myriam Et-Les Conneries a choisi le verre
d’eau sur la tronche lors d’une sortie de campagne électorale dimanche (faut
dire qu’avec son charisme d’amibe agonisante, ça faisait ton sur ton).
Cet
automobiliste a choisi la catégorie supérieure, puisqu’avec trois grammes
quarante-quatre dans le sang, cet habitant d’Ille-et-Vilaine (le surnom de
Beaugrand quand il fait la gueule) a tenté de semer les gendarmes au volant de
sa voiturette. A moins que les bleus ne soient à pied, c’était peine perdue… Y
en a qui osent tout, décidément…
Et le 30 mai
1968, après avoir passé incognito une journée à Baden-Baden, le Général De
Gaulle prononce une allocution télévisée concise, aux formules tranchantes. Affirmant
sa volonté de se maintenir, il dissout l’Assemblée Nationale et appelle à des
contre-manifestations. C’est la ruée des caciques du pouvoir sur les grands boulevards,
qui annonce le début de la fin des évènements…
« Tiens
bon la voile et tiens bon le manche,
« Hissé haut,
le Grand Charlot ! »
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