lundi 15 mai 2017

Brèves du 15 Mai 2017

« Wunder gibt es immer wieder
« Heute oder morgen können sie geschehn
« Wunder gibt es immer wieder
« Wenn sie dir begegnen, musst du sie auch sehn »

Avouez qu’elle vous manquait, hein, cette chanson allemande médaille de bronze au Concours Eurovision de la Chanson 1970 qui, sur des arrangements psychédélqiues, affirme que les miracles arrivent un jour ou l’autre et que lorsqu’ils arrivent, vous vous vous devez de les voir !

Et les miracles, ce weekend, ça a tombé pire qu’à Gravelottes !

Hollande a réussi a assuré un acte officiel sans qu’il tombe des hectolitres de flotte sur sa teinture brou de noix ravivée de la veille ! Une passation de pouvoir sans l’ombre d’un nuage, par un temps radieux qui a effrayé Brigitte, plus habituée à la pénombre ouatée de son sarcophage de la salle des antiquités égyptiennes du Louvre (celui jouxtant Dalida et Régine).

Bon, après le serrage de louches au son des plus grandes pages classiques depuis la naissance de Clayderman jusqu’à mercredi en huit revisitées par Aimable et son orchestre, la présentation du collier de breloques de Grand Commandeur de l’Ordre National des Moutardiers Réunis, la décoration officielle de la grande Tranche du Jambon de San Daniele, le discours d’investiture devant toute la crème (souvent avariée) de la politicaille française et l’entracte nécessaire au remplacement de la couche à Bibi, Manu s’est pris une rincée au moment de faire l’intéressant sur les Champs-Elysées dans sa DS flambant neuve…

Le miracle, ce fut aussi que Pépère nous ait dégagé le plancher en temps et heure, sans accroc, sans caprice façon « nan, veux pas, encore cinq minutes », et qu’il nous ait laissé le rafiot clean. Pas une crotte de Cazeneuve oubliée, pas un seul emballage de Pepito saveur Nutella dans les coins, même pas un trognon de croissant ; rien ! La politique de la terre brulée !

Du coup, les décorateurs d’intérieurs des Macron se sont dès hier après-midi attelés à la tâche : ils ont immédiatement installé le parc d’activités avec le youpala pour pas que le Président nous pique une crise et tâche son tutume des dimanches, et ils ont demandé un renforcement de l’installation électrique pour le caisson à oxygène de la Première Dame, qui est apparue resplendissante dans cet ensemble bleu en béton imperméable, pour éviter qu’elle ne s’affaisse…

Les miracles, c’est comme s’il en pleuvait en ce dimanche parisien de transition, en cette agonie hollandouillesque qui précédait la mise à bas macaronesque et l’installation du Saint Honoré des Vieux Choux-fleurs, qui d’ores et déjà tente de faire mieux que Chaban-Delmas en grimpant les escaliers quatre à quatre…

Le miracle, c’est qu’après le passage de flamby, le Tout-Mou ait retrouvé l’adresse du champ de ruines socialiste, rue de Solférino. Pépère rentrant à la maison socialiste, c’est un peu le proprio qui récupère après le départ des locataires son appart saccagé… Et comble de mesquinerie, les survivants de l’holocauste présidentielle lui ont offert un tableau nommé « La Bonne étoile »…

Le miracle, c’est que le tout frais émoulu Président, notre Kennedy à nous, qui espérons-le se fera sauter autre chose que la cervelle, impose sa marque et signifie clairement aux média que désormais, c’est bibi qui détient les clés de la boutique et qu’il fera comme bon lui semble.

Et d’en donner la première démonstration pour la nomination de son premier ministre.

Huit heures d’attente à faire maronner les journaleux et les chaînes d’infos pour environs sept secondes d’annonce. Dans le genre préliminaires qui s’éternisent pour une conclusion aussi courte, façon « je lâche la purée dans le cresson », il sera difficile de faire mieux…

Surtout pour annoncer le nom d’un mec parfaitement inconnu, un certain Marcelin Duramou… non, Geoffrey Gonfignard… toujours pas ! Renan de la Trémolière… encore moins… Jean-Eudes de Bourafon, ça m’étonnerait… Ah ! J’y suis ! Edouard Philippe ! Ce n’est pas le surnom d’un couple de photographes très gais qui aiment à faire sortir le petit oiseau, et encore moins une marque de cardigans pour niçoises à cheveux bleus emperlouzées comme des sapins de Noël qui se font rôtir le fibrome sur la Promenade des Anglais…

Manu et ses trente-neuf balais (dont un nombre indéterminés dans le derche) nous a pondu un vieillard à Matignon, quarante-six ans ! Encore un qui doit manger sa Maïzena à la paille devant Question pour un Champion… Soutien du bordelais sinistre, grand sifflet mince coiffé en arrière et à la barbe de trois jours, Doudou va détonner à la passation de pouvoir avec le petit bouchon de Matignon… Le genre Bop et Bebop…

Des miracles, encore et toujours, vous en aviez à la pelle samedi… Vous souleviez une pierre, paf ! Un miracle ! Si, comble du bonheur, vous étiez au Portugal en cure de queue de morues, vinho verde, scaroles sous les bras et moustaches de sapeur pour les dames, alors, vous pouvez considérer Lourdes comme une succursale de province.

Non seulement le pape est à Fatima pour célébrer le centenaire de l’apparition de la Vierge au trio de bergers ; non seulement le Benfica remporte une coupe quelconque de foutebale ; mais en plus, le pays des pasteis de nata remporte, avec les formes et une chanson atypique, le Concours Eurovision de la Chanson !

Autant vous dire que la chanson « Wunder gibt es immer wieder » se devait de retentir en quadriphonie à vos oreilles abasourdies. Le Portugal remportant l’Euromachintruc en portugais, ça redonne espoir à Linda de Suza pour relancer sa carrière…

Et le 158 mai 1930, la compagnie aérienne américaine, Boeing Air Transport (aujourd’hui United Airlines), met en place le premier service d’hôtesses de l’air sur la ligne San Francisco-Chicago (liaison inaugurée en 1927), service assuré par Ellen Church, dont on peut dire qu’elle s’envoyait régulièrement en l’air de manière tout à fait légale avec tous les passagers… 

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