« Tous
les rêves sont permis, pourtant ce soir je te quitte
« Ton
cœur a changé si vite que nos rêves sont finis
« Bye bye, I love you, love you
« C'était
le plus bel été de ma vie, I love you, chéri
« Le
cœur meurtri, je pars en laissant derrière moi
« Tant
de peine, tant de jours, tant d'amour avec toi »
Vous le
savez, je suis depuis des lustres et quelques candélabres animé par une ribambelle
de fantasmes tous plus ou moins inavouables car risquant immanquablement de me
retrouver à Sainte-Anne dans une jolie chambre capitonnée avec un seyant pyjama
à manches très longues nouées dans le dos.
Du rêve fou
de posséder l’intégralité de la production eurovisuelle mondiale à celui d’espérer
entendre un jour Christophe Willem chanter comme Barry White enroué, j’ai
encore en mémoire celui d’avoir une nuit imaginé une ancienne bâtonnière
biterroise participer au Concours Eurovision 1972, qui était présenté par Sache
Distel….
Ah ! le
fantasme des participations au Grand Prix Européen de la canzonetta merdique !
Quel est le fan français à ne pas avoir souhaité la participation de son
chouchou au casse-pipe paneuropéen, imaginant jusqu’au trempage de string la
Vilaine Fermière ou Christophe Maé fouler la scène eurovisuelle ?
Mon fanstasme
eurovisuel, outre une sixième victoire française qui est aussi prévisible que
le retour de Patrick Sabatier dans une émission en prime-time sur une chaîne
nationale, ce serait un Grand Prix politique. Avec, pour représenter le Luxembourg
avec cette chanson qui défendit les couleurs grand-ducales en 1974, un duo
François Bayrou-Marielle De Sarnez.
Bye bye, je
me casse même si je t’aime d’amour si fort que les draps s’en souviennent… La
valse-hésitation à la De Sarnez ne fut pas une valse à mille temps, à peine
trois temps quatre mouvements et hop, la sortie c’est par là et n’oubliez pas
de ne pas claquer la lourde en partant, ça fait trembloter les pampilles en
cristal de Bohème du lustre…
Quant au Cave
de Pau… J’aurais presque tendance à croire qu’il a démissionné à l’insu de son
plein gré… Lui qui était tant heureux d’être le successeur de Saint Louis, qui
rendait la justice sous un chêne… Il avait déjà une tête de gland… Vous
imaginez un peu la pression que le mari de Brigitte et le Grand Doudou ont dû
lui mettre ? Ça dû tâcher des slips…
Entre les
démissions en rafale façon « Quatre à la suite » et le remaniement
gouvernemental avec le Doudou qui fait le difficile, Saint-honoré et la Grande
Cheminée se sont fait chier la bite, d’où les tâches qu’il est difficile d’éliminer.
Eh oui,
Bayrou s’accroche…
Il faut s’en
méfier, du ravi du Cirque de Gavarnie. Rien de plus sournoisement retors qu’il
sinistre qu’on a remercié avant même qu’il n’ait eu le temps de faire des
conneries. D’ici à ce qu’il balance dans les torche-culs du lundi les photos de
la soirée élyséenne inaugurale « Sodomie à sec et Dernier Tango à Paname »
avec le Grand Doudou sur la béquille et sur les dents en train de courser
Bribri en combi de latex rose à motifs Mickey Mouse qui tient en laisse Manu
déguisé en caniche abricot qui chantonne « Charente-Poitou, ça rentre
partout »…
Ah, ils
auront belle figure, les Doudou, les Bribri, les Manu quand on pénètrera
tellement dans leur slip qu’on verra même les scories des morpions de la saison
dernière…
Pour le
moment, les démissions en série font jaser et tous les ténors dégagés, et autre
demi-sel de bas-quartier pérorent au micro. Wauquiez dénonce un scandale qui va
se déporter à l’Assemblée (alors qu’il ferait mieux de faire gaffe à ce que ses
propres photos de ses séjours naturisme et mythologie grecques chez Stéphane
Bern ne remontent pas trop vite à la surface).
La Grande
Jajat pour sa part estime que Macron n’a pas été loyal… Pauvre chérie ! Tu
veux qu’on t’apporte un kleenex, ou une assiette de loukoums ? Au moins
tant que t’auras la bouche pleine, t’éviteras de dire des conneries…
Certains en
disent, d’autres les font… A l’instar de Thierry Solère qui a décidé de la
création du groupe parlementaire dissident Les Républicains Constructifs… Et
dire qu’on va payer ce mec pendant plusieurs années pour qu’il ponde des âneries
pareilles…
Allons,
calmons-nous et profitons de cette journée d’été… Car l’été arrive aujourd’hui !
Et qui dit été dit, depuis pile sept lustres, fête
de la musique… Voila une belle invention, la Fête de la Musique… Une invention
typiquement mitterrandienne, ou plus précisément languesque, puisque c’est le
très frétillant et sempiternel ministre de la Culture qui a pondu cette idée
issue de son cerveau fécond (ou fait-con, selon les croyances)… Eh oui, si
depuis trente-cinq ans, chaque 21 juin, vous n’arrivez pas à dormir grâce à des
musiciens d’occasion qui en profitent pour faire voir à tout le monde qu’ils ne
savent pas jouer d’un instrument, ou des morues édentées à cheveux gras qui
frisent dans le dos qui jouent du tam-tam en psalmodiant l’annuaire
téléphonique 1963 de la Loire inférieure jusqu’à point d’heure sous vos
fenêtres, vous le devez à Jack Lang…
C’est
doublement la fête de la musique puisque le rappeur Prodigy est décédé à l’âge
de 42 ans de la drépanocytose…
Quant
à Evelyne Dhéliat, je ne sais pas si ça sent le sapin pour elle (je ne la vois
pas se parfumer à l’Arbre Magique) mais ça sent le roussi à TF, où il se
murmure qu’elle serait sur le départ. Le dégagisme existe aussi à la télé.
Remarquez, avec une ancienne speakerine qui a connu l’avènement de Pompidou, c’est
de la prudence pour ne pas avoir un décès en plein direct…
Autre
retrait, celui de Daniel Day-Lewis qui annonce renoncer à la carrière d’acteur…
Alors que François-Xavier Demaison et Marina Foïs enchaînent panouille sur navet…
Et le 21 juin
1980, décédait à Majorque le compositeur, arrangeur et chef d’orchestre
allemand Bert Kaempfert. Immensément populaire dans les années 60 et 70 pour
ses morceaux d’easy listening immédiatement reconnaissables, Bert Kaempfert est
le créateur entre autres succès d’Afrikaan Beat, Danke Schön, A wimoweh (qui
deviendra Le lion est mort ce soir), A swingin’ safari, That happy felling, et
surtout de Strangers in the night, écrit en 1960 et que Frank Sinatra
popularisera en 1966. Bye bye, ich liebe dich…
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