« Princes,
n'enquerez de sepmaine
« Ou
elles sont, ne de cest an,
« Qu'a
ce reffrain ne vous remaine :
« Mais
ou sont les neiges d'antan ? »
Avouez que ça
déchire sa race comme un drap de pauvre de faire claquer l’envoi de la « Ballade
des dames du temps jadis » en introduction liminaire du commencement
introductif.
En tous cas,
ça déchire nettement plus et ça va chercher du côté du lectorat qui se pâme
devant une édition originale sur papier bible relié pleine peau de chagrin des
mémoires intégrales et immarcescibles du Docteur Wolfgang von
Schulppendorff-Grifftenzaughentag, des esthètes qui se ruinent un string en
mohair mercerisé devant la dernière exposition de Jeff Koons et des cinéphiles
avertis qui se trouvent tout moites après une projection consécutive à celle de
la rétrospective Bergman sous-titrée en chyprio-indonésien septentrional au
Ciné-Club d’Yféssouluy-Savataché…
Et c’est
toujours plus classe que le sempiternel « cétémieuavan » qui empeste
la clope froide et le pastaga tiède du café du Commerce…
Comme nos
samedis soir étaient plus agréables voici quelques lustres et autant de
candélabres ! Que de variétés variées et pas avariées défilaient sur trois
chaînes et notre petit écran en 819 lignes ! Alors qu’aujourd’hui, on s’enorgueillit
d’un pléthore de chaînes et on se fade des programmes à faire pleurer un
mononeuronal aveugle et sourd de naissance.
Eh oui, je me
suis fadé les Vieilles Canailles sur la Première Chaîne et le moins qu’on
puisse en dire est qu’elles ressemblaient plus aux Vieux Cognacs qu’à des
canettes de Red bull suractivées. Deux cent dix ans à eux trois, un océan de
whisky, des containers de clopes et un concours pour la plus belle métastase…
Du trio,
Schmoll semblait le moins déglingué, même s’il a toujours autant de yaourt
bulgare dans la bouche quand il chante… Quant à Johnny, c’est à se demander s’il
a vraiment un cancer du poumon, ou s’il généralise… Et Dutronc… Avec son
pantalon à la Chirac (remonté sous les aisselles), sa terracota étalée à la
truelle et sa démarche de picoleur invétéré, on aurait dit le pébron du coin
avec des Ray-Ban à la Mourousi.
Et en prime,
les vioques virent tarlouzes ! En témoigne la pelle « sur la bûûche »
que Dutronc a roulé à Johnny. Un bisou de Dutronc, et t’es bourré pour huit jours… Enfin, il faut bien
que vieillesse se passe…
Et puis, c’est
pas certain qu’on les revoie tous les trois en live, ensemble, alors…
Eux, ils ne
passeront pas leurs vacances ensemble, puisque la Grande Cheminée
matignonnesque a ses favoris ailleurs. Le Ministre de l’Agriculture Stéphane
Travert (un nom qui ne présage rien de droit) s’est pris un coup de règle premier-ministrale
sur les mimines quant à la réintroduction des pesticides nocifs pour les
abeilles en France. Le Doudou a en effet favorisé Hulot en affirmant le
maintien de l’interdiction, provoquant une demi-molle chez Nico. Quel fayot,
Hulot ! Il fournit Matignon en gel douche Ushuaïa, ou bien ?
Eux non plus
ne passeront pas leurs congés collés-serrés ! Xavier Bertrand s’est carrément
lâché sur Laurent Wauquiez (rien de sexuel, rassurez-vous) en assurant qu’il
court après l’extrême-droite (ou plus précisément après Florian Philipopo ?).
Ce a quoi la honteuse à cheveux gris a rétorqué qu’il s’agissait de médiocres
aigreurs. Tout va bien à droite…
Et cela va
encore mieux à l’extrême-droite puisque Papy Neunœil dessoude
consciencieusement tous ses écrous : regrettant le retrait de Marion
Maréchal-Nouvoila-Le Pen de la vie politique, il se demande si la Peste Blonde
ne serait pas au Bois de Boulogne… On sait que les fachos ont l’habitude,
électoralement parlant, de faire le tapin, mais là, faut avoir envie de se
tringler un tel tableau…
Tout comme il
faut avoir envie de forer le tunnel à orgasmes de Pamela Anderson, la poupée
gonflante encore plus plastique que Cher, qui affirme avoir séduit un sportif
(traduite sucé dans les vestiaires pour pas un rond) en la personne d’Adil
Rami. Tiens, elle se convertit à la merguez hallal la blondasse à lèvres en
forme de zodiac ?
Si ils se
reproduisent, on pourra toujours en déduire la paternité de la gamine à son
galbe de couscoussière en plastoc préformé… Et cela évitera le désagrément d’une
exhumation, comme celle que va faire subir à son père putatif cette espagnole
dans la soixantaine, persuadée d’être le fruit des amours illégitimes de
Salavdor Dali. Si elle a un nombril en forme de Gare de Perpignan, c’est
imaginable…
De putatif à
putassier à cheveux, il n’y a qu’un pas, que le mari à Brigitte n’a pas hésité
à faire, à roulettes, puisqu’il a joué au tennis en fauteuil roulant avec des
athlètes handicapés pour promouvoir la candidature de Paris 2024. A la fois
racoleur et sympa… A l’image de Macaron : à la fois sympa et cynique, ciguë
et ambroisie, Mozart et Maé, canicule ou grand gel… Bref, le Coran alternatif…
En parlant de
courant, il faudrait avoir mis les doigts dans la prise pour rester
complètement électrisé par l’anniversaire littéraire du jour. Le plus
insupportable et omniprésent sorcier apprenti de tout le système solaire fête
aujourd’hui ses vingt ans sous la plume de sa bien inspirée créatrice J.K.
Rowling. Harry Potter a vingt ans… Et François Baroin, cet Harry Potter vieux ?
Lui, on sait
parfaitement son âge puisqu’il est venu se faire souffler la bougie en direct
ce matin sur Inter par Patoune Cohen dont c’est la quille :
Moule-à-Gaufres s’est fait cirer les pompes façon Aquillino Morelle pour
célébrer ses cinquante printemps, et autant de branlées électorales… La
rédaction d’Inter lui a offert un fac-similé de L’Humanité avec « Benoît
Hamon Président ! » en lettre de trois centimètres de haut. Il a fait
un sort à une boite de kleenex et un plateau de viennoiseries de chez Bonneau…
Quoi de plus
agréable pour amorcer la semaine de quille de Patrick Cohen, qui part à la
rentrée sur Europe n°1et laisse le fauteuil des matinales à Nicolas Nounours
Demorand et sa voix de gros fumeur ? D’ici à vendredi, on aura un défilé
de toutes les têtes d’ampoule et à claque de la gauche qui pense et qui dépense :
Cambadélis, Jean-Pierre Bacri, Arditi, BHL… Avec en point d’orgue vendredi le
strip-tease intégral de Jack Lang sur une musique de Benjamin Biolay et des
commentaires de Sofia Aram…
Et le 26 juin
1974 sort en salles le sulfureux film de Just Jaekin « Emmanuelle »,
un film érotique soft qui va faire néanmoins durcir la position des spectateurs ;
il sera programmé dans une salle des Champs-Elysées pendant dix ans sans
discontinuer. Alors que maintenant, on se tape la colonne à chantilly devant Youporn…
Mais où sont les neiges d’antan ?
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