« C'est
ton nom
« Qui
berce mes jours et mes nuits
« C'est
ton nom
« Qui
partout me poursuit »
« C’est
ton nom », rengaine poussiéreuse croassée à pleins poumons par la
demoiselle d’Avignon, Mireille Mathieu de Saint-Bénézet, qui faillit être la
chanson française au Concours Eurovision 1966 avant que Michèle Arnaud, en
charge de la sélection finale, ne penche en faveur de l’innommable bouse gloussée
par Dominique Walter, son fiston à elle.
« C’est
ton nom », qui couplée à l’immarcescible « Mon crédo », se
vendit comme des petits pains aux Noce de Cana à l’époque.
« C’est
ton nom »… C’est ce qu’on aimerait tant savoir après plus de trois
décennies d’interrogations de dures luttes (attention à la faute de
prononciation). Oui, c’est bien beau tout cela, c’est même superbe. Mais cékoidon
konkoz ? Qui a tiré sur JR ? Qui a tiré Steevy ? Qui a enlevé le
balai dans le fondement d’Amaury Vassili pour qu’il chante aussi faux à l’Eurovision
2011 ? Qui a assuré à Sheila que le lifting « Cap’tain Igloo » c’était
trop top tendance mégacool hyperchébran ?
« C’est
ton nom »… Oui, mais lequel ? Marcel, Jacqueline, Ginette ? Qui,
qui, qui ? Qui a pu commettre l’innommable, l’irréparable, l’inavouable en
octobre 1984 ?
Qui a eu
cette clairvoyance de quatre ans sur le phénomène Grand Bleu et a initié un
moutard de quatre ans à l’apnée ?
C’est ton
nom, Marcel, Jacqueline, Ginette… Il est désormais établi que c’est vous qui
avez écrit les lettres reçues par la famille Villemin en 1983. Êtes-vous le
Corbeau ? Le Procureur le croâ, désormais…
Incroyable qu’une
affaire aussi ancienne, aussi enkystée dans la fange du temps qui passe, puisse
recevoir des développements nouveaux ! Le petit Grégory recevra-t-il enfin
justice bientôt ?
Dites, c’est
pas très bon pour les sempiternels torche-culs du lundi sur papier glacé, ça !
On élucide un imbroglio judiciaire, on clôt une affaire douloureusement
médiatique, c’est mauvais signe !
A ce
rythme-là, on va nous débrouiller en deux coups de cuillère à pot le mystère du
masque de fer, l’énigme fumante de Gambais, les interrogations sans fin du
patriarche Dominici et les empoisonnants questionnements de la Bonne Dame de Loudun !
Demain, on
saura enfin si le premier tube d’Amanda Lear est le sien, conservé dans le
formol, on connaîtra ce qu’il est advenu du cerveau de Frank Ribéry
(vraisemblablement resté collé au pare-brise lors de l’accident), on saura
finalement ce que Patrick Fiori faisait à Lara Fabian pour qu’elle gueule
autant…
Ah ! que
de questions qui finiront enfin par trouver une réponse ! A l’instar,
souhaitons-le des questions du bac philo 2017 qui a fait suer les candidats
aujourd’hui pendant quatre heures… Quatre heures pour blablater selon l’inusable
schéma « thèse-antithèse-foutaise » ?
Mais c’est trois
heures cinquante de trop ! Evidemment, on est loin du célèbre « Peut-on
dire n’importe quoi n’importe comment » qui me valut un quinze voici seize
ans, mais j’avoue kiffer ma race à en tâcher mon moulebite à lire les questions
bidonnantes…
Suffit-il
d'observer pour connaître ? J’observe même ce que je ne connais pas, et je
connais ce que je n’observe pas.
Tout ce que
j'ai le droit de faire est-il juste ? Non, c’est souvent injuste. Next !
La raison
peut-elle rendre raison de tout ? Raisonnons sur la raison. Si elle rend
raison, c’est qu’elle a mal digéré, à plus forte raison si elle a repris de
tout (y compris du couscous de boulgour aux huitres frites dans la mayonnaise
au benzène sacchariné).
Une œuvre
d'art est-elle nécessairement belle ? Regardez les sculptures de Koons,
lisez les livres de Lévy, écoutez les disques de Maurane. Vous avez la réponse…
Défendre ses
droits, est-ce défendre ses intérêts ? Il n’est pas sans intérêt de
défendre ses droits, mais on peut défendre ses droits sans en tirer intérêts,
bien que l’intérêt de tous est de défendre les droits de chacun. Un Aspro, vite !
Peut-on se
libérer de sa culture ? Comment se libérer de ce que l’on ne possède pas
toujours ?
Y a-t-il un
mauvais usage de la raison ? Y en-a-t-il un bon ?
Pour trouver
le bonheur, faut-il le rechercher ? Fuir le bonheur, de peur qu’il ne se
sauve…
Bon, eh ben
voila un bon bout de dégagé ! On va pouvoir causer de la une de VSD avec
Julie Gayet qui promène un clébard présidentiel (si ce n’est le contraire),
afin d’annoncer que Pépère s’installe chez elle. Le parasite parfait ! Il
squatte aux frais de la Princesse pendant cinq ans, et une fois le bail
résilié, il file crécher chez son escaladeuse de braguette…Belle mentalité !
On pourra
aussi causer de la visite de soutien de Doudou dans le Gard chez Marie-Sara,
visite qui fait hurler Gilbert Connard qui en guise de représailles saisit le
Parquet financier. Depuis un procès aux assises d’appel de l’Ardèche, j’ai
compris qu’il n’avait pas la lumière à tous les étages…
Mais on ne
parlera pas de l’agression de NKM qui s’est effondrée après avoir pris ses
prospectus dans la poire. Déjà, elle ferait mieux de manger autre chose qu’un
demi-pépin de pomme par semaine… Et puis, ça vous paraît quand même pas une
sacrée coïncidence qu’un photographe soit idéalement placé pour shooter toute
la scène à l’aise-Blaise ? Ça me paraît louche, comme dirait Dalida, dont
vous connaissez le frère qui est comprimeur de queues… euh, presse-bite, pardon !
Et en parlant
de presbytes, le 15 juin1973 naît Neil Patrick Harris, presbyte notoire, surtout
connu dans nos contrées pour ses rôles de médecin surdoué dans « Docteur
Doogie » et de coureur de jupons dans « Comment j’ai mis ta mère »…Oups !
« How I met your mother »…
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