lundi 19 juin 2017

Brèves du 19 Juin 2017

« Laat ons samen zingen
« Champagne voor iedereen ! »

Chantons tous ensemble, Champagne pour tout le monde ! Laissez-moi faire péter les jéroboams de Dom Pérignon, démuseler les bouchons sous pression des Mumm millésimé Grand Cordon Rouge, couler en cascades effervescentes sur des fontaines de coupes en cristal de baccarat et boire à la régalade ces litres de champagne raffiné !

Si John Terra proposait cette invitation aux libations lors des éliminatoires de la télévision belge flamande pour le Concours Eurovision 1987, c’est à une célébration plus imminente que je vous convie.

Champagne, champagne, sweety-darling ! Enfin, nous sommes débarrassés de ces scrutins et de ces élections qui mobilisent (si peu) les électeurs et (tellement trop) les chaînes de télévision ! Finies les interminables soirées électorales avec la sodomie de diptères dans les grandes largeurs avant vingt heures et l’enfarinage de réservoirs à voix après l’heure fatidique !

Dégagés, les sodomites de tous bords qui viennent selon les résultats narguer ses adversaires, critiquer les veaux qui ne se sont pas prononcés en sa faveur car ils n’ont rien compris à l’indéniable renouveau que constituait sa candidature, immuable depuis plusieurs lustres et quelques candélabres, ou s’indigner de son élimination qui est positivement la plus grande perte que la politique française n’ait jamais connue…

Au repos, les journaleux et autres monomaniaques des projecteurs qui s’étaient usé la santé depuis plus d’un an à couvrir ces interminables marathons où les résultats tombent plus facilement qu’à Gravelottes !

Que reviennent les séries insipides du dimanche soir sur la trois, où le cornichon du sandwich pain de mie rôti froid marmelade d’orange caramel du héros est la seule touche de piquant de la soirée ! Que rappliquent les Gendarmes et leur quatre-vingt-quatorzième rediffusion, les jeux débiles à base de tartes dans la gueule et de plongeons dans des piscines pas toujours chauffées !

Plein le valseur des soirées électorales télévisées ou radiodiffusées ! Non content de se fader les deux tours des présidentielles et se de coltiner les deux dimanches de législatives, il a fallu se respirer les primaires de gauche et de droite ! Vu à quoi cela a finalement servi, j’aurais bien mieux fait de me tamponner l’intégrale de la Dynastie des Forsythe en version moldo-slovaque moyenâgeuses….

Mais au moins, ça dégage ! Fini ces plateaux brouillons où les sièges des invités n’ont même pas le temps de refroidir avec le jeu des chaises musicales, un peu comme le fion de Beaugrand dans une tournante dans une cave du 9-3. Les résultats sont tombés.

Et ils ont fait boum ! Le tsunami du parti du mari à Brigitte s’est quasiment mué en un clapotis de pataugeoire asséchée, et la branlée des partis dits traditionnels n’a été fructueuse que pour la gauche, où ce qu’il était censé en rester.

Avec quarante-six dépités dans l’hémicycle, la formation de la rue Solférino enregistre sa plus cuisante défaite de son histoire. A tel point que Cambadélis-de-Padoue a annoncé sa démission. Mais non, Camba, t’es pas tout seul ! Mais non, tu n’es pas toi, petit goret adipeux aux yeux puant le stupre frelaté, le seul responsable de la déconfiture socialiste. Le squatteur de chez Julie Gayet y a indéniablement apporté sa pierre angulaire…

La touche finale ayant été apportée par le Chorizo Incandescent, qui nous a rejoué hier soir sa grande scène, son triomphe indémodable : le 49-3 électoral. Autrement appelé « couronnement à la Poutine ». Vous prenez un démocrate qui a les dents de l’absolutisme dictatorial qui poussent à en rayer le plafond de l’étage du dessous, vous le mettez en situation de duel électoral avec une beurette tendance rosâtre foncée « à la Mélenchon », vous faites compter les bulletins par vos sbires, vous vous autobombardez calife à la place du calife et vous envoyez chier l’adversaire qui veut percer à jour la magouille. Bienvenue chez Manuel Valls !

Bienvenue chez celui qui vous la met dans les grandes largeurs… Ce qui aura sans nul doute l’heur de plaire aux cinq députés ouvertement homosexuels de l’hémicycle, dont Pacôme Rupin, dont on se dit que ce mec porte un pseudonyme, c’est pas possible autrement... Bon, la Gay Pride au Palais Bourbon n’est pas pour demain, mais il est bon de voir que l’Assemblée s’ouvre aux minorités bizarroïdes et oubliées, telles que les nationalistes corses, les réalisateurs cryptocommunistes, les matheux à lavallière multicolore, les tarlouzes escaladeuses de braguettes, les femmes…

Bienvenue en tous cas aux 39 % de femmes qui vont être introduites à l’Assemblée, un chiffre nettement en hausse. 39 % mais pas la Grande Jajat, qui s’est pris la dérouillée de sa vie à Villeurbanne, un bastion socialiste imprenable… Pan dans sa tronche !

Vlan dans la binette du Maréchal-Ferrand gouvernemental, qui a été prié par le Président Jupitérien (dans le froc, tout dans la cheminée à Doudou) de démissionner afin de prendre la tête du groupe macronien à l’Assemblée. Un placard doré en attendant les suites judiciaires des enquêtes le visant…

Et pan dans le mille aussi du sujet préféré des media français après les élections, le foutebale et le temps qu’il a fait, le terrorisme et les risques d’attentats… Une plaie remplace l’autre et les actes supposément terroristes perpétrés par des radicalisés reviennent en tête de gondole comme par magie. Une voiture qui fonce dans une camionnette de gendarmerie sur les Champs-Elysées (sans autres victimes que le conducteur) ; un camionnette qui fait un strike sur des passants à la sortie d’une mosquée londonienne ; un radicalisé lot-et-garonnais qui poignarde un agriculteur parce que son gros engin faisait trop de bruit… Bienvenue dans le vrai monde, ça pue, j’suis pas sur d’adorer…

Que le monde ne puisse pas être celui figé sur les pellicules ou sur les cassettes vidéo, un monde cucul-lapralinesque certes mais où l’on n’a pas à se questionner incessamment sur notre survie à brève échéance. Un monde où l’on pourrait se faire comprendre sans paroles ou abuser de paroles vaines ou cocasses genre « elle m’énerve ».

A l’instar de Jean Dujardin, oscarisé pour « The artist » et lancé par le fameux « Un gars, une fille », et qui fête aujourd’hui ses quarante cinq ans pour être né le 19 juin 1972. Indéniablement un grand artiste, puisqu’il est capable de passer avec la plus parfaite régularité du meilleur (genre The Artist) au plus ridicule comique franchouillard pas drôle (façon Brice de Nice et autres Nous ç nous). Encore un adepte du coran alternatif… Radicalisé, le Jeannot ?

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