vendredi 19 mai 2017

Brèves du 19 Mai 2017

« Dégouté, révolté !
« Quelle fieffée bande d’enfoirés ! »

Sérieux, ils pourraient tout de même prendre leurs précautions avant de nous la flanquer tellement profond que ça s’apparenterait presque à une auscultation des amygdales par l’intérieur…

Nous le savons, et pas seulement à la lanoline qui garde ma peau aussi douce lisse et tendre que les fesses d’un bébé Cadum nourri à la Dépakine, les élections riment depuis des décennies avec piège à cons, mais on y sacrifie à chaque fois avec une abnégation qui frise le masochisme intégral, avec chevillé au corps avec des tirefonds de quarante-huit l’intime conviction que cette fois-ci, ayé, ça va changer !

Si les élections changeaient réellement quelque chose, croyez-moi qu’on aurait interdit le vote depuis belle lurette !

Mais on nous a promis monts, merveilles, veaux, cochonnes et couvées, alors on faiblit, on se ramollit du cortex, et vlan ! On flanque un bulletin dans l’urne fatidique.

Et la désillusion est grande, cruelle et sans anesthésie préalable lorsque l’on se rend compte que les incapables qu’on a pris plaisir à dégager ont été remplacés par des incompétents…

Je ne crie pas haro sur le baudet, pas plus que sur la Grande Cheminée et le Président à sa Brigitte… Mais j’ai la vague impression que ces faquins se sont une fois de plus joués de notre crédulité et ont pratiqué une intromission d’objets raides et oblongs sans recours préalable à une lubrification adjuvante comme il est de coutume d’y procéder à Sitges… Pire, j’ai une persistante douleur dans le couloir du rez-de-chaussée qui trahit qu’on nous a une fois de plus pris pour des descendants des grecs antiques…

Le bambin à Bribri s’était presque éraillé la voix à nous le seriner : il formerait un gouvernement irréprochable, la perfection faite parité, le nec plus ultra de la crème triée sur le volet des politiciens et de la société civile. Bref, le top du top monté en abat-jour.

Et patatras ! Même pas trois jours après la nomination du Gouvernement de la Grande Cheminée, l’incident, le fusible qui grille dans la cave, le fait-divers, le pépin, l’anicroche : Le Cave de Pau est mis en examen pour diffamation, et devait être fixé aujourd’hui sur la date du procès.

Alors qu’on pouvait raisonnablement attendre une mise en examen de Nicolas Hulot pour attentat olfactif par l’usage de déodorants bio au véritable petit-lait de yak du Tibet et de beurre rance nanouk, ou celle de Doudou Philippe pour atteinte à la dignité et à la décence publique pour poser sur la photo officielle de son Gouvernement avec une irrépressible gaule trahissant un émoi indéniable pour son entourage immédiat…

C’est le ravi de la crèche qui inaugure le grand bal des casseroles et offre le premier couac présidentiel du chérubin à la vioque…

Bibi Fricotin, c’est Brigitte qui le surnomme ainsi, ça lui rappelle les bédés de son enfance, dans les années 30, s’est envoyé en l’air, pour aller exporter la grandeur hexagonale hors les murs, au mali, où il est allé taper la discute aux militaires, et s’excuser d’avoir nommé Ministre une gonzesse qui s’habillait avec des rideaux de douches des années 70.

Fieffée bande d’enfoirés, dont certains sont montés sur pivots or massif avec incrustations de pierres précieuses grosses comme des œufs de pigeon… Et qui s’imaginent avec une candeur qui confine à la connerie la plus intégrale qu’on va gober les énormités démentielles qu’ils viennent nous bonir avec la bouche en cœur.

Le jour où la connerie vaudrait de l’or, Ducon-Gnagnan détrônera les plus fortunés Rockfellers de la galaxie ! Voila que la lopette à Marine vient affirmer qu’il n’a jamais voulu se rallier au FN, que c’est à l’insu de son plein gré, que c’est même pas vrai qu’il aurait rencontré un jour la fille Le Pen… Tiens, on a trouvé notre nouveau Jawad…

La fieffée bande d’enfoirés, pour ne pas se vautrer dans la vulgarité de mauvais aloi et dire carrément une bande d’enculés à sec, n’est pas toujours parmi les politocards. Elle se crée également parmi les starlettes du petit écran, qui croient leur heure de gloire éternellement arrivée parce qu’une poignée de décérébrés sans emploi se grattent les couilles et se récurent le minou devant leurs aneries bêtifiantes et jurent leurs grands dieux qu’on a rien fait de plus drôle depuis Francis Blanche, Raymond Devos et la semaine dernière.

Cyril Hanouna, la pelle à merde vermoulue des émissions ineptes qui se prend pour le calife de la télévision moderne, déclenche une nouvelle fois l’ire courroucée des réseaux sociaux après une séquence d’un goût douteux, où le vomitif Baba piège des tapettes en diffusant à leur insu un canular téléphonique homophobe que même Pierre Doris et Maurice Biraud réunis auraient trouvé douteux.

Et c’est une pluie de signalements au CSA… Euh, c’était lorsque l’infatué baudruche s’est tout permis dans sa sous-merde télévisée qu’il fallait monter sur ses grands chevaux. C’est lorsqu’il faisait régulièrement chialer ses chroniqueurs en direct qu’il fallait se courroucer. C’est lorsqu’il filait des nouilles dans le slibard de Mathieu Delormeau qu’il fallait se scandaliser et demander à le dégager de l’antenne. Pas maintenant qu’il est dans les petits papiers des pontes de la chaîne. Vous avez une indignation de retard…

Mais que voulez-vous attendre d’une meute de téléspectateurs qui se contrecogne que le Connard à l’orange pète consciencieusement tous les plombs qui l’amèneront à une procédure d’impeachment, que les pédales se fassent exterminer en Tchétchénie, ou que le siphonné nord-coréen fasse mumuse avec des bombes atomiques comme un nourrisson avec son hochet ; mais qui ululue de plaisir non feint en apprenant que Javier Bardem, un jambonneau ibérique sur le retour, rejoignait la juteuse série des Pirate des Caraïbes, ou qui flaque dès q’uon annonce que Camille Lacourt rejoint le casting de Fort Boyard.

La grande asperge en moulebite ajusté à côté de Willy, un mètre douze les bras levés… Ça va pas rajouter du sérieux à l’émission, tiens…

Et pour finir, une brève de prétoire : le Tribunal Correctionnel de Valence a condamné une mémère de soixante dix-huit ans à un an de prison avec sursis pour avoir tiré à la carabine sur sa voisine. Sous le prétexte qu’elle se serait plainte de ne plus se faire tirer… L’excuse est spécieuse…

Et puisqu’on est dans les tirages, le 19 mai 1976 voyait le premier tirage du Loto, inauguration en grand pompe au Théâtre de l’Empire qui fit un flop, car le jeu n’est disponible à l’origine qu’en région parisienne, et les parieurs ne comprennent rien aux règles qui paraissent encore plus absconses qu’un jeu de Guy Lux… Ah ! la fieffée bande d’enfoirés !

 

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