Je ne sais
pas vous, mais personnellement en ce qui me concerne moi-même, j’aurais
tendance à penser que la vie est un immense juke-box où une main céleste,
funeste ou carrément méphistophélesque glisse une pièce dans la fente pour voir
jouer le morceau de son choix, en accompagnement de l’evènement en train de se
dérouler.
Musiquette
primesautière pour les moments gais, guimauve sensuelle pour les instants
sulfureux d’intimité partagée, morceau solennel pour les minutes cruciales… Y a
pas à dire, mais la vie c’est presque toujours la même chanson !
Et il est
aisé, sinon total fastoche finger in ze noze, de coller aux futilités de notre
actualité du jour, copieuse comme une double choucroute méga-royale merguez-boulettes-kebab-jarret-double
palette de porc marinée et sauce samouraï pour douze, un fond musical que je
vous propose d’exhumer de ma collection de vinyles.
Oh ça va hein !
Pas la peine de vous crisper au point que les ongles de vos arpions raient le
plancher façon « craie sur le tableau » ! Je sais que les piles
de rondelles noires empoussiérées que j’entasse recèlent de douloureuses
pépites auditives telles que des versions moldo-slovaques des chansons
norvégiennes de l’eurovision 68 et 74 ou des reprises instrumentales à l’hélicon
de chasse de la quatorzième symphonie pour clarinette et hachoir à légumes de
Wolfgang von Moulinex par Aimable et son orchestre. Mais tout de même !
Allez, faites
péter les décibels et envoyez la sauce !
Pour calmer
les ardeurs doudouesques de la grande cheminée matignonnesque qui remonte les
bretelles du Garde des Sots jusqu’aux oreilles, pour avoir appelé Radio France afin
de leur recommander de mettre la pédale douce dans une enquête sur des soupçons
d’emploi fictif, je ovus propose « Allo Lola, C’est Lolo » de l’impérissable
Patrick Topaloff…
Doudou a
rappelé que quand on est ministre, on ne peut plus réagir comme un citoyen. En
gros, tu continues à faire tes coups pendables, mais tu évites de passer par
les voies de communication classique…
« Mon
Dieu, qu'il y en a des croix sur cette terre ! Croix de fer, croix de
bois, humbles croix familières, Petites croix d'argent, pendues sur des
poitrines, Vieilles croix des couvents, perdues parmi les ruines »
chantait Bécaud aux balbutiements du microsillon. Et l’on pourrait même y rajouter
quelques croix gammées taguées sur les sépultures d’un cimetière héraultais…
Oui, ce n’est
qu’un détail me direz-vous, mais il n’empêche que ce genre d’acte pue
franchement le gaz.. .Et ce ne sont pas des produits de décomposition des corps…
« J’ai une
maison pleine de fenêtres, pleine de fenêtres en large et en long »
chantonnait Anne Sylvestre dans ses inusables Fabulettes. Celles de Richard
Ferrand se transforment peu à peu en Contes de la Crypte puisque le Maréchal-Ferrand
serait embourbé dans une autre affaire immobilière ; une maison pleine de
fenêtre qu’il aurait acheté avec des fonds publics. Question irréprochabilité,
il en prend un sacré coup, le Manu… Et pas seulement avec Doudou !
Un autre
coup, celui de chaud, puisque les météorologistes découvrent tout ébaubis que l’été,
le soleil brille, et il fait chaud ! Oui, comme le chantait Pauline Ester « il
fait chaud, faire attention au soleil, et tous les jours c’est pareil ». Pareil,
certes, mais l’on parle d’ores et déjà de canicule… Alors qu’il serait pourtant
plus intéressant de causer des conseils pour l’été.
Premier
conseil, lavez-vous souvent. Ensuite, buvez beaucoup d’eau, et lavez-vous. Puis,
mangez des fruits juteux, et lavez-vous. Evidemment, ne sortez pas aux heures
les plus chaudes, et lavez-vous. Et surtout… lavez-vous ! Par pitié, arrêtez
de vous asperger de déodorant bon marché aux effluves vomitives qui ne font qu’empirer
vos émanations musquées et ammoniacales trahissant votre manque d’hygiène !
Ras le bol
des aisselles qui embaument le Saint-Nectaire hors d’âge, les panards qui schlinguent
les égouts de Paris un jour de sécheresse et les slibards qui fleurent bon les
stations d’épuration en surrégime !
Ras le bol, à
l’instar de Jean-Jacques Bourdin qui nous pète un câble ou deux en plein direct
sur RMC (remets-moi un Casanis) et qui prévient qu’il ne reviendra peut-être
pas après les vacances (oh la divine surprise !). Comme l’a chanté Marcel
Zanini, « Rallebol » ! La solution ? Celle de Marc Charlan « Je
me casse à Palavas ».
Palavas, ce n’est
pas si loin de l’Espagne, où après Messi, c’est au tour de Ronaldo de se faire
rattraper par le sic et de se voir réclamer la bagatelle de plus de quatorze
millions et demi d’euros. Bizarre, pour un mec qui aime à se vider les bourses…
En tous cas, suivant le conseil des Charlots « Si tu n’veux pas payer d’impôts,
cache ton piano, cache ton banjo, cache ta trompette »…
Quoiqu’il
faudrait les ressortir pour accueillir avec tambours, trompettes et tout le
barnum nécessaire le Pepère’s Lonely Socialo’s Branquignol Band, où ce qu’il en
reste après la double explosion atomique présidentialo-législative.
Et au premier
rang, le capitaine du pédalo, François Porcinet Hollandouille, qui a personnellement
appelé dimanche dernier les candidats socialistes battus (autant dire qu’il a
cramé son forfait sur les prochains soixante-seize mois) pour les réconforter. Et
qu’ont-ils entendu au bout du fil ? Du Souchon, of course : « Allô
maman bobo »…
Immédiatement
derrière, Moule-à-Gaufres, son réservoir de fiel venimeux et sa batterie de
vacheries en tous genres. La dernière en date, soutenir la candidate de la France
Insoumise (la chose de Méluche) face à Valls, qui paiera jusqu’au dernier
centime ses velléités d’indépendance. En gros, comme le disait Gainsbourg « J’serais
content quand tu seras mort, vieille canaille »…
Et dans le rôle
de la Reine de Pommes, l’Impératrice des Cruches, la Shabanou des Gourdes, l’inénarrable
Ségolène, l’inaltérable Notre Drame de la Bravitude, qui regrette les divisions
au PS, mais avoue aveoir voté En marche… Sur fond sonore des Charlots et « Je
dis n’importe quoi, j’fais tout c’qu’on me dit ».
Et le 13 juin
1973 naissait Kasia Kowalska, chanteuse polonaise que l’on put admirer se
classer quatorzième en 1996 au Concours Eurovision de la Chanson avec l’imprononçable
« Chcę znać swój grzech » (« Je veux connaître mon pêché »).
Ton pêché ? Mais chanter des chansons dont le titre s’éternue !
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