« I'm never givin' up, not givin' in
« If
there's the slightest chance that I could win
« The
battle may be lost, but I can win the war »
Je ne renonce
jamais, s’il existe la plus mince chance de gagner, si la bataille est perdue,
je puis gagner la guerre…
Ce qu’il y a
de positivement déroutant avec les cucuteries eurovisuelles, c’est qu’elles
nous envoient à grands coups de pompes dans le derche directement au pays des Bisounours,
où tout est beau, joli, où les guerres sont inexistantes et où où les
princesses pissent du champagne rosé et chient des paillettes…
Et la
contribution britannique du Concours 1983, un faiblard « I’m never giving
up » vocalisé par un trio version aérobic, ne déroge pas à cette
déferlante de bons sentiments indéfectibles et d’indécrottable positive
attitude.
On ne renonce
jamais, on ne démissionne sous aucun prétexte, on va jusqu’au bout, on boit
jusqu’à la lie le calice des désagréments furieusement contrariants en
yukulélant façon Julien Doré jeune fille que c’est « nunc est bibendum ».
Dans vos
rêves, mes bichons ! Dans la réalité réelle de tous les jours, celle qui
nous est imposée chaque matin par notre éveil aux sensations extérieures et que
l’on subit avec la mine réjouie d’un chartreux fossoyeur dépressif en pleine
lande écossaise par un soir humide de novembre, c’est une autre paire de
manches avec du poil autour !
Et si ça ne
tombe pas encore comme à Gravelottes, l’unité gouvernementale du Gouvernement
de Doudou se fissure au moins autant que le dernier lifting à la tronçonneuse
de Sheila. Après la démission du Maréchal-Ferrant par la voie d’une promotion-sanction
en qualité de chef de groupe à l’Assemblée (ce qui revient à promouvoir un PDG
au rang d’inspecteur-général-adjoint du Sous-Directeur communal des ressources
hydriques et cafetières de la section interdépartementale des Abonnés au Gaz
ambidextres), voici la démission, à sa demande, de la Ministre des Armées,
Sylvie Goulard.
Ben alors ?
Déçue par les ambiances musquées et viriles des chambrées de la Grande Muette ?
Choquée par la franche camaraderie des frères d’armes qui poussent l’amitié
jusqu’à s’astiquer mutuellement le calibre ? Décidément, les ministres du
Mari à Brigitte ne font rien comme les autres. Ils sont élus, ils ne font pas
plus de vagues que la houle politique habituelle, et ils démissionnent sans
raison, alors que les précédents spécimens s’accrochaient à leur maroquin comme
une moule à son rocher…
Et là, Sylvie
Goulard passe l’armée à gauche…
Et du coup,
Marielle de Sarnez n’exclut pas elle non plus de démissionner ! C’est une
maladie, ou bien ? Si c’est pour faire parler d’elle, il y a d’autres
moyens : déterrer une bonne grosse casserole judiciaire bien sordide genre
« partouze bisexuelle et zoophile avec mineures de treize ans
quadrisomiques non-consentantes » ; faire péter un gros scandale
sentimental en se faisant tambouriner la salle de jeux par l’un des rares
candidats de téléréalité doté d’un Qi supérieur à treize ; faire fuiter à
Ici Dimanche et France Paris les photos des parties fines post-Conseil des
Ministres avec Doudou sur la béquille et Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs en
réincarnation de Maria Schneider, plaquette de beurre incluse.
Ces dames ne
se sentiraient-elles pas à l’aise dans l’entourage immédiat de la Grande
Cheminée matignonnesque ? Le Doudou et son mètre quatre-vingt-quatorze aurait-il
la main baladeuse et la braguette prestement baissée ? Se fendrait-il en
fin de repas de blagues lestes et d’allusions licencieuses et bassement
sexistes ?
Je n’ose
croire que le Doudou soit sexiste comme ce dépité UDI de la Loire qui a lâché
une blague bien sexiste sur son adversaire… Inadmissible comportement
parfaitement condamnable de vouloir cantonner une femme à ses tâches de
ménagère et de torcheuse de moutards… Dans le même temps, quelle idée sotte et
grenue de leur avoir donné le droit de vote…
Quelles
pisseuses mal dégrossies, ces femelles ! Prendre la mouche d’innocentes
plaisanteries sur leur naturel état d’infériorité chronique bien mérité !
Alors qu’entre hommes, on n’arrive même pas à se vexer de viriles boutades !
Même pas
froissé, le député à lavallière multicolore Cédric Villani que la Méluche avait
traité de matheux (ce qui ressort plus de la constatation que de l’insulte,
ceci dit en passant), réplique finement en lui clouant le bec. E=mc² et SNCF…
Euh, CQFD !
A peine
humilié dans sa fonction de journaliste, ce scribouillard de la première chaîne
de l’ORTF qui se voit refuser par un proche du Chorizo Incandescent d’assister
au dépouillement du vote législatif. Ils avaient l’intention de bidonner les
résultats qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement…
Plaisanterie
ou galéjades, on hésite devant cette énième déclaration qui sent le gaz. Neunœil
de Montretout n’a pas vu d’un bon œil qu’on lui refuse l’accès au Bureau
Politique de sa chose, et vaguement trituré de la chambre à gaz, il a appelé sa
fille et le bureau exécutif à démissionner… Toujours la vanne rigolote qui fera
führer, Papy Gégène…
Jamais à
court de blagounettes hilarantes, c’est l’Affaire Grégory. Vous imaginiez que l’on
allait enfin avoir l’illumination finale, le dénouement final mieux que le dernier
épisode des Jeux de Chiottes (Games of Thrones) ? Loupé ! Les Jacob
ont été remis en liberté et il semble que l’eau doive définitivement couler sur
le corps en k-way bleu…
Tout est
normal, tout va bien ! Comme il est positivement normal de s’apercevoir,
un peu tard, tout de même, qu’un fiché S était régulièrement et officiellement
porteur d’un permis de port d’arme. L’assaillant des Champs-Elysées d’hier soir
avait un permis parfaitement en règle, obtenu alors qu’il était déjà fiché S… Y
aurait pas comme une couille dans le potage, là ?
Elle, par
contre, n’ira plus faire trainer ses faux seins et son patronyme de nymphomane
moldo-slovaque (Capote-suce Anale… euh, Capucine Anav) sur les plateaux de la
pelle à merde du service public. Capucine Anale se barre de Touche pas à mon
poste. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, elle se casse… de l’émission.
A la vue de
tant de malades dans le poste, on ne peut que se demander s’il y a un médecin
dans la salle… A défaut, on n’hésitera pas à appeler SOS Médecins, crées par
Marcel Lascar le 20 juin 1966 pour assurer un service médical d’urgence auprès
des patients. Un hommage télévisé leur sera rendu entre 1978 et 1981 au sein de
la série Médecins de nuit. Allô, Léone ?
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