vendredi 24 février 2017

Brèves du 24 Février 2017

Je vous préviens tout de suit qu’aujourd’hui, ça ne va pas lambiner ! Ah que non, on ne conservera pas de mou dans la corde à nœud, ni de langueurs monotones qui bercent mon cœur au son moelleux des longs sanglots des violons de l’automne. Car on va faire du rapide !

Je vais tenter de vous livrer la première chronique à la sauce éjaculation précoce, le truc qu’on veut efficace mais qui vous reste dans les mains (ou ailleurs, tout dépend l’usage que vous en faites…).

Dans ce voyage dans les contrées des voluptés littéraires à partir de la Gare de Lyon, vous aurez à peine le temps d’ôter votre soutif ou votre boxer mouleburnes que je serais déjà en train de décharger sur le Vieux Port (voire sur la vieille truie, pour ne décevoir personne…).

Je vais tâcher (c’est bien le cas de le dire si vous louper la cible) de vous balancer les infos aussi vite que le pov’monsieur qui bazarde la sauce salade dans la frisée de madame avant même de lui avoir joué un solo de clarinette à jus…

Ah écoutez, je sais que pour certains d’entre-vous, vous avez le cerveau comme un Diesel ou la comprenotte en mode ralenti, vous nécessitez une mise en jambes, un graissage des pistons et un échauffement nécessaire du neurone encore potable ; et que vous râlerez de vous voir servis aussi rapidement que dans une cafétéria de l’A9 un samedi de grands départs en pleine heure de pointes.

A ce propos, il paraît que dans certains restauroutes, ils fournissaient des fourchettes à huit dents, histoire de manger plus rapidement.

Alors, donnez-moi un clavier à huit dents, histoire que je vous clavinote encore plus rapidement les futilités anecdotiques de ce vendredi !

Anecdotique, la flagrante désunion de la gauche, encore plus gauche qu’un François Hollande dopé au lexomil dans un costume de sumo dégonflé ? Voire ! Alors que la Méluche nous beugle sur tous les tons que l’union de son front de gauche et Hamon-la-Fronde à cause d’un mot malheureux, l’échantillon prétendument socialiste se claquemure dans un silence qui ne présage rien de bon sur les futurs scores présidentiels du corbillard socialo…

Echantillon, parce que je fus surpris d’apprendre qu’Hamon-la-Fronde ne mesurait qu’un mètre soixante-neuf… Rien d’érotique quand on voit sa tronche de réchappé un bocal de formol de l’Institut de Médecine…

Lui, on dirait qu’il s’est réchappé par miracle d’une méga-partouze BCBG à la Maison de la Radio tant le Saint honoré des Vieux Choux-Fleurs cultive ce côté de follasse un peu honteuse et de Kennedy-wannabe hexagonal. En tout cas, depuis sa nuit de noces avec le Cave de Pau, on ne le tient plus, la gaufrette fourrée à la Galette… Il fume des Gitanes sans filtre (non, non, pas Kendji à priori), il conduit sans ceinture, il s’est abonné à Jeune et Jolie… Il a même poussé l’inconscience jusqu’à dévoilé quelques pans de son programme économique !

Un déglingo, ce Macaron ! D’autant plus qu’il veut exonérer plus de 80 % des français de la taxe d’habitation. Mais non, c’est pas une promesse purement électoraliste qu’on jettera aux orties dès le huit mai en prétextant l’héritage du précédent Gouvernement…

Surtout qu’il se sent pousser des ailes (à défaut de sentir la Galette Fourrée pousser ailleurs…), Manu Micron. Quand on sait que deux français sur trois approuvent son alliance avec le Ravi du cirque de Gavarnie… Finalement, les français acceptent plutôt bien le mariage pour tous…

Je serais le Confiseur de troufignards classés VSOP, je demanderai à mon nouveau mari de se boucler le robinet à conneries au ruban adhésif méga collant et de le garder jusqu’au lendemain du second tour. Parce que ça tue le mythe d’entendre le Cave de Pau ramer façon D’Aboville pour justifier son retournement de veste, après des mots « plutôt rugby » envers son nouveau copain… Rugby… Vous les voyez, sur un stade face au Calendrier des Dieux du Stade ? Ils font pas une mi-temps… Et y en a un qui s’éborgne avec sa gaule… Et c’est pas Esgourdes-au-vent…

Ce qui n’est pas dans le vent, c’est la promesse du revenu universel, grosse ficelle élimée dégainée par Hamon-la Fronde pour s’aliéner le vote des assistés étatiques. Six salariés sur dix y sont opposés. Heureusement que les socialos sont à l’écoute des français de base…

Elle, alors que de plus en plus de personnes l’écoutent, elle a refusé de se faire entendre. Paradoxal ? A peine ! Marinette a posé un niet définitif aux enquêteurs dans son affaire d’emplois fictifs. Attention de ne pas l’énerver, elle va débarquer avec les Panzer et la Grosse Bertha si on la chauffe, la Blonde Vert-de-gris…

Allez, pour vous calmer, pourquoi ne pas aller faire une sortie digestive et sympathique au Salon de l’Agriculture ? Un repérage promotionnel pré-électoral serait plus exact, tant il est flagrant que les politiques qui se hasardent à se saloper les godasses de grands faiseurs à un smic la demi-paire n’ont que les prochaines élections en tête.

Le Salon de l’Agriculture ouvre ses portes ce week-end à Paris, l’occasion pour l’aréopage politique de serrer des paluches à tour de bras et de caresser des culs de vache (le premier servant à s’essuyer après le second) et de déguster des saucissons gras, des vins aigres et des fromages tournés… Et ayons une pensée émue pour Régine, Nadine Morano, Magloire, Zaz, obligées chaque année d’acheter deux billets pour le Salon : un pour rentrer et un pour sortir…

Sortir, Amandine le fit le 24 février 1982, à Clamart… Rien de bien révolutionnaire, me direz-vous, sauf qu’Amandine, qui travaille aujourd’hui dans le domaine de la santé, fut le premier bébé-éprouvette français, le tout premier enfant conçu par la fécondation in-vitro. Et pas le premier in-vitraux, pas besoin d’aller faire des cochoncetés dans les sacristies. Pratique si vous lâchez la purée trop précipitamment, vous pouvez toujours tout récupérer dans un Tupperware, et tenter de faire plaisir à madame avec une FIV… Faut pas gâcher, quoi…

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