Du mou dans
la gâchette…
Voila, c’est
ça, j’ai du mou dans la gachette… Et les choses sont décidément ‘achement bien
faites tout de même ! J’en discutais nuitamment hier avec un ami breton
sachant maîtriser la langue (et pas seulement l’escalope pour huit qu’il a dans
la bouche) et qui a des lettres autres que celles qui composent son nom… Oui,
je sais, breton, culturé, instruit, autant d’oxymores irréconciliables
apparaissant autant incongrus que de réunir Hanouna, dignité et humilité, voire
Etienne Daho, ténor et virilité…
Quoi qu’il en
soit, nous évoquâmes brièvement ce chef d’ouvre du nanard cinématographique
paneuropéen qu’était « Par où t’es rentré, on t’a pas vu sortir »,
pierre angulaire du navet filmé à l’instar des bouquins de Marc Levy et des
émissions d’Arthur…
Et voila que
me revient à l’esprit un autre titre de calamité filmesque au moment de prendre
la plume pour vous déballer le lot quotidien d’absurdités actualistiques qui a
au moins l’avantage de vous précipiter dans les bras de Morphée au moins aussi
rapidement qu’un uppercut herculéen, voire de tellement accélérer votre transit
intestinal qu’il serait plutôt avantageux de manger directement de la merde…
Du mou dans
la gâchette… Irremplaçable gâchage de pellicule de 1967 avec Jean Lefebvre et
Bernard Blier, appuyé par les grimaces de Francis Blanche qui savait, malgré un
talent fou, se fourvoyer dans des panouilles impardonnables avec une régularité
effroyable…
Du mou dans
la gâchette… A l’image de mon état d’esprit et de ma détermination sans bornes,
ce qui dépasse les bornes de mes limites illimitées au moment crucial de vous
faire part des brisures d’actualités, des miettes de scoops, des iotas d’évènements
du jour…
Du mou dans
la gâchette… A l’image de notre Président en Babygro qui se prend un méchant
coup quelque part et aussi dans son Gouvernement des Vertueux Irréprochables.
Lui qui veut nous faire péter une loi de moralisation de la vie politique qui
reviendrait à filer nos politocards en slibard voir à leur écarter le sillon
interfessier pour bien contrôler qu’ils sont au moins autant puceaux en magouilles
que peut l’être une petite fille de cinq ans très moche en Arabie Saoudite…
Du mou dans
la gâchette… Comme notre Maréchal-Ferrant qui n’aura pas attendu vingt-quatre
heures après sa prestation cahuzacienne sur Inter pour récolter son premier
hochet et voir une enquête ouverte par le Parquet… On aura beau se tuer à le
leur répéter, mais les politiques ne sont plus crédibles à jouer les
demi-vierges folles à la radio ou à la télé… Ça sonne tellement faux qu’on
croirait un sketch de Nicolas Bedos…
De mou dans
la gâchette… Sauf pour Manu-Petit Bateau et Grand Doudou qui se raidirait
plutôt sur leurs positions à propos de l’affaire Ferrand. Et les Pic et Pioche
gouvernementaux qui remettent carrément la presse à sa place… S’ils ne veulent
pas conserver la trop grande familiarité de Pépère avec les journaleux,
faudrait aussi voir à ne pas nous recréer le Ministère de l’Information version
ORTF…
Du mou dans
la gâchette… A l’instar du vert qui rit jaune en virant au rose, Jean-Vincent
Placé-moi n’importe où même dans le placard d’un Sous-Ministère, qui semble se
dégonfler façon baudruche percée, et ne veut pas être ministre ! Placé ne
brigue rien jusqu’en 2022, puisqu’il n’a rien demandé à Macron (même pas l’heure ?)
et n’a pas vocation à être au gouvernement dans ce quinquennat…
Placé, le mec
dont les dents rayent le plancher de l’étage au-dessous tant il développe un
priapisme ministériel inextinguible, le bridé bouffi qui suinte l’ambition
puante et l’alcool de riz frelaté par tous les pores… Candidat à rien ? Aspirant
à que dalle ? Lorgneur de maroquin pour peau de zob ? Lèche-boul pour
queue de chi ? Pourtant, on n’est pas le premier avril…
Du mou dans
la gâchette… A l’image de ces parents douaisiens, complètement ramollis du
bulbe, qui ont laissé trois de leurs enfants seuls pendant neuf jours pour
partir en Espagne… Attendez, vous ne savez pas le prix que ça coute, les
nuitées à Platja del Aro à l’hôtel Miramar derrière le local à poubelles de l’usine
de traitement de poissons pourris !
Du mou dans
la gâchette… Et au moins autant de flotte dans la boite crânienne de ce nantais
qui s’est fait coffrer après avoir délinqué à l’encontre des forces de l’ordre
qui lui reprochaient une infraction au Code de la Route, en leur disant qu’il s’en
foutait du Code car c’est son quartier. Argument inopérant : pas de
quartier dans le quartier pour les mecs qui décodent sur le Code…
Du mou dans
la gâchette… Tout comme notre Playmobil à moumoute de crin en lama nain des
sous-bois de la Moldo-Slovaquie Equatorienne, qui nous fait sa bouderie et
décide d’abréger son agonie télévisée sur la deuxième chaîne en présentant son
dernier Journal Télévisé le 8 juin prochain. Après l’appel du 18 juin, la pelle
du 8 juin, dans sa gueule…
Et le 1er
juin 1937 naissait Henri Tisot, nom célèbre en un temps que les moins de vingt dents
ne peuvent pas connaître s’ils ont Alzheimer. Si Henri Tisot se fera connaître
avec des rôles généralement comiques à la télévision ou au cinéma, c’est avec
son rôle dans le feuilleton télévisé « Le Temps des Copains » qu’il rencontrera
la célébrité, mais aussi avec son imitation du Général De Gaulle, qu’il prendra
toujours soin d’appeler Qui Vous Savez. Le 45-tours de son sketch « L’autocirculation »
parodiant la politique algérienne de Qui Vous Savez se vendre à plus d’un million
d’exemplaires, une diffusion exceptionnelle pour un disque comique. Mais il a
aussi interprété Hitler dans le top du top du nanar filmé, « Le führer en
folie »…. Navet en entrée, navet en sortie… ça va finir par faire
bourratif, non ?
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