jeudi 11 mai 2017

Brèves du 11 Mai 2017

« Où sont les femmes ?
« Avec leurs gestes pleins de charme
« Dites-moi où sont les femmes ?
« Femmes, femmes, femmes, femmes
« Où sont les femmes ? »

Je soutiens Patrick Juvet, toujours aussi « J’me suis tellement fait tirer que j’ai le nombril sous la pomme d’Adam », dans son éperdue quête de l’éternel féminin.

Où sont passées les meufs, les souris, les matrones ? Que sont devenues nos mères, épouses, compagnes, amantes (religieuses ou pas), boudins endimanchées, radasses en bout de course, escaladeuses de braguette et épongeuses de sirop d’homme ?

C’est vrai quoi… En ces époques troublées où des viragos imbaisables estampillées MLF prônent l’égalité des sexes (ce qui démontrent qu’elles n’en ont pas vu beaucoup dans leurs vies) en vitupérant des slogans moisis dans des mégaphones à jamais souillés de leurs miasmes congénitaux, où nos bobonnes prisunicardes à fibrome proéminant et mononeurone suractivé clament haut et fort qu’elles ne sont pas uniquement bonnes à faire la vaisselle et des gniards, mais aussi à les torcher, on pourrait se demander quelle est la place de la femme…

La femme, sujet sur lequel nombre de nos concitoyens à service trois-pièces aiment à s’étendre, sujet de toutes les convoitises. Quand on voit Christine Boutin, Frigide Barjot ou Jeanne Moreau, on est pris d’une irrépressible envie d’homosexualité galopante qui vous ferait tringler jusqu’à plus soif Michel Houellebecq et Gilbert Collard…

Ou sont les femmes ? Partout, et nulle part…

Partout, parce que ces dames tiennent le haut du pavé aujourd’hui, et pas uniquement Rue Saint Denis…

Partout, parce qu’il n’est pas une futilité actualitesque qui ne fasse appel à la femme.

En témoignent notamment le Pot à tabac ch’ti, Notre Drame de Paris et la Tata des tatas qui font comme un vulgaire Benoît Hamon et lancent leur mouvement. Aubry, Hidalgo et Taubira créent « Dès demain », un truc aux contours indéfinis (comme Titine), qui promettra des trucs insensés (clin d’œil à Tata Tiatiane) qui couteront une blinde au contribuable (Coucou Anne H. !). Et qui fondra comme neige au soleil une fois l’attrait passager des sunlights de l’actu passé…

Femmes, nulle part… Et en particulier Brigitte Macron. La caution moyenâgeuse du Président en couche-culotte sera absente de l’intronisation de Manu, dimanche prochain. Intronisation qui se fera entre hommes… Passk’on n’est pas de pédés, ma bonne dame !

Allez hop, au placard mémère ; dégagée la vioque ; au saloir le stockfish replâtré ! Il n’en pouvait plus de se la coltiner vingt-cinq heures par jour depuis le début de la campagne, lui arrangeant sa cravate (de notaire ou pas), lui lissant la mèche avec le légendaire « Colopoil » des Laboratoires Sétouraide, lui réchauffant son biberon de seize heures et lui bordant la housse de couette Casimir…

Alors Manu va ressortir la jurisprudence Sarko-Frankie, celle qui veut qu’on lourde sa bourgeoise une fois le seuil de l’Elysée franchi… Il paraît que Jean-Vincent Placé aurait déjà postulé pour un emploi de Première Dame… L’autre a ri jaune…

Dans le même temps, les précédents locataires de l’Elysée, dont les plans auraient été conçus par le petit-fils de Brigitte, la pomme flétrie de l’Adam de la République en Marche, n’avaient pas convié bobonne à la passation de pouvoir.

Vous auriez vu Tante Yvonne trimballer les malles et les couffins hors du coffre de la DS, Claude secouer la pogne à Poher, Anne-Aymone faire des selfies avec son grand sifflet chuintant et Danielle rajoutant une touche de gaieté entre Tonton et Dalida ?

Où sont les femmes ? Partout, et même nulle part désormais, puisque la Peste Blonde, qui n’en finit pas d’enchaîner les télés et les radios pour annoncer son retrait de la vie politique (la bénédiction du mois), va assurer sa reconversion en Afrique. Oui, Marion Maréchal-Nouvoila-Le Pen et Afrique, c’est à peu près aussi antinomique que Jarry et virilité, mais sans doute que la niaise à Marine part en Afrique pour chasser ses idées noires…

Où sont les meufs ? Partout, et même quand elles n’y sont pas, la providence fait tout pour qu’on pense à elles. En témoigne BHL, toujours aussi crinière incoiffable et chemise blanche débraillée, qui s’est à nouveau fait entarter lors d’une présentation de ses films en Serbie. Nonobstant la barrière des langues, c’est vous dire à quel point les serbes ont aimé… BHL et une tarte… Pour lui rappeler qu’il en a épousé une…

Où sont les pouffiasses ? Partout, et pas forcément avec une jupe au ras de la salle de jeu et une paire de loloches made in siliconne. Y en a qui portent futal, mouleburnes et se rasent tous les matins. A l’image de Stéphane Le Foll, qui concourt comme Manuel Valls dans la disputée catégorie du suce-boules professionnel. Celui-là veut participer à la réussite du quinquennat Macron… J’en connais qui ne prennent même plus la peine de déboutonner le froc pour sucer à fond…

Où sont les nanas ? Partout, y compris en la personne de Manuel Valls, l’ex-premier sinistre qui a mis ses couilles et sa fierté en vente sur le Bon Coin, et qui vient de se prendre un vent en se voyant refuser l’investiture des copines à Macron. Pan dans ta tronche, Judas catalan !

Où sont les femelles ? Partout, et vraisemblablement au volant également, puisque la mortalité routière a bondi de 18,1 % au mois d’avril. On croirait que Pépère a promis l’inversion de la courbe de la mortalité routière avant la fin de l’année… On disait « femme au volant, mort au tournant ». C’est faux ! Généralement, ça n’attend pas le tournant…

Où sont les darones ? Partout ! Et notamment dans le Gard, où il y aura corrida lors de législatives entre Gilbert Collard, plus connu désormais pour son imitation de Popeye dans le bateau avec Marinette que pour ses plaidoiries, et Marie Sara, ancienne rejoneadora, investie par le clan Macron. Si elle lui coupe les oreilles et la queue, vous les filez aux clebs…

Et le 11 mai 1987 s’ouvre à Lyon le procès Barbie, au retentissement médiatique très important. Et malgré le nom de poupée du tortionnaire nazi qui brilla Rue Lauriston, à la question « où sont les femmes », la réponse était nulle part… Mais partout dans les limbes du souvenir des chambres à gaz qui n’étaient pas un détail, pour le coup…

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