mardi 23 mai 2017

Brèves du 23 Mai 2017

Je vous trouve de plus en plus cynique, M’sieur le Groniqueur…

Cynique, cynique, vous avez dit cynique ? Comme c’est cynique… C’est si nique ta mère que ça en finirait par devenir limite incestueux… T’as le bonjour du procès d’Outreau…

Cynique, moi ? Pas drôle, balourd, franchement pénible avec les moulebites ajustés des dessous de bras crades de Zaz qui vrille les tympans des politocards et de mes favoris à surnoms abominables… Je veux bien… Pisseur de copie imbitable, souvent… Cépafo, comme dirait l’autre…

Mais cynique… Avouerais-je avec insolence, et en la considérant comme naturelle, une conduite contraire aux conventions sociales, aux règles morales ?

Je sais que de porter la robe en public, avec en plus une bavette blanche pour éviter les postillons, ça peut porter à confusion…

Cynique… En serais-je ? Enfin, je veux dire en serais-je des grecs antiques ? Bref, avant que tout cela ne soit suce-pet, appartiendrais-je à l’école philosophique grecque d'Antisthène et de Diogène, et mépriserais-je les conventions sociales en affichant mon indépendance d'esprit ?

Une chose est certaine, je n’aime pas hurler avec les loups, pleurer avec les pleureuses professionnelles, m’exciter la nouille avec les excitatrices de vermicelle, me réjouir ou m’assombrir parce que ça fait bien, et pis cékomessa…

Bien sur que je m’émeus du malheur des gens, des drames nationaux ou internationaux et je serais évidemment le premier bouleversé si cela venait à toucher ma famille, mes proches ou le cercle de mes amis (qui s’élargit…).

Mais les coquilles dures cachent souvent des cœurs souples et chamallow prêts à verser une larme…

Cynique, parce que je grince du dentier sur l’attaque ignominieuse des sans-couilles à Manchester ? Cynique, parce que je tente de surmonter mon envie de gerber en lançant un peu de poil à gratter sur un réseau social qui s’enflamme trop vite et pas toujours de manière sincère dès la première catastrophe donnée ?

Cynique, parce que je ne veux pas sonner comme toutes les autres cloches du village mondial et que je voulais introduire (sans vaseline, je reconnais) un brin d’humour grinçant ?

Quoi que c’est qui sera le plus choquant que c’en est bouleversifiant, comme dirait Nabilla ? Une ânerie d’humour-noiresque d’un anonyme noyé dans la masse, les photos de la pitchoune fauchée à huit ans parce qu’elle aimait une saucisse latina qui bouge du derche sur des musiques abêtissantes, ou les photos et vidéos prises après l’explosion de la bombe qui a déchiqueté les corps, meurtri les chairs, privé de souffle vital des enfants et des ados ?

Bien sur qu’on ne peut pas rire de tout avec tout le monde, mais si l’on se morfond, si l’on prend peur, si l’on devient coincé du zygomatique, alors là, oui, les enturbannés auront gagné la partie…

Alors oui, je suis peut-être cynique en ne me conduisant pas toujours comme les conventions sociales le souhaiteraient, et en affichant une certaine indépendance d’esprit… Mais dites-vous bien une fois pour toutes, même si vos marques d’affliction sont réelles et empreintes de compassion, que ce n’est pas en affichant des union-jacks, des « je suis manchester » et autres photos de la grand place du bled que ça fera revenir les morts, que ça soignera plus vite les blessés et que ça ralentira la folie meurtrière des enturbanés.

Alors oui, j’ai publié ça sur Fesse-de-bouc :

« - Trop de la bombe, Ariana ! Mortel son concert !
- Nelson, file dans ta chambre et vas écouter du Lucienne Delyle »…

Ce n’est pas du meilleur goût, mais si j’étais raffiné, cela se saurait, et Macron serait Président, non ?

Ah, c’est le cas ? Faut dire qu’à force de le voir rentrer, sortir, rentrer, sortir, grimper quatre à quatre les escaliers comme un Chaban-Delmas en costume à trois mille boules, on l’avait plutôt pris pour un bouche-trou destiné à assurer l’intérim entre Flamby et le merdier intégral…

Pour l’instant, il n’est que le VRP de sa future réforme du droit du travail par ordonnances, qu’il présente à partir d’aujourd’hui aux syndicats, en tête à tête, les yeux dans les yeux, et le poing généreusement vaseliné dans l’orifice impair médian et postérieur…

Dès demain, la Grande Cheminée prendra la suite pour la seconde couche… Prendre autant de précautions de demi-vierge folle pour présenter une réforme… C’est que ce doit être de la nitroglycérine hyperactivée et concentrée au millième prête à péter au moindre zéphyr !

Lui, par contre, on aimerait allègrement le voir péter de l’antenne où il s’agrippe avec le désespoir d’une hémorroïde qu’on tente de cautériser au canon de 75… Lui, c’est notre cher Cyril Hanouna qui entre lentement, mais espérons-le durablement dans l’œil du cyclone télévisuel. Tiens, et si ses fanzouzes lui versaient des nouilles dans le slip, Baba serait-il baba ?

Serais-je cynique en rappelant que le Saint l’est désormais devenu ? Son nom était Bond, James Bond et Ta Majesté est désormais l’équivalent des initiales de Simon Templar. Roger Moore, 89 ans aux pruneaux dénoyautés, a replié son pébroque pour aller deviser avec Ivanhoé, ailleurs… James Bond emblématique, même s’il n’a pas joué dans les meilleurs scénarii de la série, Roger Moore reste, en France, l’irremplaçable Lord Sinclair… Je vous salue, Roger. Amicalement vôtre…

Et le 23 mai 1969 sortait l’album des Who appelé « Tommy » et décrit comme étant le premier « opéra-rock ». Ce quatrième album raconte l'histoire d'un garçon aveugle, sourd et muet qui devient un célèbre champion de flipper, passant par diverses expériences afin de retrouver ses sens. et s’il aime les sens, il finira pompiste… Voire pompé si son tuyau n’est pas rebuté par certains trous… Ah, voila que je redeviens cynique ? Allez savoir !

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